L'absurde prend sa source dans la Seconde Guerre mondiale, qui laisse les hommes désemparés quant au sens de leur existence. Il se caractérise par le sentiment d'être étranger au monde et par le constat de l'absurdité de la condition humaine.
Conception du monde qu'on trouve chez Jean-Paul Sartre et Albert Camus et qui affirme que le monde n'a pas de signification. (Elle s'exprime dans un théâtre de l'incommunicabilité [Beckett, Ionesco, Gombrowicz], substitut moderne du tragique classique.)
Le but du théâtre de l'absurde n'est ni de transmettre des informations, ni de présenter les problèmes ou destins de personnages : il ne repose pas sur l'imitation de la réalité (la mimésis d'Aristote). Son but est de présenter la situation fondamentale, particulière, d'un individu englué dans l'absurdité du monde.
Eugène Ionesco (1909-1994), Académicien, membre du Collège de Pataphysique, révolutionne l'art dramatique. Chef de file du théâtre de l'absurde, son oeuvre qui voit s'effondrer le langage, exprime un sentiment de vide métaphysique.
Étymologie. (Date à préciser) Du latin absurdus (« discordant, absurde »), à rapprocher de sourd.
La littérature de l'absurde, née pendant la Seconde Guerre mondiale, illustre le désarroi de l'Homme, comme étranger face à un monde et à une existence dont il ne saisit plus le sens. Cette notion, qui produit un effet de non-sens, est souvent utilisée pour désigner un certain type de littérature.
Selon Camus, il y a à tirer de l'absurde trois conséquences : la révolte, la liberté et la passion. Le refus du suicide, c'est l'exaltation de la vie, la passion de l'homme absurde, qui n'abdique pas, mais se révolte.
L'absurde prend sa source dans la Seconde Guerre mondiale, qui laisse les hommes désemparés quant au sens de leur existence. Il se caractérise par le sentiment d'être étranger au monde et par le constat de l'absurdité de la condition humaine.
déraisonnable, incohérent, illogique.
aberrant, abracadabrant, contradictoire, à dormir debout, faux, fou, illogique, inadmissible, incohérent, inconséquent, incroyable, inepte, injustifié, irrationnel, irréaliste, irréfléchi, paradoxal, sans queue ni tête, ubuesque.
Incapable de donner un sens à sa vie – ni signification ni direction –, il éprouve l'absurde de son existence, sans pour autant le penser consciemment, lucidement. C'est en ce sens qu'il est un étranger radical, parce que son étrangeté trouve en lui-même sa source, sans jamais être nommée ni, par suite, dépassée.
Qui est contraire à la raison, au sens commun, qui est aberrant, insensé : Ce raisonnement absurde aboutit à un non-sens. Il est absurde de croire aux revenants. 2. Qui parle ou agit d'une manière déraisonnable : Vous êtes absurde de vous obstiner.
Dans la littérature, l'absurde illustre le désarroi de l'homme qui devient étranger à la société qui l'entoure et à une existence dont il ne saisit plus le sens. C'est ce que démontre Camus dans L'Etranger, un des romans les plus connus traitant de l'absurde.
Apparu à l'époque de la Deuxième Guerre mondiale, ce genre théâtral marque une rupture nette avec le théâtre classique. Les dramaturges de l'absurde rejettent les conventions classiques comme l'intrigue, la psychologie des personnages voire même la structure du langage.
Qu'est-ce que l'absurde selon Camus ? Lorsque Camus parle de l'absurde, il fait référence à l'absurdité de la condition humaine. Selon Camus, l'homme cherche toujours un sens au monde, un sens à son existence sur terre, un sens à ses actions. Or le monde dans lequel nous vivons n'a pas de sens.
Selon l'accusation, en effet, Meursault a bien tué l'Arabe de façon préméditée, justement parce qu'il a pu tuer symboliquement sa mère.
Dans le langage courant, le mot “absurde” désigne ce qui n'a pas de sens (par exemple, une décision absurde). Ce concept a été défini par Camus dans Le Mythe de Sisyphe (1942), repris dans L'Etranger (1942), puis au théâtre dans Caligula et Le Malentendu (1944).
Pour les auteurs de l'absurde, l'existence est dépourvue de sens et l'homme est condamné à répéter incessamment les mêmes gestes, à accomplir les mêmes actions. Pour montrer concrètement l'absurdité de l'existence, les auteurs proposent des intrigues qui manquent de cohérence, des situations qui parfois n'évoluent pas.
Dans le célèbre roman d'Albert Camus 'L'étranger', le héros, qui s'appelle Meursault, porte ce nom par rapport au soleil et à la mort (on peut le décomposer en 2 mots : Mort et Soleil). En effet, durant l'enterrement de sa mère, le soleil y joue un rôle important, tout comme lors du meurtre de l'arabe sur la plage.
En outre, Meursault est honnête et voit le monde sans artifice, cru, sans mensonges ni subjectivité. Il est modeste et même courageux, tandis qu'on ne sait presque rien des autres personnages.
Une question est absurde quand elle révèle quelque chose qui ne semble pas relever de la logique et semble mettre en évidence une contradiction du monde. Cela peut provoquer un malaise, un rire, de l'indifférence, ou de la réflexion. La réponse peut être absurde également ou pas. On ne peut faire de généralité.
1. Caractère d'un comportement, d'un acte qui est sot. 2. Action ou parole stupide : Dire des inepties.
Caractère de ce qui manque de logique, de ce qui est absurde. Chose, propos ou comportement inepte.
Inepte adj. = stupide, absurde.