Le guidonnage se produit généralement dans les phases d'accélération, lorsque l'appui de la roue avant est légèrement soulagé. Il résulte régulièrement d'un choc entre la surface du pneu et le sol, voire d'un choc au niveau du pneu arrière qui se répercute dans la direction de la moto.
Il convient donc en premier lieu d'inspecter les suspensions, de les faire réviser si besoin (changement d'huile, des joints ou des ressorts voire remplacer purement et simplement le ou les combinés amortisseurs arrière fatigués) et aussi de revoir les réglages.
Pour les motos (et les autres véhicules motorisés), l'angle de pivotement de la direction est appelé « angle de chasse » (ou rake) et est donné par rapport à la verticale ; un angle de chasse de 0° est vertical.
Choisir de bons pneus.
Cela paraît évident et c'est un poncif récurrent, mais les pneumatiques jouent un rôle prépondérant dans le comportement d'une moto, et donc dans son efficacité. De bons pneus pourront toujours compenser une moto approximative.
Idéalement, il faudrait se limiter à une hauteur de selle de 800 mm.
2 bars pour les motos 125 ; 2,2 bars pour les motos de moyenne cylindrée (500-600 cm3) ; 2,5 bars pour les grosses cylindrées.
En résumé : les coudes et épaules doivent être et rester en tout temps souples, avec les avant-bras parallèles au sol, le poignet dans le prolongement du bras. Les mains sont juste posées sur le guidon, sans le serrer, positionnées au plus près des cocottes, et non en bout de poignée.
Trouvez la position la plus confortable pour vous en ayant le dos droit, les épaules baissées et les poignets bien droits. Si lorsque vous empoignez le guidon vos poignets se cassent, surélevez-le ; si vos bras sont tendus, rapprochez-le. Si aucun réglage ne convient, songez à changer de guidon moto.
S'il tourne correctement donc un tour complet il n'est pas tordu. En revanche, si il se bloque à un moment, même en forcent légèrement ou s'il faut forcer pour le faire tourner, alors c'est que votre tube de fourche est tordu.
Une baisse de confort lors de la conduite
Si vous sentez votre confort de conduite baisser, c'est peut-être le signe d'un problème d'amortisseurs. Plus précisément si vous constatez que : Les chocs sont moins bien absorbés. La voiture rebondit beaucoup à chaque ralentisseur ou nid-de-poule.
L'effet gyroscopique
La vitesse de rotation d'une roue engendre un effet gyroscopique qui permet de maintenir la roue en équilibre. A partir de 35 km/h la moto tient en équilibre toute seule et son axe n'est plus modifiable. La moto ne se dirige plus mais s'incline.
Votre pied droit commande le frein arrière (pédale). Si vous tournez la poignée droite vers vous, vous accélérez automatiquement. Il faut tourner cette poignée délicatement. Un geste brusque avec la poignée d'accélération peut être très dangereux : vous risquez de faire une « roue arrière » involontaire.
Se redresser pour mieux conduire
En adaptant la hauteur du guidon à votre taille, votre dos se redresse naturellement.
Tournez d'abord dans un sens, puis dans l'autre. Régime constant, d'abord ralenti de première, puis un peu plus rapide. Jamais de freinage ni d'accélération, sauf en cas de perte d'équilibre, un petit coup de gaz pour revenir en ligne.
Le point essentiel est de rouler « serré en bas, relâché en haut ». Tout le bas du corps doit être au plus près de la moto : pieds, genoux, cuisses, bassin. Vous devez multiplier les points de contact avec la machine, la serrer entre vos jambes, pour mieux la sentir et influer sur elle.
Placez l'embout du tuyau de gonflage sur la valve. Vérifiez bien l'étanchéité de l'ensemble. Surveillez la pression apparaissant sur le manomètre. Ajoutez l'air par vagues successives en contrôlant systématiquement la pression indiquée sur le manomètre entre chaque influx.
En général, pour les pneus standard destinés à la piste, on recommande de les gonfler à 2,1 bar à l'avant et 1,9 bar à l'arrière à froid. Cependant, si votre moto est équipée de pneus basse pression, la recommandation n'est pas la même, on passe à 1,5 bar à froid à l'arrière, la pression à l'avant étant identique.
Globalement, pour un scooter 125, la pression est de 2 bars pour le pneu avant, et de 2,2 bars pour le pneu arrière. Pour un maxi-scooter (400 ou 500 cm3), la pression des pneus est légèrement plus élevée : 2,2 bars à l'avant, et 2,5 bars à l'arrière.
Bon nombre des 40/50 ans qui souhaitent reprendre la moto font le choix d'une grosse cylindrée mais ce n'est pas forcément le bon choix. Vous pouvez toujours reprendre avec une moyenne cylindrée comme un 600 CBF, un bandit 650 ou encore une MT-09 puis après quelques temps partir sur votre moto rêvée.
La moto Kawasaki Z900RS
Il est adéquat pour permettre au senior de faire de longs trajets à deux ou encore pour se balader. C'est un engin très sécurisé, qu'une personne âgée n'aura pas du mal à piloter. Mieux, elle est très polyvalente.
S'aider du repose-pied
Le réflexe naturel du motard, habitué à monter et descendre par la gauche de sa moto, sera donc de poser le pied gauche sur le repose-pied gauche, les deux mains sur le guidon, avec le guidon droit ou braqué vers la droite, en position d'accueil.
En déhanchant, le pilote rapproche le centre gravité de la moto vers l'intérieur du virage. Cette modification de l'équilibre permet, à vitesse égale, de passer le même virage avec une prise d'angle moins importante et donc en minimisant les risques de perte d'adhérence.