Une hallucination : qu'est-ce que c'est ? Lorsqu'on entend des voix, il s'agit d'hallucinations verbales. Elles font partie de la famille des hallucinations auditives (son, bruit). Mais il existe aussi des hallucinations visuelles, olfactives, cénesthésiques (impression qu'on vous touche), gustatives et auditives.
Les hallucinations auditives constituent l'un des principaux symptômes de la schizophrénie. Des chercheurs ont cherché à comprendre les origines biologiques de ces "voix". Ils ont découvert que la capacité à subir ces hallucinations apparaissait bien avant le diagnostic de la maladie, parfois même dès l'enfance.
Les personnes schizophrènes entendent des voix qui leur donnent des ordres, les critquent ou les insultent. Ces voix intérieures sont souvent mal supportées par les personnes qui en sont victimes. Entendre parler alors que personne ne s'exprime autour de soi est une expérience extrêmement dérangeante.
Entendre des sons ou des voix peut également être lié à une maladie neurologique ou encore à une trop forte consommation d'alcool, de substances toxiques ou de médicaments. Les troubles de l'audition peuvent aussi être un point de départ aux hallucinations.
Le médicament le plus utilisé pour traiter les hallucinations auditives est l'olanzapine. Ce neuroleptique dit atypique possède des effets indésirables moins importants que ceux des neuroleptiques classiques. Il a des propriétés antipsychotiques et agit également comme régulateur de l'humeur.
Les hallucinations auditives, un symptôme important de la maladie. La schizophrénie est une pathologie mentale qui évolue, lorsqu'elle n'est pas prise en charge, vers une « dissociation » progressive de la personnalité et une perte de contact avec la réalité.
des études démontrent qu'entre 4 % et 10 % de la population à travers le monde entend des voix et qu'entre 10 % et 39 % de la population a entendu des voix au moins une fois dans sa vie (Shergill, Murray &McGuire, 1998). … entre 70 % et 90 % des gens qui entendent des voix le vivent suite à un événement traumatique.
Arrêter de vous juger trop durement
Le manque de confiance en soi vient souvent d'un jugement personnel dur et sans pitié. Si vous tendez à vous juger trop durement, le moyen le plus simple de faire taire votre voix intérieure négative est de demander aux autres ce qu'ils pensent de vous. Vous pourriez être surpris !
Un rôle cognitif
La petite voix dans notre tête serait un atout précieux à la mémoire de travail, nous aiderait à passer d'une tâche à une autre et à résoudre des problèmes. Elle entrerait aussi en jeu dans la régulation de notre attention et de nos comportements.
Parmi les médicaments de cette catégorie, citons la rispéridone (Risperdal), la quétiapine (Seroquel), l'olanzapine (Zyprexa), la ziprasidone (Zeldox), la palipéridone (Invega), l'aripiprazole (Abilify) et la clozapine (Clozaril).
N'importe qui est capable de se parler tout seul dans sa tête : se faire sa liste de courses du week-end, fredonner une chanson, faire un calcul, lire silencieusement… Ces pensées sont comme « formulées » par une petite voix dans la tête. Pour l'instant, la science était incapable de comprendre ce phénomène.
Si une personne entend des voix ou des bruits non perceptibles par les autres, il s'agit d'hallucinations auditives. Par exemple, il peut s'agir de voix dictant une conduite, de murmures, de commentaires sur ce qu'elle fait et/ou de dénigrement à son égard. Ces voix peuvent être dérangeantes et déroutantes.
Un traitement à l'olanzapine est le plus courant. Appartenant à la famille des neuroleptiques, il a l'avantage de combiner propriétés antipsychotiques et de régulation de l'humeur à des effets indésirables moins marqués que la plupart des autres médicaments de la même catégorie.
Les idées délirantes et les hallucinations sont des symptômes de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées. Lorsqu'elles éprouvent des idées délirantes ou des hallucinations, les gens ne voient pas les choses comme elles sont vraiment.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
Une petite voix intérieure qui peut avoir plusieurs formes
Chez beaucoup de personnes, ça passe par un langage mais qui n'est pas toujours sonore. Cette vie intérieure est souvent faite d'images ou de symboles abstraits qu'on ne sait pas très bien décrire.
Qu'on l'appelle la "voix intérieure", les "pensées" ou encore le "langage intérieur", nous produisons tous un langage mental de façon volontaire ou spontanée, qui se manifeste par des interjections, des mots, des chiffres, des phrases ou même un monologue ou une conversation intérieure.
Les schémas de pensée négatifs sont des pensées répétitives et inutiles. Ils provoquent directement ce que nous pourrions décrire comme des émotions «négatives» (indésirables ou désagréables) comme l'anxiété, la dépression, le stress, la peur, l'indignité, la honte, etc.
L'impulsion nerveuse dans les neurones du thalamus auditif est réduite chez ces patients. En effet, le récepteur de la dopamine s'exprime trop et bloque les signaux qui doivent atteindre le thalamus auditif, ce qui favorise l'apparition d'hallucinations auditives, d'illusions et d'autres symptômes psychotiques.
Les hallucinations peuvent être causées par une lésion ou une tumeur au cerveau, ou encore d'autres troubles neurologiques. Ne paniquez pas! Les lésions au cerveau sont rares et, même si vous êtes en proie à des hallucinations du sommeil, il y a peu de chances pour que cela en soit la cause.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
La logorrhée est un symptôme souvent présent dans les maladies psychiatriques et neurologiques chroniques. La personne ne se rend pas compte de son trouble, c'est pourquoi il est important de lui expliquer régulièrement ce qui lui arrive pour essayer de contenir son flux verbal.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
"Plutôt qu'une maladie, les hallucinations sont davantage un symptôme de troubles potentiellement graves (tumeur cérébrale, psychose, toxiques, effets secondaires de médicaments…) nécessitant en premier lieu l'avis urgent d'un médecin afin d'en préciser la cause", note le Dr Malekpour.