Dans le cas du trouble bipolaire, le soin passe donc par l'identification des situations interpersonnelles qui déséquilibrent le patient et peuvent déclencher une rechute, aussi bien durant les phases dépressives que maniaques. La thérapie interpersonnelle vise donc avant tout, à prévenir.
Bien soigner et prévenir les rechutes dans les troubles bipolaires nécessite de mêler à la fois l'adoption d'un mode de vie sain et régulier ainsi que la combinaison de différentes stratégies thérapeutiques, incluant les prescriptions médicamenteuses (thymorégulateurs, «antimaniaques», antidépresseurs) et les thérapies ...
Troubles bipolaires : bien réagir dans la phase dépressive
En début de crise : Essayez d'entrer en communication avec votre proche : écoutez sa souffrance et aidez-le à analyser la situation de manière plus objective. Essayez de le divertir. Encouragez-le à prendre rendez-vous avec son psychiatre.
Une personne bipolaire non traitée aurait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie dans la population générale, liée à différents risques.
Vivre avec le trouble bipolaire n'est pas facile, mais une guérison complète est possible. La première étape consiste à assumer la responsabilité de sa propre santé.
La plupart des personnes atteintes du trouble bipolaire vivent très bien grâce à un traitement continu. La plupart du temps, elles réussissent à maîtriser les symptômes de la maladie et peuvent mener une vie normale.
Les sels de lithium sont le traitement de référence du trouble bipolaire. Ils sont prescrits dans cette indication depuis les années 60. La prescription initiale est réalisée par un médecin spécialisé en psychiatrie.
La bipolarité type I
Pendant les phases de manie, l'humeur décolle au point de perdre le contrôle sur ses pensées, ses émotions et son comportement : dépenses excessives, désinhibition, projets irréalisables, prise de risques... voire même délire et paranoïa dans les cas les plus extrêmes.
Parmi les signes d'une concentration trop élevée de lithium dans le corps, citons des nausées, des vomissements et de la diarrhée graves, des tremblements et des secousses musculaires, la perte d'équilibre, des troubles de l'élocution, une vision double et un affaiblissement général.
Cet état présente des symptômes similaires à ceux d'un trouble dépressif. En d'autres termes, une personne bipolaire présente des symptômes tels qu'un manque d'énergie, des changements d'appétit, des problèmes de sommeil et de concentration, entre autres symptômes typiques de la dépression.
Une personne présentant un trouble bipolaire vit ses émotions avec une intensité démesurée et elle a parfois du mal à les maîtriser. Par exemple, la personne peut vivre les événements de sa vie quotidienne avec une profonde tristesse ou un sentiment de bonheur extrême.
D'autres traitements sont également envisageables, psychologiques ou physiques. "Les physiothérapies et les thérapies cognitivo-comportementales ont d'excellents résultats. Le patient y apprend à gérer son stress vis-à-vis de facteurs qui engendreraient de nouveaux épisodes."
L'évolution du trouble bipolaire avec le vieillissement pose des difficultés institutionnelles relatives à la psychiatrie du sujet âgé: absence de structures adéquates, insuffisance de personnel, épuisement des équipes, gestion des troubles comportementaux dans des unités non adaptées, notamment pour les patients ...
La bipolarité est une maladie contraignante, affectant la vie quotidienne mais qui peut être prise en charge. Elle se traduit par une perte de contrôle extrême dans le comportement, le discours et les pulsions et par l'impossibilité de pouvoir gérer ses émotions. Elle peut ainsi donner lieu à des troubles anxieux.
En outre, lorsqu'une personne bipolaire sort d'une phase de crise, elle est capable de prendre conscience de son propre état émotionnel. Tandis que, de son côté, le pervers narcissique est froid, surtout quand il manipule l'autre et ne prend pas conscience de la façon dont il se comporte.
Le plus répandu est le lithium, mais il existe aussi la carbamazépine, la lamotrigine, l'olanzapine et la valpromide. Le divalproate de sodium peut être prescrit pour les troubles bipolaires mais il doit être évité chez la femme en âge de procréer.
Bipolarité : des conséquences sur le cerveau à déterminer
Cette pathologie psychiatrique grave se caractérise par des variations disproportionnées de l'humeur. Les épisodes maniaques ou hypomaniaques (agitation, euphorie exagérée) alternent en effet avec des épisodes dépressifs et des moments de rémission.
Autre alternative au lithium : les neuroleptiques. Près de la moitié des patients atteints de troubles bipolaires en reçoivent, seuls ou en association, pour traiter des symptômes psychotiques. L'halopéridol (Haldol®, Janssen Cilaq), un neuroleptique de première génération, s'utilise lors d'épisodes maniaques aigus.
On ne peut pas prévenir l'apparition du trouble bipolaire, toutefois, si on sait qu'on y est sujet, ou qu'il y a des risques génétiques, plusieurs mesures peuvent être mises en œuvre : Éviter les excitants en tout genre. Éviter les drogues et l'abus d'alcool. Dormir à heures régulières.
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.
la consommation d'alcool, de tabac et/ou de drogues ; un manque de sommeil ; la survenue d'une maladie (ex. : hyperthyroïdie) ; plus rarement, la prise de certains médicaments (corticoïdes, traitement de la maladie de Parkinson, interféron , anti-inflammatoires, antidépresseurs, etc.)
En suggérant une origine neurale, cellulaire et génétique commune entre la schizophrénie et les troubles bipolaires, les études de neuroimagerie et de neuropathologie confirment le chevauchement considérable qu'il existe entre ces maladies.
Le trouble bipolaire est l'une des pathologies psychiatriques les plus graves, qui conduit à des tentatives de suicide : 1 malade sur 2 fera au moins une tentative de suicide dans sa vie et 15 % décèderont par suicide.
Le lithium est le chef de file des médicaments régulateurs de l'humeur. Il est prescrit en première intention dans la prophylaxie du trouble bipolaire. Ce thymorégulateur est utilisé pour son activité sédative dans les états d'excitation mais aussi en prévention des rechutes.