Quand consulter ? Les signes suivants doivent inciter à consulter : impériosité (envies pressantes d'uriner) parfois accompagnée de fuites d'urine; augmentation de fréquence des mictions et/ ou apparition de mictions nocturnes (ou augmentation de leur fréquence);
Quels sont les examens clés? Une prise de sang permet de connaître le taux d'une protéine naturellement produite par la prostate, l'antigène spécifique de la prostate ou PSA. Une élévation de ce taux par rapport aux valeurs normales (inférieures à 4 ng/ml) peut être le signe d'une anomalie.
Si votre risque d'avoir le cancer de la prostate est moyen, pensez à passer le test à partir de 50 ans. Si votre risque d'avoir le cancer de la prostate est élevé, pensez à passer le test à partir de 45 ans.
Une hématurie, présence de sang dans les urines, est également un symptôme précoce du cancer de la prostate, ainsi que des tumeurs de la vessie ou des reins (bien plus rares). La présence de sang dans le sperme est également évocatrice d'un cancer de la prostate.
La prostate joue un rôle dans la sexualité, mais uniquement dans l'éjaculation et la reproduction. Par contre, elle ne joue aucun rôle dans le phénomène d'érection. Elle est sous l'influence des hormones mâles (androgènes).
La douleur se développe dans le périnée, dans le bas du dos et souvent au niveau du pénis et des testicules. Par ailleurs, les hommes peuvent également ressentir le besoin d'uriner fréquemment et avec urgence et la miction peut provoquer une douleur ou une sensation de brûlure.
Les facteurs de risque du cancer de la prostate
L'âge : exceptionnel chez les hommes de moins de 50 ans (0,5% des cas), le cancer de la prostate touche principalement les plus de 70 ans (âge moyen au diagnostic 74 ans ; 45% diagnostiqués après 75 ans).
L'examen peut être effectué dans des positions différentes selon le spécialiste consulté. Le patient peut être allongé sur le côté gauche, cuisses repliées, plus rarement en position genu-pectorale, c'est-à-dire à genou sur la table d'examen et penché en avant. Il peut aussi être allongé sur le dos, jambes repliées.
Il faut éviter toutes les boissons sucrées et les boissons alcoolisées, sources d'obésité et d'addiction. L'alcool inhibe la sécrétion d'hormone antidiurétique et favorise ainsi la poursuite de l'intoxication.
Dans la plupart des cas, le cancer de la prostate est une tumeur qui évolue lentement et qui n'entraine pas de symptômes. Seuls les cancers métastatiques entrainent douleurs osseuses, compression neurologique, fractures osseuses, perte de poids et/ou fatigue.
Inflammation chronique de la prostate, la prostatite chronique peut survenir après une prostatite aigüe mal soignée ou s'installer insidieusement, à bas bruit. Sans danger au sens médical du terme, elle provoque des douleurs et des troubles urinaires.
Si l'examen est effectué pour un dépistage, un résultat inférieur à 4 ng/ml est considéré comme une valeur normale. Si le taux est supérieur à 4 ng/ml, il existe un risque de cancer et d'autres examens sont nécessaires pour confirmer ou infirmer le diagnostic.
Elle est de l'ordre de 4 ng/mL de sang. Le taux normal de PSA varie en fonction de l'âge du patient: il est de 2,5 ng/mL pour les hommes de moins de 50 ans, de 3, 5 ng/mL pour les hommes âgés de 50 à 60 ans et de 4, 5 ng/mL pour les hommes âgés de 60 à 70 ans.
Cette technique permet au médecin d'évaluer le volume de la prostate et de détecter visuellement les zones suspectes afin d'y orienter l'aiguille à biopsier. Cet examen est souvent peu douloureux et est réalisé le plus souvent en consultation.
La prostatite se soigne par un traitement antibiotique (pendant 4 semaines) souvent associé à un anti-inflammatoire (pendant 6 jours). Pour l'adénome, le traitement est fonction du trouble urinaire. Si le patient est peu gêné, un traitement médicamenteux à base de permixon (un dérivé de plantes) sera prescrit.
Si on considère les patients qui, dix ans après la prostatectomie, ont un taux de PSA se maintenant à 0,4 ng/ml ou en dessous, 40 % d'entre eux vivent avec ce taux parfaitement satisfaisant. En ce qui concerne des patients en vie après dix ans, présentant un taux de PSA élevé, ils sont 75 à 80 % à toujours être en vie.
En effet, les canaux prostatiques s'ouvrent dans l'urètre (conduit qui relie la vessie à l'orifice urinaire par où l'on urine) et un reflux d'urine contaminée peut donc les infecter. Les contaminations lors de rapports sexuels (voir la fiche Infection sexuellement transmissible) sont rares.
L'inflammation de la prostate, ou prostatite, est pour beaucoup un sujet très sensible. Frissons de fièvre, abattement, douleurs dans les intestins, envies fréquentes d'uriner, douleurs lors de la miction, fuites urinaires par la suite : un homme sur trois a déjà rencontré ces symptômes désagréables.
Le mal de dos est fréquent et n'est pas toujours lié à la prostate. S'il y est lié, c'est du le plus souvent à la présence d'une tumeur et d'une compression des uretères par cette tumeur, ce qui cause une douleur qui irradie dans le bas du dos.
Des études sur des patients atteints de cancer de la prostate ont révélé que: jusqu'à 74 % des patients souffrent d'une fatigue associée à la maladie. la fatigue est associée à tous les traitements du cancer de la prostate.
Le chocolat contient de la caféine
Ingérée à forte quantité, la théobromine est susceptible d'augmenter les risques du cancer de la prostate chez les hommes. Elle agit aussi comme une drogue sur le corps et peut créer une action de dépendance.