Ainsi saler les routes permet de prévenir l'apparition du verglas lorsque les températures chutent ou de faire fondre les plaques de glaces. « Il y a une fine couche d'eau à la surface de la glace et le sel va donc se dissoudre dans cette fine couche.
La solution la plus répandue pour rendre les routes plus sûres, c'est le sel. La substance permet d'enrayer la transformation de l'eau en glace. La méthode est plutôt efficace : en principe, l'eau gèle à partir de 0 °C, mais le sel complique le processus, et plus il y en a, moins le liquide se solidifie rapidement.
Pourquoi met-on du sel sur les routes en hiver? Pour répondre simplement, le sel fait fondre la glace (qui est de l'eau sous forme solide), ce qui est bien pratique pour tous les usagers de la route.
En absorbant l'humidité de l'air et de la neige, le sel abaisse le point de congélation de l'eau jusqu'à ce que sa température soit égale à celle de la solution saline.
L'eau salée possède un point de fusion plus bas que celui de l'eau pure, c'est-à-dire que la température doit être plus froide pour qu'elle passe de la phase liquide à la phase solide.
Le sel abaisse le point de fusion de l'eau
Quand la saleuse répand le sel sur la route, celui-ci va se dissoudre dans la petite couche d'eau présente sous les roues. Petit à petit, l'eau va se réchauffer, même de quelques dixièmes de degré, et va ensuite faire fondre les couches plus profondes.
4g de sel sont nécessaires au bon fonctionnement de l'organisme : transmission des signaux nerveux, contraction musculaire et fonctionnement des reins en assurant une bonne hydratation. Le sel gouverne, avec le potassium, tout l'équilibre hydrique de l'organisme.
Le sel provoque un abaissement de la température de congélation. Quand la température descend en dessous de 0°C, l'eau salée reste liquide. Ce mélange mouille la neige qui tombe et la fait fondre. Cette technique est utilisable jusqu'à des températures ambiantes de -10°C environ.
Le sel de déneigement permet de sécuriser et dégager rapidement une zone enneigée ou verglacée, avant ou après une chute de neige. En effet, en abaissant le point de congélation de l'eau, le sel déverglaçant fait fondre la glace accumulée sur la chaussée.
L'idéal pour les propriétaires et les locataires est d'épandre du sel de déneigement avant les chutes de neige ou juste après la pointe de congélation du soir, lorsque les températures deviennent négatives. La quantité à épandre est un kilo de sel pour une trentaine de mètres carrés.
Lorsque l'eau se transforme en glace sous l'effet de la baisse de la température, les molécules H2O se lient entre elles. Si on ajoute du sel, les molécules de sel se faufilent entre les molécules d'eau et les empêchent de se lier. Résultat : en présence de sel, l'eau ne gèle plus à zéro degré.
Le chlore actif, après avoir détruit les bactéries et les micro-organismes de l'eau, se reconvertit naturellement en sel sous l'effet des UV. Il est préférable d'utiliser du sel raffiné compacté sous forme de pastilles qui se dissolvent progressivement et de façon homogène dans l'eau.
On utilise plusieurs types de sel sur les routes. Le chlorure de sodium, sous une forme proche de notre sel de table, est le plus fréquemment utilisé. Mais lorsque les températures sont particulièrement basses et s'installent durablement, les services de voiries ont aussi recours au chlorure de calcium.
Le sel peut avoir des répercussions négatives sur la végétation qui borde les routes. En effet, arbres, arbustes, plantes et herbes pourraient se détériorer si le sol et les eaux ont une teneur en sel trop élevée. Enfin, l'épandage du sel de déneigement attire les animaux aux abords des routes.
Si on mélange de la glace avec un sel, le sel se dissout alors qu'une partie de la glace fond dans l'eau ainsi formée. L'énergie requise pour la fonte et la dissolution est prélevée de l'environnement de telle sorte que tout le mélange refroidit. Suivant le type de sel, les températures atteintes vont jusqu'à -60 °C.
Et ça tombe bien : « Le sel est hygroscopique. Il absorbe les molécules d'eau de l'air » indique Nicolas Bruot. En réalité, c'est un film liquide qui se forme autour des grains et qui les dissout pour entrer à son tour en contact avec la glace. Celle-ci fond dans une solution d'eau salée liquide.
Il en existe de différents types sur le marché : Chlorure de sodium : c'est le plus couramment utilisé en Europe. Chlorure de calcium : c'est le deuxième sel pour le déneigement le plus utilisé en Europe.
Une poignée de sel de déneigement par mètre carré suffit généralement. Veillez à épandre le sel de manière uniforme sur toute la surface. Pour les grandes surfaces, l'épandage à la main peut être laborieux. Mieux vaut dans ce cas utiliser un chariot d'épandage.
La France a été confrontée à des épisodes neigeux où des tonnes de sel ont été répandues sur les routes pouvant avoir des effets sur la biodiversité, a alerté FNE. La fédération propose des alternatives (sable, copeaux de bois…) au salage chimique.
Aujourd'hui, on produit environ 240 millions de tonnes de sel par an dans le monde, dont 39 millions en Europe. Les principaux pays producteurs sont, par ordre, la Chine, les États-Unis, l'Allemagne, l'Inde et le Canada ; la France arrive au neuvième rang (données 2006).
La Chine a l'un des niveaux de consommation de sel les plus élevés au monde. Bien que cela ne soit pas vraiment une surprise - le salé étant une saveur plutôt privilégiée dans la gastronomie chinoise - des données précises pour confirmer ce genre d'intuition ont toujours été difficiles à obtenir.
Lorsqu'on a une alimentation trop riche en sel (alors qu'il n'en faudrait qu'entre 4 et 6 g par jour), l'eau s'accumule dans les tissus. Ces tissus, fortement concentrés en sel, attirent l'eau et la retiennent, ce qui empêche son élimination. Notre corps se met alors à gonfler.
Cependant, pour se dissoudre dans l'eau, le sel a besoin d'énergie, et va donc puiser la « chaleur » de la glace, qui va alors se refroidir. On appelle cela une réaction endothermique, c'est-à-dire que le sel absorbe de la chaleur pour se dissoudre, chaleur qu'il trouve dans la glace qui se refroidit.
Pour fondre du sel, et en admettant qu'il s'agisse bien de sel de cuisine (NaCl, chlorure de sodium, halite), il faut le chauffer jusqu'à exactement 801 °C (si on se trouve au bord de la mer, c'est-à-dire à une pression de 1 bar ou 1 atmosphère ou 1 hectopascal).