Tous les anévrismes symptomatiques doivent être opérés. Les anévrismes asymptomatiques présentant un diamètre de plus de 50mm chez la femme, 55mm chez l'homme ou une croissance du diamètre de plus de 1cm par année doivent être opérés.
Le taux de mortalité post-opératoire est en moyenne de 4 à 5 % pour la chirurgie conventionnelle. Il s'élève par contre de 1 à 2 % pour le traitement endovasculaire. Ce bénéfice du traitement endovasculaire sur le taux de mortalité précoce se réduit si l'on étudie la mortalité à distance de l'intervention.
Traitement. Il existe 2 possibilités de traitements : Une intervention chirurgicale par voie ouverte: remplacement du segment d'aorte dilatée par une prothèse après ouverture de l'abdomen.
Cette technique consiste à introduire une prothèse (une endoprothèse) dans l'aorte anévrismale en passant par l'intérieur des artères fémorales. L'abdomen n'a pas besoin d'être ouvert et l'aorte n'a pas besoin d'être clampée. Seules deux ponctions ou petites incisions sont nécessaires au niveau des plis de l'aine.
Selon l'emplacement de l'anévrisme, l'utilisation de médicaments comme des bêtabloquants peut servir à ralentir la progression de l'anévrisme, en particulier ceux de l'aorte. Le traitement principal d'une rupture d'anévrisme est une intervention chirurgicale d'urgence.
La prévention vise essentiellement à limiter la progression des anévrismes pour éviter la rupture. Les mesures habituelles destinées à réduire le risque de maladie cardiovasculaire sont recommandées : alimentation équilibrée, activité physique régulière et arrêt du tabac.
La dilatation de l'aorte est due à une raréfaction des fibres élastiques dans la paroi de l'artère. L'anévrisme de l'aorte touche le plus souvent les hommes de plus de 60 ans et dans certains cas plus rares les femmes et les sujets plus jeunes.
Un anévrisme de l'aorte abdominale est un gonflement du vaisseau sanguin qui touche la portion abdominale de l'aorte. Il se produit lorsque la paroi de l'aorte est endommagée et affaiblie. On peut agir sur certains facteurs de risque ou les contrôler : Fumer.
Lorsque l'anévrisme se dilate, vous pourriez présenter une douleur thoracique, une douleur lombaire, une toux, un enrouement ou une difficulté à respirer. La plupart des anévrismes sont identifiés au moment d'un examen médical régulier, d'une radiographie prise pour d'autres raisons.
Un anévrisme est une dilatation localisée sur la paroi d'une artère. Il se caractérise par une bosse ou un gonflement dans une partie affaiblie de la paroi du vaisseau. Au fil des années, sous l'influence de la pression sanguine, l'anévrisme prend du volume et grossit comme un ballon.
Le diamètre théorique de l'aorte abdominale étant de 20 à 25 mm chez l'homme, un peu moins chez la femme. La taille à partir de laquelle l'anévrysme est jugé menaçant est de 55 mm chez l'homme et de 50 mm chez la femme. Sa vitesse d'expansion : elle est habituellement de 2 à 3 mm par an.
L'aorte ascendante; sa racine est connectée à la valve aortique. Elle comprend les sinus de Valsalva avec le départ des coronaires et la partie tubulaire ascendante. Sa longueur est de 7-12 cm, son diamètre de 3.5 cm (mesuré en diastole) et son épaisseur de 2 mm; un diamètre > 5.0 cm est un avévrysme.
En cas de rupture d'anévrisme du cerveau, les symptômes ressemblent à ceux d'un AVC avec maux de tête intenses, troubles de la vision, paralysie partielle, troubles de l'élocution, etc. Les ruptures des anévrismes de l'aorte produisent souvent des hémorragies importantes avec perte de connaissance et décès rapide.
Vivre avec un anévrisme intracrânien
Un patient porteur d'un anévrisme cérébral non traité nécessitera une surveillance régulière, son cadre de vie demeurera normal. La plupart des anévrismes restent stables, en effet 50 à 80 % des anévrismes de petite taille ne se rompront pas1.
Le traitement curatif des anévrismes de l'aorte abdominale (AAA) est soit chirurgical (traitement de référence), soit endovasculaire. Il consiste en la mise à plat chirurgicale de l'AAA (après ouverture du sac anévrismal) et en la mise en place d'une prothèse tubulaire synthétique aortique.
Les élévations subites de la pression en cas de stress, d'orgasme ou d'exercice physique intense peuvent servir de déclencheur. Entre 2 et 4% de la population serait porteuse d'un anévrisme cérébral, selon plusieurs études.
Le traitement chirurgical consiste le plus souvent à supprimer l'anévrisme et à implanter une prothèse de l'aorte (éventuellement en forme de Y), soit par chirurgie classique, soit en passant une sonde dans une artère jusqu'au lieu de l'anévrisme.
L'évolution naturelle de l'anévrisme se fait vers une augmentation de son calibre; c'est-à-dire qu'à terme, tout anévrisme est menacé de rupture. Plus l'anévrisme est grand, plus ce risque est élevé, raison pour laquelle une surveillance régulière de sa taille est importante.
L'anévrisme peut être détecté lors d'une radiographie thoracique ou d'une tomodensitométrie (TDM) réalisée pour une autre raison. transœsophagienne (un type d'échographie dans laquelle une sonde d'échographie est introduite dans l'œsophage par la bouche) est utilisée pour déterminer la taille précise de l'anévrisme.
"Des douleurs, des compressions des organes de voisinage, un gonflement des jambes… peuvent être des symptômes d'un dysfonctionnement de l'aorte. Les autres symptômes sont beaucoup plus rares. D'ailleurs dans 90 % des cas, l'anévrisme est asymptomatique."
L'anévrisme est une dilatation anormale localisée de la paroi de l'artère. Il peut mesurer jusqu'à plusieurs centimètres de diamètre.
Lorsque l'anévrisme se développe dans le cerveau, certains symptômes peuvent faire soupçonner son existence : maux de tête inhabituels. fatigue. troubles de l'équilibre, de l'audition, de la vision ou paralysies partielles.
Un anévrisme aortique ne devrait être opéré que par des spécialistes expérimentés en chirurgie vasculaire, thoracique ou cardiaque.
L'intervention chirurgicale est indiquée en urgence en cas de dissection aiguë de l'aorte ascendante ou de rupture dans le péricarde (tamponnade aiguë). La chirurgie élective de l'aorte ascendante est associée à taux de mortalité consi- dérablement plus faible (5 %) qu'une intervention d'urgence.