L'antiplatonisme de Nietzsche ne doit pas faire illusion. Il y a aussi une attirance, une parenté des deux philosophies. Nietzsche critique l'idéalisme platonicien : le réel vrai n'est pas le sensible, mais l'immobilité éternelle des Idées transcendantes.
Nietzsche formule l'hypothèse que Socrate se vengeait des aristocrates qu'il parvenait à fasciner : la dialectique en effet réduit l'autre à l'impuissance (exemple de la torpille dans le Ménon), et laisse le soin à l'adversaire de prouver qu'il n'est pas un crétin.
Par la volonté de puissance, Nietzsche s'oppose à la tradition philosophique depuis Platon, tradition dans laquelle on trouve deux manières de saisir l'essence du vivant : le Conatus, chez Spinoza (le fait de « persévérer dans l'être ») et le vouloir-vivre chez Schopenhauer (Nietzsche fut conquis par la philosophie de ...
De ce point de vue, Aristote est critique de Platon. Son regard pragmatique et anthropologique sur les productions culturelles et notamment sur les récits imitatifs les présente comme des faits humains, j'aimerais dire, dans le langage de Wittgenstein, des « jeux de langage » insérés dans des « formes de vie ».
Nietzsche est un fervent critique de la morale classique.
Il lui reproche d'enfermer l'individu dans une métaphysique dualiste distinguant, d'une part, un monde vrai (univers des dieux), celui du bien, et, d'autre part, un monde apparent (monde sensible humain), celui du mal.
Le bien ne peut exister qu'en acceptant de prendre en considération le mal. En effet, Nietzsche estime que cette opposition "bien/mal", "bon/mauvais", "négatif/positif" est bien trop rigide pour penser tout ce qui nous entoure, c'est pourquoi il faut les intégrer l'un dans l'autre.
Il affirme que le monde juste est totalement absent de notre société et que, de ce fait, l'existence n'a aucun sens. Il conduit alors les faibles à renier la vie ; le nihilisme actif est plutôt considéré comme un nihilisme "des forts". Il consiste à abandonner certaines valeurs pour en adopter de nouvelles.
Platon est à la recherche d'une vérité préexistante et absolue qu'il veut contempler, Aristote cherche à l'établir et à la construire sur une base de faits qui s'enchaînent par des liens de causalité qu'il veut comprendre.
Parmi les élèves les plus brillants se trouve Aristote - le seul à pouvoir vraiment rivaliser avec le maître. C'est vraisemblablement à l'Académie que Platon compose la plus grande partie de ses ouvrages, résultats de ses réflexions sur les Idées, la Nature, Dieu et le Souverain Bien.
Les sophistes sont considérés comme les ennemis de Socrate puis de Platon, qui leur reprochent de ne pas chercher la vérité, le bien ou la justice, mais seulement leur propre gloire en défendant avec des arguments fallacieux n'importe quelle opinion (doxa en grec, qui signifie aussi : gloire).
En effet, le surhomme est le type d'être vivant qui actualise en lui le mieux la volonté de puissance. Définir ce qu'est le surhomme revient à définir ce qu'est la volonté de puissance dans le domaine du vivant.
Friedrich Nietzsche (1844-1900), écrivain et philosophe allemand. Penseur du nihilisme, de la… Toute grande œuvre, à quelque degré, est toujours incomprise.
Le « faible » dans sa nature n'a pas les moyens d'exprimer autre chose que ce qu'il démontre par ses actes, aussi dérangeants soient-ils. Le « faible » prend sa valeur dans sa prévisibilité ; à ne rien en attendre, il ne déçoit jamais.
L'attaque de Nietzsche contre Socrate est une attaque contre la raison: la raison, la célèbre libératrice de tous les préjugés, se montre elle-même fondée sur un préjugé, et le plus dangereux des préjugés : le préjugé issu de la décadence.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, l'écrit n'aide pas, selon lui, la mémoire à retenir ce qu'elle a vu auparavant. Loin d'être un remède à l'oubli, il le produit en fait, parce que le discours écrit engendre une insouciance à l'égard de ce qui est dit.
Enfin Socrate s'exprime. Il a appris ce qu'est l'amour auprès d'une femme, Diotime. L'amour s'élève, de celui d'un corps que l'on trouve beau à l'Idée du Beau.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
“Les hommes ne veulent pas ce qu'ils font, mais ce en vue de quoi ils font ce qu'ils font.” “L'homme est la mesure de toute chose.” “Les yeux de l'esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser.” “La nécessité est la mère de l'invention.”
Si le ressouvenir des formes intelligibles constitue pour Platon la connaissance parfaite ou la science (ἐπιστήμη), il n'en demeure pas moins que dans la République Platon reconnaît divers niveaux ou degrés de connaissance : la connaissance sensible, la connaissance mathématique et la connaissance dialectique ou ...
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible. Le monde des choses sensibles est celui où celles-ci apparaissent sous la forme « d'images ».
LA THÉORIE DES IDÉES DE PLATON
Platon admet l'existence d'Idées abstraites, les seules choses véritablement réelles, accessibles uniquement grâce à la RAISON, qui se trouvent dans le fameux «Monde Intelligible des IDÉES». Par notre raison, l'être humain est capable de connaître les Idées.
Thèse ontologique : la nature humaine et le déni de réalité
Platon montre que les hommes, enchaînés, ne « peuvent voir que devant eux », et que les certitudes, convictions et préjugés sont difficiles à remettre en cause.
Philosopher à coup de marteau, c'est tester les idoles ou les faux dieux (les valeurs morales) pour les démasquer en tant que tels. On pourrait aussi dire : il s'agit de sonder délicatement un mur en le tapant pour voir s'il sonne creux.
Le terme nihilisme fut popularisé par l'écrivain russe Ivan Tourgueniev dans son roman Pères et Fils (1862) pour décrire au travers de son héros, Bazarov, les vues de l'intelligentsia radicale russe émergente. Tel que le définit Tourgueniev, le nihilisme correspond à un positivisme radical.
Zarathoustra est le nom avestique de Zoroastre, prophète et fondateur du zoroastrisme, l'ancienne religion perse. En allemand, il garde cette forme ancienne. Nietzsche l'a choisi car il fut le premier à enseigner la doctrine morale des deux principes du bien et du mal.