Non, Socrate n'a pas peur parce qu'il est croyant ! Il le dit dans son Apologie mais c'est surtout dans le Phédon qu'il explique pourquoi il est serein face à la mort. Le philosophe croit en l'éternité des âmes. Pour lui, la mort n'en est pas vraiment une.
La crainte de ce qui suivra la mort s'accompagne d'une crainte de mal conduire sa vie. Le caractère inconnaissable de la mort disparaît alors derrière les croyances concernant ce qui vient après elle, et ces mêmes croyances suscitent les normes et les règles qui organisent la vie elle-même.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
Pourquoi a-t-il refusé de s'évader de prison ? Le Criton est un dialogue consacré à la visite de Criton à Socrate en prison et à la proposition qu'il fit au philosophe de s'enfuir. Socrate refuse parce qu'il respecte la loi.
“Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien.”
Et, à moi-même comme à l'oracle, je répondis qu'il valait mieux être comme je suis. La conclusion de Socrate est donc, qu'effectivement, il n'y a personne de plus intelligent que lui, et, en cherchant à réfuter l'oracle, il n'a fait que confirmer sa parole.
Généralement, leurs prénoms étaient suivis par les prénoms de ses pères dans le génitif. Ainsi, Aristote s'appelait Ἀριστοτέλης Νικομάχου (Aristote, fils de Nicomache), Platon s'appelait Πλάτων Ἀρίστωνος (Platon, fils d'Ariston) et Socrate s'appelait Σωκράτης Σωφρονίσκου (Socrate, fils de Sophronisque).
Ce point est également confirmé par les surnoms dont l'affublent les comiques (cf. Eupolis ou Aristophane) : le gueux, le mendiant, le va-nu-pieds, etc. Il a également été présenté comme un clochard, sale, se faisant battre par des individus exaspérés par sa manie de la discussion.
Je défendrai la thèse selon laquelle, pour Socrate, vivre une vie philosophique signifie vivre en considérant que la raison, entendue comme la faculté de raisonnement et d'analyse en vue de la vérité sur toute chose, est notre faculté la plus haute et la plus essentielle.
La mort est la fin de tout être vivant. La plupart des espèces vivent pendant un temps moyen connu, de quelques jours à une durée considérée comme étonnante, dans le cas de certaines espèces de tardigrades[1] qui survivraient en cryptobiose plus de trente années.
La mort du corps est définitive. Mais la Mort peut aussi être le symbole libérateur des peines et des soucis. A ce titre, elle n'est donc pas une fin en soi : elle symbolise le changement profond que subit l'homme par l'effet de l'initiation aux épreuves comme la maladie grave et le deuil.
La mort n'a pas de but. La mort est un phénomène naturel, point barre. Pour évoluer, il faut vivre plusieurs expériences dans différents domaines, ce qui est impossible dans une seule vie. Donc il faut mourir pour revivre d'autres expériences.
si l'on ne prend pas la peine de chercher à comprendre sa propre vie ou raison de vivre, alors il pense peut-être que cette vie ne vaut pas la peine, que c'est un peu du gaspillage.
Socrate s'est d'abord distingué comme hoplite, un fantassin lourdement armé, lors de la guerre du Péloponnèse opposant Athènes et Sparte. Sa capacité à supporter l'inconfort et son intrépidité suscitaient l'admiration. Socrate sauva notamment la vie d'Alcibiade, un général athénien respecté de tous.
Pour Agathon il apporte la paix et pour Eryximaque il est harmonie universelle. Aristophane leur raconte la légende de l'origine des hommes, autrefois des êtres complets, qui coupés en deux par Zeus, recherchent désormais leur moitié. Enfin Socrate s'exprime. Il a appris ce qu'est l'amour auprès d'une femme, Diotime.
On ignore quelle a été la formation de Socrate. Anaxagore et Archélaos de Milet lui ont été donnés comme maîtres par une tradition tardive, mais ce n'est peut-être qu'une reprise du passage « autobiographique » du Phédon : Socrate y déclare avoir étudié les livres d'Anaxagore.
Socrate, Xénophon lui-même en témoigne [20] I 1, 10., passait son temps dehors, sur l'agora et dans d'autres lieux de rencontre tels que les gymnases ; bien loin de ne recevoir chez lui que des amis choisis, il parlait dans ces lieux publics au bénéfice de quiconque voulait l'entendre.
L'ironie a un inventeur, Socrate, et une fonction apparente, la réfutation : elle semble en effet être l'arme rhétorique de celui qui refuse la rhétorique. Face à l'assurance de son interlocuteur, Socrate réclame de pouvoir examiner pas à pas la thèse de son adversaire.
Cicéron a dit de Socrate qu'il était «le père de la philosophie», parce qu'il a fait naître l'idée de philosophie, un discours rationnel inséparable d'un certain mode de vie.
Les philosophes et historiens de la Grèce antique ont dit qu'il fut me premier philosophe. Quel philosophe était selon vous, le plus en avance sur son temps ? Démocrite.
Aristote est un philosophe grec né à Stagire (actuelle Stavros) en Macédoine (d'où le surnom de « Stagirite »), en -384, et décédé à Chalcis, en Eubée, en -322.
Alors que les sophistes en font une technique argumentative monnayable auprès des futurs gouvernants, Socrate la conçoit comme la recherche en commun d'une vérité accessible à tous parce qu'elle n'appartient à personne.
Devant le mal toute philosophie est inutile et, plus que cela : défaite.
Socrate ne veut pas transmettre un savoir, il ne veut pas faire passer ses idées chez l'autre, il cherche à ce que l'activité de la pensée et de l'esprit soit essentielle pour chacun. Plus que de parler d'une chose, il s'agit de la vivre.
Pourquoi ? Nos croyances et convictions façonnent notre perception du monde. Lorsqu'on est persuadé de savoir quelque chose, on abandonne une posture de recherche et on ne voit plus du monde que ce que l'on croit. Toute certitude limite notre accès au savoir et renforce notre ignorance.