Un certain nombre de conditions découlent alors de ce principe de finalité quant aux modalités de la désobéissance. Tout d'abord, la désobéissance à la loi ne doit intervenir qu'en dernier recours, une fois épuisés tous les moyens légaux de faire valoir une revendication, une contestation.
Son objectif est d'obtenir un changement dans la législation. Elle se justifie en se prévalant d'un principe supérieur à la loi qu'elle veut modifier. Cela peut être l'intérêt général, la défense de l'environnement, les droits de l'homme… Refuser d'obéir doit être un acte revendicatif, pour cela il doit être public.
Deux causes qui motivent aujourd'hui les actes de désobéissance civile viennent immédiatement en tête : celle du droit des étrangers (aide et accueil des clandestins, combat contre les expulsions, refus de la délation, opposition aux arrestations, etc.) ; et celle de l'extension des droits et libertés des individus.
Conclusion. L'obéissance à l'État ne doit pas être inconditionnelle. Certes, elle est une condition nécessaire de l'ordre. Mais l'ordre doit être bousculé quand il est le faux nez de l'oppression et des injustices.
La contrainte supprime la liberté de celui sur qui elle s'exerce, l'obligation l'implique. Seul un être libre peut se sentir « obligé » c'est-à-dire tenu intérieurement d'obéir. L'obéissance au droit s'effectue donc par consentement intérieur, la soumission à la force par contrainte physique ou psychologique.
Le refus d'obéir ne doit pas être interprété comme une attitude de défi ou d'opposition. Les tout-petits répètent leurs actions pour perfectionner leurs nouvelles habiletés. Ils s'exercent avec persévérance. Ils le font aussi par besoin d'indépendance et parce qu'ils comprennent encore mal les consignes.
En effet, la désobéissance civile est souvent punie avec une sévérité disproportionnée par rapport au préjudice social produit par l'action de désobéissance : on impose des peines équivalentes à celles associées à des conduites considérées comme plus nuisibles et plus graves, et même avec des conduites constituant d' ...
La désobéissance civile devient un devoir pour tous ceux qui sont soucieux de la dignité humaine, qui ne veulent pas collaborer avec l'injustice et qui cherchent, en enfreignant la loi, à enrayer la machine qui produit l'oppression.
Il est juste de désobéir à une loi qui ne respecte pas les droits de l'Homme et « les convictions de la conscience ». Elles doivent être véritablement justes et équitables dans une optique d'égalité devant la loi mais aussi de justice économique et sociale pour être digne d'être respectées.
À première vue, le savoir s'oppose à la croyance : savoir, c'est affirmer une vérité en s'appuyant sur des preuves objectives, des démonstrations, des raisonnements… alors que la croyance repose davantage sur la conviction intime, sur une forme d'intuition non réfléchie.
Civil vient du latin civilis, dans le sens opposé à criminalis. Selon Jean-Marie Muller, « la désobéissance est « civile » en ce sens qu'elle n'est pas « criminelle », c'est-à-dire qu'elle respecte les principes, les règles et les exigences de la « civilité » ».
La désobéissance civile est souvent tenue pour une forme d'action politique inoffensive. Et il est vrai qu'elle connaît de sérieuses limites. La première tient à la faiblesse de mouvements qui n'ont, généralement, pas de relais de pouvoir et se décident hors (voire contre) les organisations politiques établies.
L'obéissance (ou soumission à l'autorité) est l'une des formes de l'influence sociale. En psychologie sociale, il est question d'obéissance lorsqu'un individu adopte un comportement différent parce qu'un autre individu, perçu comme une source d'autorité, le lui demande/impose.
Étymologie de « désobéissance »
préfixe, et obéissance. Composé du préfixe dés- et de obéissance.
Se faire obéir, c'est fixer des limites, établir des règles et les faire respecter. Parfois, cela signifie également mettre ses enfants en sécurité. L'obéissance des enfants permet de leur faire comprendre la présence d'une hiérarchie dans la société.
L'insubordination est l'attitude d'une personne qui consiste à refuser partiellement ou totalement la subordination à l'égard de quelqu'un. Une insubordination est un acte de manquement à la subordination, un défaut de subordination, un refus de se soumettre à une autorité, une désobéissance.
Ce refus de l'autorité peut également être lié à notre scolarité ou à notre culture. Ne pas supporter l'autorité adulte reflète ainsi notre passé. Mais craindre l'autorité vient aussi de notre personnalité et de notre tempérament : certains sont plus rebelles que d'autres dans l'âme, et ce, depuis tout petit.
Il est plus efficace de demander clairement à l'enfant d'arrêter son comportement inadéquat et ensuite de lui laisser quelques secondes pour qu'il fasse ce qui lui a été demandé, en comptant jusqu'à 3 à vitesse constante sans utiliser les 2 et demi, 2 et trois quarts… Si rien ne se produit, l'enfant est mis en retrait.
Respirez. Respirez profondément et focalisez votre concentration sur votre respiration (en comptant les secondes, ou en vous disant « calme toi et respire »). Ceci diminuera la tension émotionnelle que vous ressentez et focalisera votre attention sur votre corps, plutôt que sur ce qui a provoqué votre agacement.
Obéir, c'est alors se comporter en toute intelligence tout en conservant une certaine liberté car l'acte d'obéissance est volontaire contrairement à l'acte soumis qui s'effectue par obligation.