Des doses d'alcool faibles ou modérées ont un effet euphorisant, induit par l'activation du système de récompense libérant de la dopamine – le neuromédiateur du plaisir –, et un effet relaxant parce qu'il inhibe le système inhibiteur du comportement.
La consommation d'alcool provoque souvent un effet de détente et de gaité. Quand on est timide, pas toujours à l'aise en groupe, cet effet est agréable. On ose aller vers les autres, leur parler, on se trouve plus intéressant, plus drôle.
L'alcool entraîne la sécrétion d'endorphines dans le cerveau
Pour ceux qui ne le savent pas, les endorphines sont les hormones du bonheur. Elles viennent se stocker dans une zone du cerveau, et plus il y en a, plus la personne se sent heureuse.
Effet bénéfique : la consommation d'alcool (légère à modérée) peut offrir une protection contre les maladies coronariennes aux personnes âgées de 40 ans et plus. L'alcool aide à augmenter le taux de bon cholestérol dans le sang. Par conséquent, il peut contribuer à la réduction de plaques dans les artères.
Votre humeur joyeuse devient exubérance ou bien se transforme en abattement ou en colère. Votre sens critique envers vous-même disparaît. Vous allez plus facilement faire des choses que vous n'auriez jamais faites sans avoir bu. Vous pouvez également avoir des nausées et des vomissements.
Selon une étude publiée dans Clinical Psychology Science et relayée par nos confères du New York Post, l'état d'ébriété d'un individu révèle sa réalité et sa vraie personnalité. Un test a été effectué sur un groupe de 156 participants volontaires.
Le foie est l'organe qui permet la dégradation de l'alcool mais il est également celui qui trinque le plus en cas de consommation excessive.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
Le vin rouge permettrait donc un plus grand flux dans les artères et les vaisseaux sanguins sans en modifier les capacités coagulantes. Ces bienfaits ont aussi été observés chez les buveurs de bière et de vin blanc, mais dans une moindre mesure. Le whisky et l'eau n'ont provoqué aucune modification.
Le vin, la bière et les spiritueux contribuent tous à un endormissement rapide (en termes plus techniques, ils "réduisent la latence d'endormissement") mais les experts sont unanimes: en buvant avant le coucher, on risque de se réveiller au milieu de la nuit et de dormir moins profondément.
Nos émotions refoulées
L'alcool intensifie nos émotions. Par exemple, si vous vivez des moments difficiles au sein de votre couple, il se peut que vous vous mettiez à pleurer toutes les larmes de votre corps juste en y pensant, même si d'ordinaire vous contrôlez très bien vos émotions.
L'alcool est un remarquable lubrifiant social, car, à faible dose, il inhibe les freins comportementaux. Il stimule la bonne humeur, la joie, le rire, l'humour – pas le plus subtil certes !
L'alcool augmente l'activité inhibitrice des récepteurs GABA (acide gamma-aminobutyrique). Les récepteurs GABA réduisent les activités des neurones et l'alcool exagère cet effet. Un taux élevé de GABA favorise les sentiments de relaxation et de calme, qui nous rendent plus sociables et moins stressés.
En moyenne, le corps élimine de 0,1 à 0,15‰ par heure. L'alcool est éliminé en majeure partie par le foie. Jusqu'à 10% environ de l'alcool peut être éliminé par les poumons, les reins et la peau.
stéatose (accumulation de graisse au niveau du foie), de fibrose ou de cirrhose du foie ; hépatite aiguë alcoolique; gastrite (inflammation de la paroi intérieure de l'estomac) chronique; pancréatite .
0,5-1,5 ‰ (environ 2-5 verres pour une femme, 3-7 verres pour un homme): vous êtes «éméché», vous ne pouvez plus vous insérer dans la circulation en toute sécurité. 1,5-3,0 ‰ (environ 6-9 verres pour une femme, 8-14 verres pour un homme): vous êtes ivre, vous ne devez en aucun cas vous insérer dans la circulation.
Ces chercheurs se positionnent donc à contre-courant de la plupart des études qui démontrent un effet globalement néfaste de l'alcool sur les reins dû à une augmentation de la tension artérielle, facteur de risque de l'insuffisancerénale.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Il se pourrait que l'alcool cause chez vous une hypoglycémie, c'est à dire une baisse du taux de sucre dans le sang. Les symptômes sont les sueurs, les tremblements, des palpitations, de la faim, etc. Pour éviter cela, modérez votre consommation d'alcool et ne buvez surtout pas en étant à jeun (estomac vide).
L'aspect physique peut aussi vous apporter des indications supplémentaires. Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.
Une perte de poids, notamment de masse grasse
"L'alcool contient beaucoup de calories et de lipides, donc automatiquement, une personne qui arrête de boire va voir sa masse graisseuse diminuer", affirme le Dr Véléa.
Ces verres d'eau intermédiaires permettent en effet de lutter contre l'effet « déshydratant » de l'alcool, qui est l'une des causes de la gueule de bois. Étant diurétique, l'alcool provoque une élimination excessive d'eau via les urines : l'équivalent d'un litre d'eau pour quatre verres d'alcool, en moyenne.