Expression renvoyant à une navigation en zigzag provoqué par un fort vent de face. Exemple : Marc le navigateur est obligé de tirer des bords car sinon le bateau ne pourrait avancer et on ne pourrait se rendre aux îles des Saintes.
Pour atteindre une destination qui se situe vers le vent, il faut avancer d'un côté puis de l'autre, toujours le plus près possible de vent. Changer de direction et passer les voiles d'un côté à l'autre en continuant d'aller vers le vent, c'est ce qu'on appelle un virement de bord.
La manœuvre pour louvoyer ou tirer un bord s'effectue en quelques étapes. Rapprocher le voilier le plus près du vent soit à 45°, le voilier navigue « au plus près » Les voiles sont pratiquement bordées dans l'axe du bateau afin que le vent ait un écoulement laminaire.
Pourquoi faire un empannage ? L'empannage se pratique quand nous sommes vent arrière et que nous voulons changer d'amure sans passer par le vent de face. C'est-à-dire que nous voulons changer de cap de façon à ce que le vent vienne du bord opposé au bord actuel.
Virement ou empannage ? Le virement est un changement d'amure en passant face au vent. L'empannage est aussi un changement d'amure, mais en passant par le vent arrière.
On vire de bord, en général, quand on remonte au vent, au louvoyage. Le principe est de passer le lit du vent pour modifier son cap, de 90 degrés environ, en passant par le vent debout. Après la manœuvre, le bateau est toujours au près, mais sur l'autre bord.
La solution consiste à choquer l'écoute et le hale-bas de grand-voile en grand et à « pomper » sur la barre pour abattre. Lorsque le bateau repart, veillez à vite compenser à la barre et à l'écoute sous peine de finir à l'abattée dans le mouvement inverse.
La navigation à voile rend heureux
La voile aide ainsi à éliminer le stress de la vie quotidienne et à garder l'esprit alerte : si vous décidez de louer un bateau en Crète, ne baissez jamais votre garde sur le bateau car vous ne devez pas oublier que la mer est imprévisible !
masc. MAR. À VOILES. Chacune des bandes horizontales d'une voile qu'on replie et qu'on serre sur la vergue au moyen de garcettes pour diminuer la surface de la voilure pendant le mauvais temps.
C'est pour cette raison que la mode est aux doubles barres à roue (une à tribord et une à bâbord). Elles permettent de libérer l'accès à la mer et facilitent la circulation du cockpit (en étant renvoyées vers l'arrière) .
Avant, les bateaux ne pouvaient avancer qu'en se laissant pousser par le vent arrière. De ce fait, ils ne se déplaçaient que dans le sens des vents dominants, ce qui limitait leur autonomie. Aujourd'hui, les voiliers modernes peuvent remonter contre le vent et donc aller où ils le souhaitent.
Petit largue ; c'est l'allure la plus rapide car elle conjugue trainée et portance. Au travers : C'est un juste milieu entre les réglages B et C. Les voiles se règlent l'une après l'autre.
Comment les bateaux avance face au vent ? En ralentissant le débit, une surpression est créée qui gonfle la voile. Ces différences de pression entre les deux côtés de la voile créent une force de poussée (flèche verte) qui tire le voilier vers l'avant.
Empanner consiste à passer d'un bord sur l'autre avec le vent dans le dos. Comme pour le virement de bord, les voiles vont donc changer de côté. Dans un empannage, le vent va cueillir la grand-voile par l'arrière et accélérer le passage de la bôme d'un bord sur l'autre, parfois violemment.
Quand est-ce qu'on va vouloir faire un empannage ? On empanne lorsqu'on veut atteindre un point sous le vent, c'est-à-dire qu'il reçoit le vent après nous. Ce qu'on va privilégier, c'est de continuer à une allure de grand largue. On a ainsi plus de vitesse et de stabilité de route.
Traditionnellement, les voiles sont de couleur rouge ocre. Cette couleur est due au mélange de suif et d'écorces de pin broyées utilisé pour les tanner. On dit aussi rouge cachou, les fruits (cosses) de certains acacias d'Inde pouvaient être utilisés.
Le mot voile, en français, possède deux significations que le genre grammatical permet de distinguer : au féminin, la voile est un élément propulsif qui utilise la force du vent. au masculin, un voile est une pièce d'étoffe qui recouvre et dissimule, et par extension, une séparation fine entre deux parties.
voileux n. Personne qui pratique la voile de plaisance.
Pratiquer la voile, c'est donc faire l'expérience du collectif, c'est découvrir de belles valeurs comme le partage, la solidarité, l'entraide et la tolérance.
Pour savoir s'adapter et ainsi être heureux dans toutes les situations dans la vie (culture, travail, entourage ...) Naviguer, c'est aussi apprendre à regarder. Observer la risée, le nuage, le courant sur une bouée, la dérive qui ne nous amène pas là où c'était prévu.
Apprendre à naviguer sur un voilier est accessible à tous, même aux plus débutants. Alors si vous n'avez jamais mis les pieds sur un bateau, pas de panique ! Apprendre à naviguer est très facile quand on est guidé par un skipper pro bon pédagogue.
Orienter le tangon vers l'avant, place le point d'amure du spi dans l'axe du bateau, comme le ferait un bout-dehors. L'action de baisser le tangon tend le guidant pour qu'il fonctionne comme le bord d'attaque d'un spi asymétrique. Plus votre angle au vent est serré, plus le tangon doit se rapprocher de l'étai.
Le réglage du pataras
On regarde le bateau depuis le côté (tribord). L'un des effets du pataras est d'ouvrir la chute de la grand voile. En effet, en cintrant le mât, on diminue la distance entre le point de drisse et le point d'écoute. La chute est alors moins tendue et elle « ouvre », elle peut « vriller ».