Au mois de juin 2022, le Parlement européen a voté en faveur de l'interdiction des voitures thermiques, diesel et essence compris en 2035. Il ne s'agit pas réellement d'une interdiction totale des voitures thermiques. A partir de 2035, la vente de ces véhicules sera interdite.
À partir du 1er janvier 2023, les véhicules les plus polluants seront interdits dans les agglomérations de plus de 150.000 habitants. C'est le principe des Zones à Faibles Émissions qui devraient être mises en place dans 45 agglomérations françaises.
Après de longues négociations avec ses pays membres, l'Union européenne (UE) a validé l'interdiction de la vente de voitures neuves à moteur thermique en 2035. Mesure phare du plan climat soutenu par les 27 états membres, cette interdiction vise à atteindre la neutralité carbone en 2050.
Les bonnes raisons d'acheter un diesel en 2023
Non seulement le diesel contient un peu plus d'énergie que le sans-plomb, mais un moteur diesel affiche aussi un meilleur rendement : une plus grande partie du carburant sert à créer du mouvement plutôt que d'être perdu en chaleur et frottements.
interdiction des véhicules Crit'air 5 (véhicules diesel produits avant 2001) depuis 1er janvier 2023. interdiction des véhicules Crit'air 4 au plus tard le 1er janvier 2024. interdiction des véhicules Crit'air 3 (diesel avant 2011 et essence avant 2006) au plus tard le 1er janvier 2025.
Fin du diesel repoussée en 2028
Quatre mois plus tard, l'élu écologiste enclenche le frein et décale de deux ans la date d'interdiction des voitures diesel dans le périmètre de la Zone à Faibles Émissions. Tous les véhicules diesel devaient être interdits en 2026 à Lyon, Villeurbanne et Caluire-et-Cuire.
Dès le 1er janvier 2023, les véhicules Crit'Air 5 (véhicules diesel produits avant 2001) y seront interdits. Au 1er janvier 2024, ce sera au tour des Crit'Air 4 (diesel avant 2006) puis des Crit'Air 3 (diesel avant 2011 et essence avant 2006) le 1er janvier 2025.
Moins de consommation, donc moins de dépenses : votre budget carburant sera positivement impacté. Le moteur diesel, que les motoristes ont beaucoup fait progresser, est également plus sobre et plus performant. Cela permet notamment de ne pas polluer autant qu'on pourrait le croire.
Pourquoi la fin des voitures essence et diesel ne signe pas la mort des moteurs thermiques. Le Parlement européen a voté, mercredi 8 juin 2022, la fin des ventes des véhicules essence et diesel neufs en 2035. Mais ce n'est pas pour autant la mort des véhicules thermiques, pour plusieurs raisons.
Longtemps ignoré et très peu mis en avant par les constructeurs, le bioéthanol E85 est le carburant idéal. Il offre quasiment les mêmes agréments que le moteur essence, tout en étant bien moins taxé et donc avec un prix à la pompe de presque 1 € / litre moins cher !
"La métropole du Grand Paris a pour objectif de mettre fin à la circulation diesel puis des véhicules essences à horizon 2030. On aura uniquement des transports en commun, des véhicules électriques et des vélos qui pourront circuler dans Paris", précise-t-il.
En 2025, les diesel devront être Euro 5 minimum ; en 2028, Euro 6d-TEMP et en 2030 Euro 6d. Retrouvez les prochaines étapes dans le calendrier de la LEZ. Toutes les catégories de véhicules sont détaillées : cliquez sur la tuile correspondante pour afficher l'échéance qui vous concerne.
L'interdiction du diesel dans les autres villes de France
L'agglomération de Lyon prévoit la fin des voitures Crit'Air 2 en 2026. Cela implique alors la fin de circulation des véhicules diesel ; Strasbourg souhaite également mettre fin aux véhicules diesel à l'horizon 2028.
Prochaine étape : à partir du 1er juillet 2023, tous les véhicules diesel immatriculés avant 2010 sera concernés (ainsi que les véhicules essence d'avant 2006). L'agglomération de Lyon interdira vraisemblablement les voitures Crit'Air 2 (donc la circulation des véhicules diesel) en 2026.
Si vous vous demandez quelle voiture va prendre de la valeur en 2023, un modèle électrique comme la Peugeot 208 ou un hybride rechargeable comme le Citröen C5 Aircross auront le vent en poupe. Ces véhicules et les références peu polluantes seront de plus en plus faciles à revendre dans les années à venir.
En 2030, les moteurs thermiques seront en parts de marché à égalité avec les motorisations hybrides. Des analystes parlent de 41 % de parts de marché pour les moteurs thermiques contre 41 % pour les hybrides (dont 2 % pour les hybrides rechargeables). Le reste (18 %) sera monopolisé par les voitures électriques.
La France identifie aussi le GNV comme un axe primordial dans la transition énergétique pour la croissance verte et se fixe les objectifs suivants : 10% de gaz renouvelable en 2030. 400 000 véhicules roulant au gaz en 2030.
En conclusion : En 2022 le diesel est plus que jamais un carburant destiné aux « gros » rouleurs qui gardera son intérêt pour tous les conducteurs qui vont utiliser principalement l'autoroute. Mais il est aussi privilégié pour tous véhicules « lourds » comme les véhicules utilitaires et les grands SUV.
En quoi le diesel est-il une menace pour la santé publique ? En 2012, l'OMS a classé les gaz d'échappement des moteurs diesel " cancérigène certain ", comme l'amiante et le tabac. En cause l'émission de particules fines (PM10, PM2,5) qui polluent l'air que nous respirons tous les jours.
Le kilométrage du véhicule
A contrario, un gros rouleur (25 000km/an) avec une voiture diesel aura tout intérêt de vendre son véhicule au bout de 3 ans. En moyenne, un automobiliste français effectue 14 000km/an, vendre sa voiture d'occasion lorsqu'il affiche 60 000 ou 70 000 km est un bon choix.
Une motorisation diesel consomme environ 15 % de moins qu'une essence. Pour économiser sur le carburant avec un moteur diesel, il suffit donc de rouler beaucoup. On estime que 20 000 km parcourus par an en moyenne permettent de rentabiliser un diesel.
C'est un exercice d'équilibriste auquel se prête l'État, depuis que le gazole est devenu carburant non grata. Après l'avoir généreusement promu pour cause d'émissions de CO2 inférieures au sans-plomb, il est aujourd'hui décrié, cette fois en raison d'émissions de polluants qui n'ont plus leur place en ville.
En toute logique, la date d'interdiction des Crit'Air 2 initialement prévue pour début 2024, sera également décalée.
Le carburant ED95 a un avantage majeur par rapport au diesel : celui de réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre, et de 70% les émissions de particules fines par rapport à la limite autorisée par la norme EURO 6.
En 2024, les véhicules Crit'Air 2 seront également interdits d'accès. Toulouse : interdiction de circuler en ZFE pour les véhicules Crit'Air 4 et 5 dès le début de l'année 2023. Toutefois, cette année sera davantage axée sur la pédagogie, du moins jusqu'en juin 2024.