Le chaînage vertical doit être réalisé au moins dans les angles sortants et rentrants des murs porteurs. Lorsque le bâtiment comporte des joints de fractionnement, préconisés par les règles parasismiques, le chaînage vertical doit être mis en place de part et d'autre de ces joints.
Les chaînages verticaux doivent être positionnés : (c) au bord libre de chaque élément de mur ; (d) de part et d'autre des ouvertures de surface supérieur à 1,5 m² ; (e) à chaque intersection de murs lorsqu'un chaînage est distant de plus de 1,5 m ; (f) avec un espacement maximal de 5 m ; (g) dans les angles saillants ...
Chaînage et zones sismiques
Plus précisément, ils doivent être réalisés notamment au bord de chaque ouverture de la construction, à l'intérieur du mur lorsque l'espacement entre les chaînages est supérieur à 5 mètres, ou encore à chaque intersection de murs.
Le chaînage vertical permet d'assurer la stabilité et la solidité d'une construction, grâce à ses différentes liaisons avec le chaînage horizontal notamment. La pose d'un chaînage vertical permet ainsi d'éviter le soulèvement des angles des planchers à cause de variations thermiques (effet pagode).
Dès lors qu'un mur en parpaings est construit, il faut automatiquement lui prévoir un chaînage vertical. En pratique, le chaînage vertical correspond à des poteaux raidisseurs. Il faudra au moins 4 chaînages verticaux avec les angles de mur. C'est le minimum requis.
Le chaînage vertical est un élément de renfort intégré dans les murs. Il est réalisé en béton armé, c'est-à-dire qu'il est constitué d'aciers longitudinaux enrobés dans du béton ou intégrés à des éléments de maçonnerie (comme des briques ou des parpaings d'agglomérés).
Conseil n°1 : choisir la bonne épaisseur
En général, un joint de mortier de 1 cm d'épaisseur est convenable. Toutefois, certains préfèrent mettre une épaisseur de ~2 cm.
Le chaînage horizontal est une obligation
Le chaînage horizontal doit être réalisé aussi bien pour les murs en maçonnerie (en blocs de béton ou en briques de terre cuite) que pour les murs en béton armé (murs banchés).
Il est nécessaire de prévoir un chaînage vertical à chaque extrémité du mur ainsi que des chaînages verticaux intermédiaires : généralement tous les 3mètres pour un mur de 1,80m à 2m de hauteur.
Le ferraillage d'un linteau de 3 m peut être constitué de deux carrés de 8×8 ou de 10×10 en diamètre 10 que l'on raccorde entre eux.
Chaînages horizontaux
Ils sont en béton armé et doivent régner sur les 3/5 de l'épaisseur des murs (supérieur ou égale à 30 cm) et au 2/3 de l'épaisseur des murs des autres parois. La hauteur du chaînage horizontal en façade ne doit pas excéder l'épaisseur de la dalle dont il est associé.
Définition de la longrine
La longrine est régulièrement associée au chaînage. Toutefois, ce dernier permet de créer une liaison mécanique pour augmenter la résistance d'une partie de l'ossature. Le chaînage est également sollicité pour empêcher la désunion ou encore son écartement.
Le chainage est un renfort d'acier qui est placé en périphérie d'une construction. Il existe deux type de chainages : le chainage horizontal et le chainage vertical.
Pour une maison individuelle, la semelle doit être correctement dimensionnée avec une hauteur minimale de 25 cm et une largeur d'au moins 50 cm. Pour le ferraillage des semelles filantes sur une zone non sismique, un sol peu compressible et homogène, le DTU 13.1 préconise des chaînages de section minimale de 1,6 cm².
Elle est adaptée aux terrains suffisamment porteurs, lorsque le sol de résistant est situé à moins de 3 mètres de profondeur. Elle est peu profonde et est idéale pour reprendre des descentes de charge non concentrées des constructions légères (fondation pour la construction d'une maison par exemple).
Pour réaliser un coffrage vertical, vous aurez besoin de 2 tasseaux qui se placeront chacun d'un côté de la tuyauterie. Pour faire un coffrage horizontal proche du sol, vous pouvez vous contenter d'un seul tasseau mural. Vous éviterez ainsi de percer le sol pour y fixer un second tasseau.
Le poids et la taille de votre mur en parpaings.
Généralement, les fondations d'un mur en parpaings de 2 m sont profondes d'environ 20 à 30 cm.
Votre mur y compris le chaperon lorsqu'il existe (haut du mur en forme de toit) doit respecter une hauteur minimum de 2,60 mètres. la loi ne prévoit pas de hauteur maximale .
Cette dernière dépend de votre région, et se situe en moyenne entre 50 et 90 centimètres.
Pour un muret solide, prévoyez au minimum des fondations de 30 cm d'épaisseur sur 40 cm de largeur. Certains conseillent parfois de réaliser des fondations moins profondes ou moins larges pour les murets ne petite dimension, mais mieux vaut ne prendre aucun risque.
Dans le cas de figure où le mur mesure 3 mètres de haut, il faut mettre en place une fondation, c'est-à-dire une semelle filante de type 15-35 en 8 ou en 10 en fonction du terrain puis couler ensuite entre 35 et 40 cm de béton.
Aucune ferraille ne doit être positionnée à moins de 3 cm du bord de l'ouvrage (fondation, linteau, etc.). Pour les petits murets (moins de 60cm de haut), le ferraillage peut ne pas être nécessaire, sauf pour la fondation. Par contre il est indispensable dans le cas de murs de plus d'1 mètre de haut.
Pour les murets dépassant 60 cm de hauteur, il conviendra d'effectuer un ferraillage des fondations et de couler du béton à l'intérieur pour stabiliser votre mur. Toute fondation doit obligatoirement être ferraillé avec de la SC35 pour longrine-fondation.
La construction d'un mur en parpaings se fait rapidement lorsque l'on a la technique. Un maçon mettra une journée de 8 heures pour monter un mur d'environ 20 m2.
On met en place le premier rang d'agglo. Pour cela, on commence par les extrémités. Lorsqu'on pose le/les premier(s) parpaing(s), on utilise un fil a plomb pour vérifier l'équerrage des agglos. Une fois qu'on a posé les deux parpaings des extrémités, on tend un cordeau très fin pour aligner les blocs.