Une citation au hasard ? >> Lorsque la conscience est propre, l'opinion des autres ne compte pas !
Locution verbale
(Figuré) N'avoir rien à se reprocher.
Lorsque la conscience est propre, l'opinion des autres ne compte pas !
La conscience permet à l'homme de répondre de ce qu'il est. Ceci l'élève au-dessus de l'animal. Mais ce phénomène est aussi ce qui le sépare de l'immédiateté et de l'innocence de l'instant. La conscience est donc synonyme de dignité, elle est ce qui permet à l'homme de penser le monde et de se penser lui-même.
La locution latin cogito ergo sum signifie " je pense donc je suis " a été introduite dans le langage courant par René Descartes au XVIIe siècle, pour résumer que la pensée est en soi une preuve d'existence. Exemple : Cogito ergo sum apparaît pour la première fois dans Le discours de la méthode.
Se dit de quelqu'un à l'esprit rationnel, rigoureux et quelque peu formaliste : Il est très cartésien dans toutes ses idées.
Douter de tout, c'est interroger le bien fondé de tout, et par là, refaire nous-mêmes le cheminement de tout ce qui se présente comme savoir. Comme le dit Kant, dans Qu'est-ce que que les lumières?, c'est là penser par soi-même, et devenir un homme libre.
Pourquoi puis-je douter de tout, sauf de mon existence ? Qu'est-ce qui justifie que « je suis » ? Mais il y a un je ne sais quel trompeur très puissant et très rusé, qui emploie toute son industrie à me tromper toujours[4].
parce qu'il faut faire par soi-même l'épreuve de nos connaissances pour parvenir à la certitude ; Descartes ne peut être certain pour son lecteur. Le doute et la méthode ont donc des aspects subjectifs très marqués, alors même que Descartes espère fonder les sciences.
Douter si deux et deux font quatre, si l'homme est un animal raisonnable, c'est avoir des idées de deux, de quatre, d'homme, d'animal, et de raisonnable. Le doute laisse donc subsister les idées telles qu'elles sont ; ainsi, nos erreurs venant de ce que nos idées ont été mal faites, il ne les saurait prévenir.
Descartes lui reprend ainsi trois arguments justifiant le doute : la faillibilité des sens, qui peuvent tromper le sujet (par exemple, l'image du bâton brisé dans l'eau) ; le risque de la folie ; et la confusion avec le rêve, qui dissipe la frontière avec l'éveil et remet ainsi en cause la réalité du corps.
La recherche de la vérité ne peut donc pas se passer du doute. Il est moteur pour cette recherche au double sens du terme : il la déclenche, puis il entretient son mouvement. Même si, parfois, la recherche de la vérité doit se passer du doute, faire comme s'il n'y avait pas lieu de douter, si elle veut progresser.
Douter ce n'est pas renoncer à la vérité mais entreprendre une démarche pour la trouver. Le doute méthodique est le signe de la plus grande exigence de vérité, de celle qui ne se satisfait jamais du probable ou du vraisemblable.
Le scepticisme est un mouvement philosophique qui érige le doute en système de pensée et ne croit pas en la possibilité d'atteindre avec certitude la connaissance et la vérité. Il n'affirme rien et garde sur chaque chose la "suspension du jugement".
Cartésiens vs Pragmatiques: Le cartésien commence par la Théorie: « Un argument sans une déduction logique pour l'obtenir n'est rien » Le pragmatiste examine les faits: « un bon exemple vaut mieux qu'un long discours »
Si on veut désigner le contraire de cartésien, on peut parler de rêveur, de confus, d'irrationnel, de mystique, de croyant.
La science cartésienne :
Aux yeux de Descartes (et de son époque), la philosophie englobe la science et l'étude de toute la nature. Dans une définition célèbre, Descartes affirme, en effet, que la philosophie est comme un arbre dont les racines sont la métaphysique et donc le tronc est la physique.
La conscience est le propre de l'homme
Par la conscience, une représentation du monde m'accompagne. Mais en même temps, la conscience est ce qui me place en position de sujet, seul, parmi tous les êtres vivants, à posséder le sentiment de mon existence.
À cette catégorie de phénomènes appartiennent les actes manqués (oublis, lapsus, maladresses, méprises, et généralement toutes les conduites échouant de façon incompréhensible), les rêves et les symptômes névrotiques.
Ainsi nous disposerions d'une conscience de type I, qui contrôle et régule les grandes fonctions biologiques inconscientes, et d'une conscience de type II, la fameuse conscience réflexive, grâce à laquelle nous sommes conscients d'être conscients.
La conscience de soi, le propre de l'homme
René Descartes met en évidence cette capacité de l'homme à se saisir comme pensant à travers l'expérience de pensée du cogito (« je pense, je suis »).
La connaissance de soi se traduit par la sagesse, et n'est pas une fin en soi, car on ne peut jamais se connaître complètement. En revanche, on peut faire plus ou moins d'efforts pour tenter de mieux nous connaître dans notre changement perpétuel.
Pour Emmanuel Kant, la conscience morale réside dans une loi universelle que tout être humain se donne à lui-même. Il fait reposer cette conscience morale sur des impératifs catégoriques universels. Selon Kant, la morale repose sur des impératifs catégoriques qui indiquent à l'homme ce qu'il doit faire.
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.