Épandre avant fauche ou après pâturage. Idéal : apport après le 1er pâturage en sortie d'hiver : les refus auront été nettoyés, le lisier ne collera pas aux feuilles. Attendre minimum trois semaines entre épandage et pâturage. Respecter un délai de trois semaines avant pâturage si nécessaire.
Sur prairies, la répartition de la dose annuelle se fait de fin janvier à mi-juin en apports fractionnés (50µN efficaces/ha). Il est intéressant de faire le premier apport d'azote sous forme de lisier. L'effet “azote”des lisiers est rapide, épandre 15 jours plus tôt qu'un apport d'ammonitrate.
L'épandage de lisier s'effectue avec un véhicule épandeur équipé d'une cuve contenant le purin liquide. Cet engin est appelé la tonne à lisier et est équipé : Soit d'une rampe basse dotée d'un système de régulation du débit de lisier, manuel ou hydraulique. Elle permet d'épandre uniformément le purin.
Contrairement au fumier, très utilisé au potager et au jardin d'agrément, le lisier est utilisé comme engrais organique en agriculture uniquement. Le lisier a une bonne valeur fertilisante, apportant au sol de l'azote, mais aussi du phosphore et du potassium sous une forme facilement assimilable par les végétaux.
Epandre les nutriments au bon moment
En effet, des résultats d'essais montrent que les cultures tirent mieux profit d'une application au printemps de N,P, K et S, car c'est à ce moment que les plantes ont le plus besoin de ces éléments essentiels, au bon démarrage de la végétation.
Ne pas mettre d'oignons, d'ails, d'échalotes et de carottes sur les parcelles ayant reçu du fumier… En revanche, les légumes gourmands qui ont un cycle long apprécieront. Ce sont les courges, les concombres, les courgettes, ainsi que les melons, les tomates et, bien sûr, les choux.
Le lisier et les effluents sont riches en éléments minéraux qui contribuent à fertiliser la terre et à améliorer la croissance des productions, mais ils limitent aussi les risques d'érosion des sols. Avant d'épandre sur les sols, il est important de collecter les matières et de les stocker.
Vu sa texture liquide, le lisier peut aussi être épandu en postlevée de la culture, au moment où les plantes viennent d'émerger du sol et sont à même d'y puiser les éléments fertilisants. À titre indicatif, une dose moyenne de 30 tonnes de lisier par hectare correspond à environ 3 mm de pluie sur la même superficie.
Le lisier est un mélange de déjections d'animaux d'élevage et d'eau dans lequel domine l'élément liquide. Il peut aussi contenir des résidus de litière en faible quantité. Le fumier est lui essentiellement solide, constitué de déjections et de litière en grande quantité.
L'épandage se réalise en automne, voire au début de l'hiver. Le fumier de cheval est un matériau léger et chaud. Il est donc parfait pour les sols argileux, compacts et humides, qu'il va alléger et réchauffer.
Le sol doit être relativement humide et réchauffé pour que la biologie du sol soit active et capable de dégrader le fumier épandu. Bien souvent, la période correspondant à ces critères se situe entre octobre et novembre.
L'épandage direct est couramment pratiqué dans l'agriculture, en particulier pour la fertilisation des champs. Cette pratique doit cependant être menée de manière sécurisée pour ne pas avoir d'effets nuisibles sur la santé et l'environnement.
Pesticides : l'épandage interdit à moins de 5 mètres d'une habitation dès 2020. Le gouvernement a tranché : les distances minimales d'épandage des pesticides seront fixées à 5 et 10 mètres des habitations, selon les types de cultures.
Ce calendrier définit les périodes d'interdiction d'épandage des fertilisants azotés pour l'ensemble des Zones Vulnérables. Ces périodes sont plus étendues pour les parcelles situées dans les Zones d'Actions Renforcées (ZAR) et dans les bassins versants de la Sélune et du Couesnon (sud Manche).
Pour couvrir les besoins d'entretien d'une prairie naturelle moyenne, produisant 6 tonnes de MS/ha, il faut apporter 15 à 20 tonnes de fumier ou compost/ha. Les unités d'azote N apportées sont sous forme organique à libération progressive.
Contrairement au lisier qui contient près de 10 % de matières sèches, le purin possède un maximum de 5 % de matières solides, ce qui peut en faire un support adapté pour la macération de substances (plantes, algues) utilisées en agriculture biologique ou régénératrice.
Le purin d'ortie concentré (à diluer 10 fois) serait donc un engrais NPK 0,175 - * - 0,038.
Le purin d'ortie, c'est quoi ? :
Le purin d'ortie est un engrais puissant, il est aussi utilisé comme anti-parasites. En outre, c'est un produit BIO qui peut venir en remplacement des produits chimiques du commerce.
Il est établi depuis plusieurs années que le meilleur compromis correspond à la date où les températures cumulées depuis le 1er janvier atteignent 200°C. Ce cumul est souvent atteint début février en zone océanique, et un mois plus tard en zone continentale.
Sur le papier, le mécanisme est parfait : les déjections de porc amendent les sols, alourdissent les terres légères, fournissent surtout à l'agriculteur un engrais naturel. Toutefois, la concentration de l'élevage breton pose d'insolubles problèmes de surface.
Le lisier (déjections des porcs) et le fumier (déjections et paille) sont des engrais naturels contenant les principaux éléments nutritifs dont une plante a besoin pour se développer. Leur épandage permet de fertiliser les cultures et est l'alternative naturelle à l'utilisation d'engrais chimiques.
Les coquilles d'œufs broyées le plus finement possible et le marc de café (ce qui reste dans le filtre) sont mélangés et introduits dans le sol au pied des plants de tomates. Le calcium des œufs est essentiel au développement des fruits et le café fournit de l'azote.
1 - Le fumier de cheval
Au printemps, bien composté, il pourra être étalé au potager, y libérant progressivement ses ressources en potassium et azote. Il sera également utilisé en paillage au pied des plantations les plus gourmandes (cucurbitacées, tomates).
Le fumier de mouton
Il est plus riche en matières organiques que le fumier de bovin.