Lorsque nous focalisons notre attention sur les autres, nous avons tendance à porter un jugement. Nous nous plaignons de quelqu'un pour souligner son manque de compétence, de talent, ou d'assurance, ou encore son incapacité à respecter les normes. Nous le faisons pour obtenir l'approbation de ceux qui nous écoutent.
Se plaindre est un moyen détourné d'avoir de l'attention et de la reconnaissance. Leur donner des paroles valorisantes peut les rassurer et les aider à augmenter leur confiance en eux. D'autres ont plutôt besoin d'empathie pour se sentir compris.
Se plaindre tout le temps : une tendance très moderne
Le docteur en psychologie et psychanalyste, Saverio Tomasella, a publié un livre sur le sujet (Le syndrome de Calimero, chez Albin Michel).
Si, face à quelqu'un qui se plaint, il est important de faire preuve d'empathie, «en prenant le temps de lui demander, seul à seul, ce qui la fait tant souffrir, ce qu'elle a besoin de confier, comment il serait possible de l'aider», il faut également savoir dire stop quand cela nous impacte trop, assure Saverio.
Quand on se plaint, on libère du cortisol, l'hormone du stress. Et cela nous rend plus vulnérable : système immunitaire défaillant, augmentation des risques de crise cardiaque, de diabète ou d'obésité. "Peu de gens le savent mais le stress est l'un des plus grands maux que peut subir l'organisme.
Saverio Tomasella : Nous sommes tous des Calimeros lorsque des évènements de notre vie sont difficiles à vivre, nous font ressentir de la souffrance, de l'incompréhension ou de l'injustice. Lorsqu'elle est ponctuelle, la plainte est positive car elle permet d'attirer l'attention.
Définitions : impassible - Dictionnaire de français Larousse.
D'après Guy Winch, se plaindre a pour principal objectif d'évacuer ses émotions négatives : "C'est un relâchement cathartique de la tension intérieure qu'on cherche à obtenir". En clair, on cherche dans un premier temps à se "purger" de l'irritation, de la colère provoquée par l'insatisfaction.
Si l'on est victime d'un Calimero, il ne faut pas hésiter à dire stop, en exprimant que vous pouvez l'écouter, mais que vous ne pouvez pas trouver les solutions à sa place. En lui posant une limite, il est mis face à lui-même : sa plainte ne peut pas être déversée infiniment sur autrui.
Le syndrome de Calimero désigne les éternels plaintifs qui passent leurs journées à voir tout en noir. On les redoute, on les fuit. Mais on a peut-être tort. Dans un essai étonnant, Saverio Tomasella explique que leurs plaintes, rarement infondées, peuvent faire écho à une plainte universelle.
Ensuite, Pourquoi je n'assume pas ? “Cette attitude témoigne d'une fragilité narcissique, d'un manque de confiance. La structure psychologique de la personne n'est pas assez solide”, complète la psychologue Veronica Olivieri-Daniel.
Pourquoi l'auto-victimisation ? La plupart des individus ayant ce positionnement psychique ont souvent un manque de confiance en eux, une perte d'estime à un moment ou à un autre de leur parcours.
3: Quand quelqu'un nous dérange, nous agace c'est simplement que nous avons ce même travers à l'intérieur de nous et que nous ne voulons pas le regardez en face. Une facette de notre personnalité qui n'est pas révélée, quelque chose que l'on ne s'autorise pas à faire, qu'on n'ose pas.
Vous pouvez même envisager de dire ceci : « Écouter toujours tes pensées négatives est très frustrant pour moi, » au lieu de vous exprimer de la sorte : « Tu es un terrible râleur. » Vous pouvez demander à l'autre personne de reformuler ses plaintes avec des phrases à la première personne du singulier.
Si on va plus loin que la simple envie de se rapprocher de son entourage, râler peut aussi être vu comme un appel à l'aide. Oui, parfois, on râle (consciemment ou non) pour que celui qui nous écoute prenne l'initiative d'apporter son aide, pour une tâche en particulier le plus souvent.
Quelques signes présents chez la personne ayant tendance à la victimisation : elle peut avoir tendance à perdre le contrôle de sa vie, à ne pas être capable de se défendre, à laisser les forces extérieures influencer sa vie, ou encore avoir tendance à s'apitoyer.
Le syndrome de Peter Pan ou SPP correspond à un refus de grandir. Non classifié parmi les maladies mentales, il se manifeste par un ensemble de signes liés à l'angoisse d'intégrer le monde des adultes. Ce complexe concerne généralement les jeunes de 20 à 25 ans, âge où commencent les premières responsabilités.
Votre mère n'est toxique que si vous prenez ses souffrances contre vous. Peut-être qu'en prenant du recul vous aller pouvoir sortir de ce fonctionnement qui vous oppresse, votre rôle n'est pas de réparer ce qui a été abimé chez votre mère, gardez cela en tête et prenez soin de vous.
Exprimer la peine, la douleur qu'on éprouve, en cherchant auprès d'autrui la compassion, le soulagement, un remède : Se plaindre de maux de tête. 3. Exprimer (à quelqu'un) son mécontentement ou sa protestation au sujet de quelque chose, de quelqu'un : Se plaindre de la vie chère.
“Pourquoi se plaindre du manque de goût quand on ne fait rien pour éduquer l'Ïil ?” “Ceux qui ne votent pas perdent le droit de se plaindre.” “Ceux qui emploient mal leur temps sont les premiers à se plaindre de sa brièveté.” “Il faut plaindre les riches : leurs biens les environnent et ne les pénètrent pas.”
Le terme pléonexie désigne le désir de posséder toujours plus, d'avoir plus que les autres en toute chose, de prendre plus que ce qui nous revient ou, inversement moins de cette chose si elle est néfaste ou si elle présente un désagrément.
Définition misanthrope | Dictionnaire français | Reverso.
anthropophobe . (Celui, celle) qui n'aime pas l'homme, les hommes. Synon. misanthrope.