Particulièrement nuisible car dangereuse pour les arbres comme pour l'homme ou les animaux, la chenille processionnaire fait l'objet d'une lutte opiniâtre en vue de sa destruction. Se déployant toujours plus dans les départements français, elle y fait des dégâts importants dans les rangs des résineux.
Il ne faut surtout pas les toucher car leurs poils urticants, qui constituent leur seul moyen d'autodéfense, peuvent déclencher une réaction allergique. Les enfants en font souvent les frais. Ces plaques rouges démangent énormément, il faut les traiter avec de la cortisone.
Alors que vont devenir ces nids vides encore suspendus aux branches ? Ces nids au fur et à mesure des intempéries (vent, pluie ...) vont se dégrader et libérer les poils urticants et excréments qu'ils contenaient. Ces poils ainsi libérés peuvent rentre le terrain urticant pendant un certain temps.
Les poils des chenilles processionnaires contiennent une toxine urticante et allergisante, à l'origine d'irritation cutanée et oculaire chez les personnes séjournant dans les lieux infestés.
Voici comment cela s'explique. Les papillons nocturnes pondent un grand nombre d'œufs et la population de chenille augmente petit à petit chaque année jusqu'à ce qu'elle explose, car les prédateurs ne peuvent pas tenir le rythme. Ces derniers ne se multiplient pas aussi rapidement que les chenilles.
Les poules
En effet, celles-ci ne sont absolument pas intéressées par cet insecte. Lorsqu'on en propose à ces gallinacées, elles les délaissent, que ce soit d'ailleurs des processionnaires du pin ou d'autres chenilles semblablement poilues et urticantes.
Toutes sont-elles dangereuses ou urticantes ? La réponse est : non !
En général, la piqûre des chenilles processionnaires est plus désagréable que grave : elle peut notamment provoquer l'apparition de boutons durant trois à quatre jours. Pour soulager les démangeaisons, vous pouvez avoir recours à un antihistaminique. Un médecin pourra éventuellement vous prescrire des corticoïdes.
C'est la procession de nymphose : toutes les chenilles se tiennent les unes aux autres et se déplacent en longue file. Outre les dégâts qu'elle peut causer aux arbres, la chenille processionnaire du pin est également très urticante et allergisante sur la période allant du mois de novembre au mois de mars.
Au printemps, les chenilles en procession conduite par une femelle, quittent l'arbre pour aller s'enfouir dans le sol à quelques centimètres sous terre (5 à 20 cm) dans un endroit bien ensoleillé. Les processions peuvent se déplacer jusqu'à 40 m.
L'été est la période où la chenille processionnaire se transforme en papillon. C'est la forme adulte de la larve. En effet, après la procession, les chenilles se sont enfouies sous la terre.
Seuls les poils (soies) urticants que l'on retrouve sur les chenilles à partir du 3e larvaire, dans les cocons et dans les nids sont dangereux pour l'Homme et les animaux domestiques. Les poils visibles sur les chenilles ne sont pas ceux urticants !
La mésange charbonnière est l'oiseau le plus intéressant car elle prélève les chenilles processionnaires au stade larvaire : elle perce le nid pour se régaler, mais elle est aussi capable de dépecer la chenille urticante pour la consommer sans danger : on peut voir des mésanges venir se servir dans les pièges !
Les répulsifs naturels contre les chenilles vertes
Le vinaigre blanc est généralement efficace. Un mélange d'eau tiède et de savon noir bio peut repousser les insectes. Le Bacillus Thurengiensi est une bactérie naturellement insecticide qui détruit les chenilles, à mélanger à de l'eau et à pulvériser.
Pour Nicolas Pax, l'origine du phénomène est vraisemblablement climatique : « Ces larves se nourrissent essentiellement du lichen qui pousse sur les arbres, les toits ou les vieux murs des maisons. Comme il a beaucoup plu ces dernières semaines, les lichens se sont bien développés. Elles en ont profité ».
Certaines espèces de micro-guêpes ou mouches parasites ont besoin des chenilles ou de leurs œufs pour accomplir leur développement. Pour d'autres comme les oiseaux (mésanges, huppe faciès) ou les insectes (Ėphippigère dit Tizi dans le midi), elles représentent une importante ressource alimentaire.
chez les oiseaux : particulièrement les mésanges (charbonnières, noires, bleue, à longue queue…) mais aussi le coucou gris, le geai, le loriot, les grives, la pie grièche, la huppe, l'engoulevent, le roitelet … La mésange est le plus gros prédateur de la chenille en France.
La grande majorité des oiseaux dédaigne la chenille processionnaire du pin à cause de ses poils urticants.
Des chenilles élevées dans de la mousse sur une fenêtre pendant l'hiver y dorment jusqu'à ce qu'un peu de température exceptionnellement douce arrive; alors elles sortent de leur cachette, se promènent en quête de bourgeons nouveaux, qu'elles ne trouvent pas, et elles l'entrent sous la mousse.
Quand un papillon mâle et un papillon femelle se rencontrent, ils peuvent se reproduire. La femelle pond des oeufs. A l'éclosion, une petite chenille sort de chaque oeuf. Chaque chenille est une larve qui se nourrit beaucoup, grandit grâce à des mues successives.
Les chenilles ont besoin d'eau tous les jours dans leur aquarium. Ne leur donnez pas une assiette d'eau, car elles pourraient tomber dedans et se noyer. Contentez-vous de vaporiser de l'eau sur les feuilles chaque jour pour qu'elles puissent boire les gouttelettes X Source de recherche .