En effet, le corps humain est colonisé par de nombreuses bactéries qui constituent la « flore commensale». Par exemple, au niveau du système digestif, le microbiote intestinal, largement impliqué dans les processus de digestion et de défense de l'organisme, est composé d'environ mille milliards de bactéries.
Les bactéries pathogènes pénètrent dans l'organisme par l'intermédiaire des plaies, de la nourriture, des relations sexuelles non protégées et de l'air qu'on respire. Elles se dirigent ensuite autour de cellules et tissus spécifiques pour se protéger des mécanismes de défense du corps humain.
Beaucoup de bactéries sont utiles et même nécessaires : sans flore intestinale, pas de digestion. Mais attention : même bénéfiques, ces bactéries opportunistes peuvent devenir dangereuses pour peu qu'elles soient en surnombre ou se trouvent au mauvais endroit.
« En contact avec l'air, on trouve surtout des bactéries aérobies, qui ont besoin d'oxygène pour vivre, et à l'intérieur du corps, plutôt des anaérobies. » Qu'elles colonisent la surface de notre peau ou l'intérieur de cavités comme la bouche, le vagin ou le côlon, elles agissent comme une barrière.
Les personnes peuvent ingérer des micro-organismes en ingérant de l'eau contaminée ou en mangeant des aliments contaminés. Elles peuvent inhaler des spores ou des poussières, ou inhaler des gouttelettes contaminées émises par la toux ou les éternuements d'une autre personne.
La bactérie, un staphylocoque blanc dont le nom savant est Staphylococcus epidermidis, est apparentée au staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) résistant à l'antibiotique méticilline (le SARM) plus connu et plus mortel. La bactérie S. epidermidis est naturellement présente sur la peau.
Dans l'air, les microbes ont tendance à proliférer entre 10°C et 50°C, surtout dans les environnements humides ; À partir de 60°C, la chaleur tue une partie des microbes (avec un lavage en machine par exemple) ; À partir de 120°C, la vapeur d'eau tue également les microbes (avec un fer à repasser par exemple).
Des bactéries comme les streptocoques peuvent survivre sur des surfaces sèches pendant des périodes allant de 3 jours à plus de 6 mois.
BACTÉRIES. Les infections bactériennes peuvent être des otites, angines, infections de la peau (panaris, abcès…), diarrhées, infections urinaires et génitales. La prescription d'antibiotiques peut être nécessaire pour lutter efficacement contre la bactérie impliquée.
Où trouve-t-on les bactéries ? Les bactéries sont absolument partout : dans l'eau, la terre, les plantes, l'air, la nourriture, la peau, la bouche, les intestins… Nous vivons à leur contact en permanence !
La spécialiste préfère donc transformer la question d'Antoine en : "Où a-t-on le plus de bactéries dans le corps ?" La réponse est bien évidemment sans appel : "C'est dans l'intestin, c'est dans tout ce qu'on appelle le tractus gastro-intestinal.
L'amoxicilline est l'antibiotique le plus couramment prescrit en France chez l'enfant et l'adulte. Il est actif contre plusieurs espèces de bactéries responsables d'infections.
Pourquoi une maladie est contagieuse ? Les maladies contagieuses sont dues aux virus, bactéries, parasites ou autres champignons. En fonction du mode de transmission, elles sont plus ou moins contagieuses.
Modes de transmission des bactéries et des virus
On peut penser à une transmission par la peau. Autant les virus que les bactéries peuvent se transmettre de cette façon. Les piqures de moustiques, les morsures d'animaux, les seringues infectées sont des exemples plus concrets de ce mode de transmission.
Les bactéries se nourrissent de matières organiques : sucres, amidon, cellulose, protéines, matières grasses, hydrocarbures… Elles fabriquent des enzymes qui vont permettre la dégradation (destruction) des macromolécules (grosses molécules) et leur transformation en molécules simples pour utiliser leur nourriture.
Fondamentalement, presque tout au long de votre vie, vos cellules mènent une bataille à mort contre les bactéries et microbes. Tant que vous êtes en vie et en bonne santé, vos cellules gagnent la bataille. La décomposition ne survient qu'en cas de défaite de vos cellules.
En 1917, Félix d'Hérelle découvre un microbe qui tue le bacille de la dysenterie. Il le baptise « bactériophage », mangeur de bactéries. Dans les années 1920 et 1930, la thérapie par les phages devient très populaire.
Pour tuer des bactéries, notre système immunitaire utilise des « nanomachines » qui peuvent ouvrir des trous mortels dans leurs cibles. Des scientifiques en ont appris un peu plus sur le fonctionnement de ces nanomachines grâce à une vidéo !
Le cuivre, le métal qui tue les bactéries.
On trouve des antigènes à la surface et à l'intérieur des micro-organismes. Les tests de détection des antigènes révèlent directement la présence d'un micro-organisme, de cette façon le médecin peut diagnostiquer l'infection rapidement, sans attendre que la personne produise des anticorps en réponse au micro-organisme.
« La maladie est l'aboutissement d'un mécanisme de compensation du corps envers la dénaturation dont il est victime, très souvent liée à l'accumulation », plaide-t-il. À titre d'exemple, les aliments cultivés en serres de plastique sont intoxiqués aux émanations de plastique.