C'est là que par un échange avec l'air tout proche, le sang perd une bonne partie de son dioxyde de carbone que l'on rejette ensuite en expirant (l'air que l'on avait inspiré, lui, n'en contenait presque pas). Conclusion : le dioxyde de carbone provient des muscles (ou d'autres organes) qui ont fonctionné.
L'organisme a besoin de dioxygène O2 pour vivre et alimenter ses cellules en comburant qui permettra la combustion des denrées et la production d'énergie; dans ce processus, du dioxyde de carbone CO2 est produit et doit être évacué des cellules pour éviter une intoxication.
L'échange gazeux se produit entre les millions d'alvéoles pulmonaires et les capillaires qui les enveloppent.
Le dioxyde de carbone (CO2) ne représente que 0,04% de l'air inhalé. L'air expiré ne contient plus que 17% d'oxygène. En échange, la teneur en CO2 augmente de 0,04% à 4%. Le corps brûle de l'oxygène dans les muscles, générant du dioxyde de carbone comme produit résiduaire.
L'expiration ou souffle correspond à la phase de la sortie de l'air des poumons lors de la ventilation pulmonaire, par le relâchement du diaphragme et la contraction des muscles intercostaux. La pression exercée ainsi sur les alvéoles pulmonaires libère l'air qu'elles contiennent.
Le sang qui arrive du ventricule droit passe dans les capillaires alvéolaires afin de relâcher le CO2 et de prendre l'O2. Après ces échanges, le sang emprunte les veines pulmonaires afin de rejoindre le ventricule gauche.
En inspirant, nous inhalons l'oxygène ambiant et en expirant, nous rejetons du dioxyde de carbone. Chaque inspiration peut contenir jusqu'à quatre litres d'air. La respiration interne est un processus biochimique qui permet de libérer l'oxygène dans les cellules et de produire de l'énergie pour le corps.
Il est produit par tous les êtres vivants. En respirant, l'organisme humain et animal absorbe de l'oxygène et rejette du CO2 dans l'air. Quant aux végétaux, c'est l'inverse, ils utilisent le CO2 pour produire de l'oxygène et croître : c'est le principe de la photosynthèse.
La respiration représente 4 % des émissions globales de CO2, soit plus que le transport aérien. Néanmoins, nous stockons aussi du carbone dans notre corps en mangeant, ce qui n'est pas le cas du CO2 issu de la combustion d'énergies fossiles.
Nous constatons que l'air inspiré est riche en oxygène et pauvre en gaz carbonique ; par contre l'air expiré est appauvri en oxygène et enrichi en gaz carbonique. De plus elle saturée d'eau et est chaud. Par ailleurs, la température est variable à l'entrée de l'air et plus élevée à sa sortie des poumons.
À des concentrations élevées, le dioxyde de carbone peut déplacer l'oxygène de l'air, privant ainsi le corps d'oxygène, ce qui peut causer une perte de conscience. Le dioxyde de carbone agit également comme un puissant dépresseur du système nerveux central.
Il joue un rôle primordial dans le cycle du carbone sur la planète : l'être vivant transforme l'oxygène en CO₂ tandis que les plantes transforment le CO₂ en oxygène. Le dioxyde de carbone participe ainsi activement à la respiration des êtres vivants et à la photosynthèse des plantes.
Le gaz carbonique est naturellement produit par tous les organismes vivants, lors de la respiration des animaux et de la photosynthèse des végétaux. Ces sources naturelles de gaz carbonique existent depuis la nuit des temps et ne contribuent pas au changement climatique.
Le dioxyde de carbone produit lors de la respiration cellulaire doit être éliminé du sang. Ce dernier est rejeté sous forme gazeuse au niveau des alvéoles pulmonaires, il traverse la paroi dans le sens inverse du dioxygène.
Les activités humaines, telles que la combustion de pétrole, de charbon et de gaz, ainsi que la déforestation, sont les causes principales de l'augmentation de la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère.
L'hypercapnie, qu'on appelle aussi l'hypercarbie, est l'augmentation de la pression partielle en CO2 (ou dioxyde de carbone) dans le sang : elle correspond donc à une élévation du volume de CO2 présent au niveau sanguin.
Le dioxyde de carbone, plus communément employé sous sa formule moléculaire CO2 (pour un atome de carbone et deux atomes d'oxygène), est un gaz sans couleur ni odeur.
L'être humain expire en moyenne un peu plus d'un kilo (1043 grammes) de dioxyde de carbone par jour. La quantité exacte dépend notamment du niveau d'activité physique. Une personne qui se dépense vigoureusement peut produire jusqu'à huit fois plus de CO2 qu'un sédentaire.
Le réchauffement climatique est comme un gros bateau. Une fois lancé, il faut du temps pour le freiner ou le faire changer de cap. Est-ce que tu savais que la durée de vie du CO2 dans l'atmosphère est d'environ 100 ans ? Ainsi, il sera d'autant plus difficile de le limiter que les mesures seront prises avec retard.
Origine des émissions de CO2 dues à la combustion d'énergie en 2018. En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
800 ppm : provoque des maux de tête, vertiges et nausées. Cette concentration en CO entraîne la perte de connaissance en 45 min, et la mort en 2 à 3 heures. 12 800 ppm : entraîne la perte de connaissance immédiate et la mort entre 1 et 3 minutes.
LES ACTIVITÉS HUMAINES EN PREMIÈRE LIGNE
Les activités telles que l'utilisation de carburants d'origine fossile (charbon, pétrole ou gaz), l'élevage, l'utilisation de produits chimiques et la déforestation sont en effet à l'origine d'émissions de GES.
En effet, le dioxygène passe de l'air dans le sang tandis que le dioxyde de carbone passe du sang à l'air. Ainsi, l'organisme prélève, dans l'air inspiré, le dioxygène dont il a besoin pour l'activité de ses différents organes et rejette le dioxyde de carbone dans l'air expiré.
Le diazote n'est donc pas absorbé par l'organisme lors de la respiration. Le nom "azote" vient d'ailleurs de cette propriété. Antoine Lavoisier a choisi ce nom pour la raison suivante. Le préfixe "a " signifie "sans ", et "zoe " en grec signifie "vivant ".