Interrogée par: Anastasie Le Delannoy | Dernière mise à
jour: 12. Oktober 2022 Notation: 4.4 sur 5
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Refuser d'aller où on ne veut pas, affirmer ses choix, se faire respecter, ne pas céder aux pressions... Pour tout cela, il faut oser "dire non", que ce soit à des copains, des parents, des collègues, des profs ou d'autres encore.
Si vous vous sentez déjà dépassé, accepter de faire une chose de plus pourrait avoir des conséquences négatives sur votre travail en cours, sur votre bienêtre mental et physique et sur vos relations sociales.
L'art de savoir dire « non » induit la connaissance et l'estime de soi. En refusant la demande de son interlocuteur, le manager ou le collaborateur montre qu'il a conscience de la valeur d'un engagement.
Apprenez à mettre les formes, mais tenez bon si votre interlocuteur insiste. Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
La peur de dire non est liée à une image négative de soi. La peur de dire non repose dans un premier temps sur un « socle affectif » instable. Par ailleurs, il est fréquent que la personne qui ne sait pas dire non, ne sache même pas ce qu'elle veut ou qu'elles sont ses envies ou désirs.
Formuler un refus devient ainsi un moyen d'affirmer son existence et sa personnalité. En exprimant un « non » clair, on exprime également ses valeurs, on se fait respecter.
Contentez-vous de dire « Non, je ne peux pas » ou « Non, je ne veux pas ». En justifiant de suite votre refus, vous pouvez compliquer la situation, vous emmêler les pinceaux et vous mettre tout seul dans l'embarras. De plus des justifications à outrance entraînent la méfiance. Mieux vaut rester concis donc.
Il faut oser s'affirmer, parler en terme de Je. Si on doit absolument parler de ce que l'autre a fait qui nous a déplu, il faut parler du comportement de l'autre et non de sa personne. Il y a toujours façon de s'affirmer de façon délicate, pas comme un bulldozer.
Vous devez assumer votre non et pour cela, le dire en face à face. Bannissez le mail et répondez lorsque vous êtes seul(e) avec la personne et mettez-vous dans une posture d'égal(e) à égal(e). Pas question que l'un soit assis et l'autre debout.
Pour beaucoup de personnes, rien n'est plus difficle que de dire non. Marie-Laurence de Bellefroid, psychothérapeute, nous dit pourquoi il est important d'oser le faire. Publié: 13 mai 2021 à 10h03 Temps de lecture: 5 min Partage : Ce sont trois lettres que beaucoup de personnes redoutent.
Soyez honnête au sujet de vos sentiments. Essayez de dire quelque chose comme ceci : « Je dois rejeter quelqu'un et cette situation me rend nerveuse. » ... Donnez priorité à vos sentiments.
Ne dites pas « oui » juste parce que vous ne voulez pas dire « non ». ...
Et pourquoi est-ce qu'on endosse cette « culpabilité malsaine » ? Plusieurs raisons possibles. 1/ Des personnes qui nous manipulent en nous culpabilisant, ou en se victimisant pour qu'on se culpabilise par effet de balancier. 2/ Un besoin de se rassurer contre l'impuissance.
Prendre le temps de répondre. Avant de donner votre réponse (positive ou négative), prenez le temps de réfléchir à la demande, que ce soit pendant quelques minutes ou quelques heures. ...
Ne lui donnez pas de faux espoirs. Dites quelque chose comme ceci : « je suis désolée, mais je n'ai aucun intérêt romantique pour vous. Je sais que votre âme sœur vous attend quelque part. ... Dites-lui juste non.
N'inventez pas des excuses et ne ressentez pas le besoin de mentir. ...
"Merci d'avoir pensé à moi. J'aurais adoré être là mais je ne peux pas." "J'aurais bien aimé mais j'ai un empêchement." "J'ai déjà quelque chose de prévu ce jour-là/ce soir-là/ce week-end là." "Tant pis pour moi, je vais rater une super soirée!" "Merci d'avoir pensé à moi.
Donnez-lui les vraies raisons de votre rejet, mais ne l'accusez pas. ...
Au lieu de lui dire : « je ne peux pas passer mes journées avec un flemmard bordélique qui ne fait rien de sa vie », dites-lui plutôt : « je suis le genre de personne qui a besoin d'ordre et de structure dans sa vie. »
C'est avancer dans la connaissance de soi. Savoir dire non, c'est encore ne pas procrastiner. C'est ne pas dire » peut-être », ni « plus tard », ni « on verra », ni « pourquoi pas », ni « on en reparle » ; c'est ne pas mentir, et surtout ne pas se mentir à soi-même. C'est apprendre à ne pas avoir peur.