C'est depuis ce plancher historique, et particulièrement depuis le début de l'année, que l'on assiste à une progressive remontée. Toujours selon l'observatoire Crédit logement/CSA, le taux immobilier moyen a connu une hausse de 1,06% à 1,52% entre décembre 2021 et juin 2022.
Nouvelle hausse de taux en août 2022
Le baromètre des taux d'intérêts des crédits immobiliers est à l'image des températures dans l'hexagone : en hausse ! En ce début août, les courtiers font état d'une progression sensible allant de 0,10% à 0,35% selon les durées d'emprunt.
Emprunter pour financer un achat immobilier devient de plus en plus tendu en raison de l'augmentation continue des taux d'emprunts en 2022.
France : des prix en hausse de 3 % en 2023
Plus en détails, sur le terrain des prix, le marché progresserait de 3 %. Quant aux volumes de transactions, il devrait repasser sous le million de ventes, avec 950 000 transactions sur les douze prochains mois.
Plusieurs facteurs vont influencer le mouvement haussier des taux : une inflation ralentie mais toujours élevée : 5,9% sur un an en août et un pic attendu début 2023, pour une prévision à 4,3% en 2023 selon le ministère de l'Économie et des Finances.
Le manque de construction dans l'immobilier neuf ne sera pas comblé en 2022, et ce, malgré une nette augmentation de la production. On prévoit de construire +10,3 % dans le logement individuel et +3,6 % dans le logement collectif. L'offre en appartement neuf devrait par conséquent s'étoffer dans les prochains mois.
Du fait de l'inflation et de la hausse des taux de crédit, le marché immobilier devrait ralentir en 2023 mais pas se retourner brutalement. L'année 2022 n'est pas encore terminée et des experts immobiliers se prêtent à l'exercice le plus redouté: prévoir l'avenir, qui plus est avec des chiffres précis.
Selon les estimations de Meilleurs Agents, une baisse de 2 % est attendue à l'horizon 2023. Le prix de l'immobilier poursuit sa flambée à Lyon. Entre septembre 2021 et 2022, il a pris +2,2 %. Une tendance qui pourrait enfin cesser à l'horizon 2023.
Les experts financiers s'accordent à dire que plus les taux d'intérêt en vigueur sont bas, plus il est judicieux d'emprunter et de conserver une partie de son épargne. Pour obtenir une mensualité en adéquation avec son taux d'endettement, le crédit immobilier sera en principe plus long si l'épargne est minime.
Depuis la vive progression des taux bancaires en 2022, consécutive à une inflation forte et accélérée, à la récente hausse des taux de la BCE et à l'évolution des taux obligataires, de plus en plus de demandes de crédits immobiliers sont rejetées, car leur TAEG excède le seuil de l'usure.
Les taux immobiliers moyens d'octobre
1,65 % sur 10 ans (+ 0,05 %) ; 1,80 % sur 15 ans (+ 0,05 %) ; 1,95 % sur 20 ans, (+ 0,05 %) ; 2,05 % sur 25 ans (stabilité).
Quelle est la situation en début de mois ? Clairement les taux sont à nouveau en hausse et la tendance se confirme. Aujourd'hui un taux moyen se négocie autour de 1,90% sur 15 ans, 2,05 % sur 20 ans et 2,20% sur 25 ans.
Desjardins prévoit la fin des hausses de taux, mais aussi une « légère récession » Selon l'économiste en chef de Desjardins, l'année 2023 se terminera avec une « légère » récession.
Les taux moyens estimés en septembre 2022 sont les suivants : 1.40 % sur 7 ans, 1.60 % sur 10 ans, 1.75 % sur 15 ans, 1.80 % sur 20 ans et 1,95 % sur 25 ans. Depuis 2015, les taux immobiliers n'ont cessé de fluctuer. Après avoir connu une forte baisse, on assiste depuis début 2022 à une remontée des taux fulgurante !
Pendant ce temps, l' ACI prévoyait en juin que le prix national moyen des maisons augmenterait de 10,8 % sur une base annuelle pour atteindre 762 386 $ d'ici la fin de 2022 et atteindre 786 252 $ en 2023.
La période entre la fin de l'été et le début de l'hiver est généralement plus calme sur le marché de l'immobilier, ce qui peut être un bon moment pour acheter un bien immobilier en 2022.
Il y quelques petites baisses de prix ici ou là en 2022 et les augmentations se font de moins en moins fortes. Les taux de prêt immobilier vont encore augmenter en ce mois d'octobre et sur les derniers mois de l'année 2022.
La haute saison du marché immobilier, à éviter
C'est entre fin-mars et fin-juin que l'on trouve le plus grand nombre de biens sur le marché immobilier. Pour preuve, les nombreux salons immobiliers qui se situent à cette époque. Au printemps l'offre suit la demande qui est élevée et les prix suivent le pas.
Le prix moyen des maisons au pays pourrait chuter de 20% à 25% en 2023, après que ceux-ci ont explosé pendant la pandémie de COVID-19, selon un rapport de la Banque TD. Les prix ont déjà commencé à baisser au cours de l'été dans certaines régions du pays, une tendance qui pourrait perdurer.
Alors que la crise sanitaire actuelle fait peser de nombreuses incertitudes sur l'économie, le marché immobilier semble quant à lui plutôt bien s'en sortir. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la période actuelle reste un bon moment pour vendre.
Des taux au plus bas
En moyenne, il est désormais possible d'obtenir un taux de 1,35 % sur 15 ans, 1,55 % sur 20 ans et 1,75 % sur 25 ans (hors assurance). De plus, ses taux favorables aux emprunteurs devraient subsister pendant plusieurs mois, car on connaît mieux les intentions de la Banque centrale européenne (BCE).
D'après une investigation menée par la Banque de France en mars 2020, la diminution des taux d'intérêt causée par le vieillissement de la population serait à l'origine de l'inflation du prix de l'immobilier à l'horizon 2030. L'investissement immobilier présente donc un réel potentiel sur le long terme.
Des taux d'intérêt réels faibles
De fait, la durée des prêts s'est considérablement allongée depuis les années 1990, passant de 12 ans en 1993 à 19 ans et 7 mois en 2021. Et cette demande persistante a pour effet de pousser à la hausse des prix de l'immobilier.