Aussi, le syndrome de Diogène est une négligence de l'hygiène corporelle, qui se traduit par un manque de propreté du sujet (Cheveux longs, sales et emmêlés, ongles longs et sales, odeur corporelle insupportable et repoussante …) Un déni total de son état, associé à une absence de toute honte.
Le syndrome de Diogène est une forme de trouble comportemental associant une tendance à l'accumulation d'objets (la syllogomanie), une négligence de l'hygiène corporelle et domestique et, le plus souvent, un isolement social prononcé sans la moindre nécessité de se plaindre de cette situation.
Un rapport malsain ou malveillant avec son propre corps peut s'exprimer de nombreuses manières : troubles du comportements alimentaire, mauvaise alimentation, hygiène de vie faible, surmenage, manque de confiance en soi, manque d'estime de soi, troubles du sommeil...
La syllogomanie est la maladie qui définit les accumulateurs compulsifs. Être attaché à certains objets, c'est normal. Mais avoir du mal à jeter quoi que ce soit peut relever de la maladie mentale.
Des facteurs environnementaux en cause
Le syndrome de Diogène serait lié à un traumatisme vécu au cours de la petite enfance. Après un long intervalle de vie, le processus de « diogénisation » peut se déclencher à l'occasion d'un événement difficile (séparation, deuil, changement de situation...).
Ce trouble peut toucher aussi les personnes âgées qui viennent de vivre un deuil (perte d'un conjoint de longue date, par exemple.) Chez presque tout le monde, le syndrome apparaît après un choc émotionnel important ou trouve sa source dans l'enfance.
La syllogomanie : Les personnes atteintes du syndrome de Diogène ont en général un rapport aux objets peu communs, se manifestant le plus souvent par l'accumulation ceux-ci soit parfaitement rangés, soit dans un désordre total, entraînant par la même occasion l'insalubrité de l'habitat.
manifestations physiques : accélération du rythme cardiaque (palpitations, tachycardie), pâleur, tremblements, transpiration, sensation de d'étouffement ou d'étranglement, douleurs thoraciques, nausées, vomissements, vertiges, maux de tête … signes comportementaux : prostration ou agitation sans but, déambulation …
On parle alors de syllogomanie qui consiste à accumuler de manière compulsive des objets. Mais au final peu de gens sont vraiment concernés par cette maladie (environ 5% de la population). Pour la majorité des gens, il existe d'autres raisons qui expliquent cette difficulté à jeter les objets inutiles.
Quand on ne se lave pas on accumule des saletés à sa surface, des infections et des tâches marrons apparaissent alors sur l'épiderme, les infections grattent et une fois la plaie formée des microbes si engouffrent.
Le syndrome de Diogène a été décrit en 1975 par Clark pour caractériser, chez la personne âgée, un trouble du comportement associant une négligence extrême de l'hygiène corporelle et domestique ainsi qu'une syllogomanie (accumulation d'objets hétéroclites) qui conduisent à des conditions de vie insalubres.
Les personnes atteintes de syllogomanie (thésaurisation pathologique) ont toujours une telle difficulté à jeter ou à se séparer de leurs biens que les objets s'accumulent et encombrent les espaces de vie au point de les rendre invivables.
Les réticences de la personne dépendante à être aidée pour sa toilette peuvent ainsi avoir plusieurs causes, variant selon la personne et souvent cumulées ou imbriquées : La pudeur. Le sentiment d'infantilisation. L'inconfort de la toilette, lié notamment à température de la pièce et/ou de l'eau.
« Le désordre est alors un signe de dépendance infantile, explique la psychologue Maryse Vaillant. De façon diffuse, on s'attend à ce que quelqu'un range derrière soi, gère l'intendance. »
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Lorsque l'on ouvre le Larousse, le premier sens de la folie est la démence, le dérèglement mental. Où se situe la frontière entre le comportement d'une personne marginale ou particulièrement exubérante et des troubles mentaux réels ? Les normes comportementales acceptables ne sont pas toujours faciles à définir.
adjectif. Qui persévère ; qui a de la persévérance. ➙ obstiné, opiniâtre, patient.
Les dermatologues peuvent conseiller de ne prendre une douche ou un bain qu'un jour sur deux, mais quand la peau est pathologique. Comme pour les enfants qui ont de l'eczéma ou de l'atopie. Pour résumer : une douche par jour, c'est bien MAIS avec un savon gras, et en se lavant avec la paume de la main.
Si vous ne vous lavez pas, il est certain que votre peau va devenir un terreau fertile qui permettra aux bactéries et aux champignons de se développer. Certaines zones, comme les zones génitales ou les aisselles, risqueraient d'être particulièrement touchées.
Fièvre, mal de tête, douleurs abdominales, vomissements, diarrhée ou constipation. Complications : troubles neurologiques, performations intestinales, infection généralisée.
Les raisons récurrentes invoquées pour expliquer le comportement qui consiste à “tout” garder sont : La peur d'en avoir besoin un jour (“ça peut toujours servir”). L'objet rassure et permet de ne pas manquer. L'objet permet donc de nourrir un besoin de contrôler le futur.
Besoin de se débarrasser de tout ce qui paraît inutile? Cette manie de tout jeter peut cacher un besoin de vide autour de soi, pas très bon pour le développement individuel. La psy explique. Il importe pour vous que tout s'évacue.
La logorrhée est un symptôme souvent présent dans les maladies psychiatriques et neurologiques chroniques. La personne ne se rend pas compte de son trouble, c'est pourquoi il est important de lui expliquer régulièrement ce qui lui arrive pour essayer de contenir son flux verbal.