Ces syndromes épileptiques résultent d'une lésion cérébrale diffuse ou locale entrainant une épilepsie généralisée ou partielle. Leurs causes peuvent-être une atteinte cérébrale métabolique, infectieuse ou toxique : Une tumeur cérébrale dans 10 à 15% des épilepsies de l'adulte. Un accident vasculaire cérébral.
En France, environ 600 000 personnes ont une épilepsie, dont la moitié a moins de 20 ans. L'épilepsie est plus fréquente chez les enfants et les personnes âgées.
Des contractions musculaires incontrôlés des membres supérieurs ou inférieurs appelés « myocloniques » ou « convulsions » Des hallucinations visuelles, auditives, gustatives ou olfactives. Un engourdissement d'un membre avec sensation de « fourmis » ou de picotements. Des troubles du langage.
Les crises peuvent être provoquées ou non provoquées. Les crises provoquées sont le résultat direct et immédiat d'une cause comme une blessure à la tête, une fièvre élevée, une infection, des drogues, le retrait d'un médicament ou l'hypoglycémie. N'importe qui peut avoir une crise unique dans de telles conditions.
Guérison ou accentuation de l'épilepsie
La majorité des personnes épileptiques ne présentent plus de crises grâce au traitement prescrit, parfois au bout de plusieurs années. Lorsque la cause initiale de l'épilepsie peut être traitée, la maladie guérit.
En général, il vaut mieux éviter les sports solitaires (randonnée et alpinisme seul, planche à voile, équitation en solo, etc.) et préférer les sports d'équipe, la gymnastique ou l'athlétisme. La pratique du vélo est possible avec un casque, même s'il existe un faible risque d'accident.
"Le principe de l'épilepsie, c'est que les crises surviennent sans prévenir, un peu au hasard. Mais on sait que des facteurs favorisent, augmentent le risque d'avoir une crise. Parmi ces facteurs, on trouve au premier rang le stress. Il y a aussi le manque de sommeil, les troubles hormonaux, les substances exogènes.
La plupart du temps, une crise d'épilepsie n'est pas mortelle. Un décès peut néanmoins se produire de manière accidentelle, en cas de chute ou de noyade par exemple. Il existe des cas très exceptionnels de « mort subite inexpliquée en épilepsie » où la personne décède dans son sommeil, sans signe d'alerte.
ÉPILEPSIE (DÉFICIENCES LIÉES À L'ÉPILEPSIE)
Toutes les épilepsies ne sont pas des handicaps. Les épilepsies dont les crises sont bien contrôlées par le traitement et sans trouble associé ne constituent pas un handicap. A l'opposé, toute épilepsie active constitue un handicap.
La fatigue est fréquente chez les patients épileptiques. Elle peut être due à la maladie, parfois aux médicaments (que l'on peut éventuellement changer), mais aussi à d'autres causes comme la thyroide, etc. Pour discussion également avec le neurologue.
La recherche des causes d'une épilepsie se fait essentiellement grâce aux techniques d'imagerie médicale telles que le scanner (plutôt réalisé lors de la première crise) ou l'IRM (imagerie par résonnance magnétique) qui permettent de visualiser les structures du cerveau.
Carbamazépine (Tégrétol®)
C'est le médicament des épilepsies partielles. Il peut aggraver certaines épilepsies généralisées. Ces deux dernières molécules (valproate de sodium et carmabazépine) sont toujours prescrites en première intention pour traiter une épilepsie.
La chirurgie de l'épilepsie (ou cortectomie) est le seul traitement pour guérir l'épilepsie.
Elle se déclare dans 75 % des cas avant 18 ans, mais peut débuter à tout âge. Le site de l'Assurance Maladie précise que la moitié des enfants concernés par l'épilepsie guérissent à l'âge adulte.
Crassocephalum bauchiense (Asteraceae) est une plante utilisée en médecine traditionnelle pour le traitement de l'épilepsie et de certains troubles neurologiques.
Après une crise d'épilepsie, surtout suite à une perte de conscience, la personne peut se sentir confuse et désorientée pour quelque temps. Cela s'explique par le besoin de récupération des neurones. Une perte de mémoire ou des maux de tête peuvent aussi survenir.
Il existe six principaux types de crises généralisées: tonico-clonique, absence, clonique, tonique, atonique et myoclonique.
Le traitement antiépileptique est compatible avec la conduite. Après une crise d'épilepsie provoquée par un facteur causal identifiable, peu susceptible de se reproduire au volant, le conducteur peut être déclaré apte à la conduite au cas par cas, et après avis d'un neurologue.
Origines. Selon les études, l'absence épileptique serait liée à des facteurs génétiques et environnementaux. L'élément retenu est notamment le manque de sommeil, mais aussi le stress ainsi que le faible taux de glucose et l'exercice intensif.
Une personne épileptique peut-elle consommer de l'alcool? On présume que l'alcool est néfaste pour les épileptiques. Toutefois, il n'y a aucune preuve définitive que l'usage peu fréquent de petites quantités d'alcool soit nuisible pour les personnes dont l'épilepsie est bien maîtrisée.
Les absences épileptiques typiques peuvent habituellement être contrôlées facilement avec un médicament antiépileptique. Les absences épileptiques atypiques sont également traitées avec des médicaments, mais il arrive souvent qu'il ne soit pas aussi facile de les contrôler.
Dormez suffisamment et évitez les états de stress physique ou psychique. Évitez une stimulation sensorielle excessive en limitant l'exposition à des lumières excessives émises par les jeux vidéo, les lumières clignotantes ou la télévision, en cas d'épilepsie déclenchée par une hyperstimulation lumineuse (5 % des cas).
On estime que la durée de vie moyenne d'une épilepsie est de 12 à 15 ans. Certaines formes sans gravité guérissent toujours alors que d'autres ne connaîtront jamais de rémission spontanée. On distingue en fait quatre types d'épilepsie : L'épilepsie spontanée bénigne (20 à 30 % des cas).