« Manger ses émotions » est un mécanisme d'adaptation que certaines personnes utilisent pour atténuer le stress, la peur, la colère, l'ennui et la solitude. Parfois, les émotions deviennent liées aux habitudes alimentaires à un tel point que vous allez chercher du réconfort sans même y penser.
Un de ces troubles alimentaires se nomme hyperphagie ou hyperphagie boulimique*. Plusieurs personnes ont du mal à le distinguer du comportement de manger ses émotions pour la raison suivante : manger ses émotions est une des fonctions du trouble hyperphagique.
On sait que le mangeur, en choisissant des nourritures qu'il apprécie, active ce que l'on appelle aujourd'hui ses systèmes récompensants (endorphines, dopamine) qui produisent un effet apaisant.
Celle-ci est conçue pour stimuler le sentiment de sécurité : il s'agit de faire en sorte que les personnes anxieuses se comportent comme si elles étaient dans la peau de personnes « sécurisées », capables de faire face aux événements négatifs de la vie.
Se tourner vers un psychothérapeute peut être indiqué, conseille notre experte. Reste que dans l'alimentation comme dans d'autres domaines, il ne s'agit pas de refouler ses émotions mais plutôt de les accepter, de s'écouter et se faire confiance. "Il ne faut pas nier ses émotions mais se faire confiance.
La pomme. La pomme est l'aliment coupe-faim le plus répandu et le plus connu. Son action coupe-faim est due à sa richesse en fibres et en pectine. La pectine est une substance organique mucilagineuse qui, une fois consommée gonfle dans l'estomac.
Selon une étude scientifique parue dans l'International Journal of Obesity, ces comportements boulimiques auraient une explication hormonale : le soir, les niveaux d'hormone de la faim augmenteraient et ceux de la satiété diminueraient, cette tendance étant en hausse si l'on ajoute du stress.
Les hyperphages mangent souvent même lorsqu'ils n'ont pas faim et continuent de manger jusqu'à ce qu'ils soient remplis et même au delà. Il peuvent aussi se goinfrer en mangeant rapidement et en ne faisant pas attention à la quantité d'aliments qu'ils ingurgitent.
"Lorsque vous mangez sans avoir faim et que cette action est dictée par une émotion (consciente ou non), on parle de faim émotionnelle. Ce type de comportement alimentaire peut concerner autant une émotion positive qu'une émotion négative" indique le Dr Béatrice Millêtre, docteure en psychologie.
Et pour cause : En réponse à une situation dérangeante, notre corps libère du cortisol, l'hormone du stress. Pour réguler ces hormones (et donc nos émotions), il y a un moyen très simple : on s'accorde un petit plaisir gourmand.
Lors d'une dépression, la perte d'appétit peut survenir en raison d'une absence de plaisir générale. Lors d'un état de stress ou d'anxiété, une poussée d'adrénaline peut avoir lieu et dirige le sang vers le cerveau, le cœur et les muscles en délaissant le système digestif ce qui peut provoquer un manque d'appétit.
Les causes de l'hyperphagie
Ces comportements sont fortement influencés par des facteurs extérieurs comme l'anxiété, la dépression, le stress, la pression sociale… Comme pour l'anorexie, l'hyperphagie relève d'un trouble du comportement alimentaire.
« Manger ses émotions » est un mécanisme d'adaptation que certaines personnes utilisent pour atténuer le stress, la peur, la colère, l'ennui et la solitude. Parfois, les émotions deviennent liées aux habitudes alimentaires à un tel point que vous allez chercher du réconfort sans même y penser.
Le terme orthorexie est-il nouveau pour vous? L'Office québécois de la langue française le définit comme étant : « Un comportement névrotique caractérisé par l'obsession d'une alimentation saine. »
Si vous avez tendance à manger dans des moments où vous êtes seul et inactif (par exemple en fin de journée, à la maison, le soir) alors que, quand vous êtes occupé tout va bien, c'est probablement que vous mangez pour combler un vide.
Face à la faim physique, c'est simple : nous devons offrir à notre corps les meilleurs nutriments possibles et en quantité adaptée pour assouvir notre faim. En plus d'être un des mécanismes qui permet à notre corps de fonctionner correctement, c'est un plaisir. Avec la faim émotionnelle, c'est un peu plus difficile.
La faim psychologique apparaît le plus souvent lorsqu'on s'ennuie ou lorsqu'on ressent un vide. Ces sensations nous poussent parfois à les combler avec de la nourriture, sans que cette solution soit consciente. Se remplir physiquement permet alors de couvrir le vide psychologique.
La nourriture a une dimension émotionnelle non négligeable. Certaines personnes utilisent la nourriture pour focaliser leur attention sur ce plaisir immédiat qu'elle procure. Il s'agit alors d'un évitement pour ne pas prêter attention aux émotions désagréables qui sont difficiles à vivre.
Le pica est le fait de manger de manière persistante des matériaux non nutritifs, non alimentaires pendant ≥ 1 mois lorsque cela ne correspond pas au stade de développement (p. ex., le pica n'est pas diagnostiqué chez les enfants de < 2 ans) et lorsqu'elle ne fait pas partie d'une tradition culturelle (p.
L'hyperphagie, que l'on appelle aussi hyperphagie boulimique est un trouble alimentaire caractérisé par une surconsommation d'aliments. Il ne s'agit pas d'un besoin métabolique ou énergétique mais d'un trouble issu d'une atteinte psychologique et/ou psychique.
Manger la nuit fait grossir pour une raison simple : le corps est programmé pour fonctionner au ralenti pendant cette période, et cela implique le métabolisme et le système digestif. Au-delà de la simple prise de poids, ce syndrome a surtout des conséquences non négligeables sur la qualité du sommeil.
"Manger la nuit implique, dans la majorité des cas, une hausse des apports caloriques de la journée entraînant un risque de surpoids, voire d'obésité, et les complications associées : maladies cardio-vasculaires et diabète de type 2, entre autres.", alerte Sofia Bsikri.
En effet, la sérotonine modère notre appétit, nos envies de sucre. La sérotonine est l'hormone de la sérénité, de la prise de recul. C'est une substance anti-stress. C'est une vision peut être un peu réductrice car de nombreux neuromédiateurs et autres facteurs interviennent pour nous procurer un équilibre.