L'exposition à la lumière bleue des écrans stimule fortement les récepteurs de la rétine, envoyant de fait à l'horloge biologique un signal « de jour » qui retarde l'endormissement et induit un retard de phase.
Les écrans nuisent au sommeil : la preuve en chiffres
Les études le confirment : les écrans perturbent le sommeil. Car s'ils ne dorment plus que 7 heures par nuit en moyenne, c'est notamment parce que les Français voient leurs nuits agitées par les écrans, ce qui perturbe leurs cycles du sommeil.
Regarder son téléphone ou sa tablette avant de dormir n'est pas recommandé. En effet, la lumière dégagée par ces appareils ralentit la production de mélatonine (l'hormone du sommeil).
Un usage des écrans en pleine nuit, même bref, est associé à une augmentation de risque de tous les troubles du sommeil. Dès 30 minutes d'utilisations des écrans en cours de nuit, les risques de privation de sommeil, d'insomnie, de restriction de sommeil, de sommeil non reposant sont multipliés par deux.
La lumière bleue, ennemie numéro 1
Plus précisément, cette lumière bleue empêche "la production de mélatonine (l'hormone du sommeil, NDLR), sécrétée dès que le jour baisse autour de nous", complète la médecin et psychiatre Vanessa Slimani.
Les principales maladies en cause sont le syndrome d'apnées du sommeil, la narcolepsie, le syndrome des mouvements périodiques. Le syndrome d'apnées du sommeil est une maladie fréquente qui survient chez 4 à 6 % des adultes et également chez l'enfant.
Ils sont déjà accusés de contribuer à l'obésité et à un sommeil défaillant. Mais les écrans peuvent également compromettre le développement du cerveau des très jeunes enfants qui y sont exposés trop tôt et de façon trop fréquente.
la lumière bleue émise par les écrans contribue à bloquer la production de mélatonine et favorise ainsi l'éveil, même à des niveaux faibles d'exposition ; les activités sur écrans maintiennent notre cerveau dans un état d'excitation intellectuelle peu propice à l'endormissement.
Une utilisation prolongée des écrans peut causer une sécheresse oculaire (du fait qu'on cligne cinq fois moins des yeux quand on regarde un écran), une fatigue visuelle, une vision trouble, des maux de tête, des yeux qui chauffent ou qui picotent de même qu'une perte d'attention ou de concentration.
Dormir à côté de son téléphone portable peut perturber le sommeil. Tout d'abord à cause de la lumière bleue que ces derniers produisent. Cette lumière stimule votre organisme comme de la caféine lorsque vous utilisez votre smartphone avant d'aller dormir.
Le mode avion, votre meilleur allié anti-stress
Il est vivement déconseillé de dormir à proximité du téléphone portable, sauf si ce dernier est placé en mode “avion”. Grâce à ce mode, les nuits seront plus paisibles, et surtout sans risque d'être dérangé à tout moment.
Les ondes électromagnétiques émises par votre smartphone ne vous mettent pas en danger pendant votre sommeil. A condition, bien sûr, de ne pas dormir avec votre appareil sous l'oreiller. On entend souvent dire qu'il serait dangereux pour notre cerveau de dormir à côté de son téléphone allumé. C'est faux !
Ne pratiquez aucune activité excitante au moins 1 heure avant le coucher. Non aux jeux et toute exposition aux écrans. Favorisez les activités relaxantes pour préparer le sommeil : lisez, écoutez de la musique douce. La détente physique et morale favorisera l'endormissement.
À long terme, les écrans peuvent tout de même être responsables du développement des yeux secs et d'une vision fluctuante, entraîner de la photophobie (une sensibilité excessive des yeux à la lumière), causer ou aggraver un problème de coordination des yeux ou contribuer à favoriser la progression de la myopie.
3 à 6 ans : 20 min. 6 à 8 ans : 30 min. 8 à 10 ans : 45 min. après 10 ans : 1 h.
Les auteurs concluent donc que l'exposition aux écrans le matin avant d'aller à l'école favorise les troubles du langage. "Cela peut s'expliquer par le fait que cela épuise l'attention de l'enfant, qui se retrouve moins apte aux apprentissages pour le reste de la journée", écrivent-ils.
Les enfants qui passent plus de deux heures par jour sur les écrans ont de moins bonnes capacités cognitives que ceux dont l'exposition est plus limitée, constate une étude publiée jeudi dans la revue britannique Lancet Child and Adolescent Health.
Presque tout le monde l'a déjà entendu une fois: «Allume la lumière, tu t'abîmes les yeux!» Mais inutile de s'inquiéter, lire dans l'obscurité n'abîme pas du tout les yeux.
Se frotter les yeux, passer du temps devant les écrans, ou encore sortir se promener sans lunettes de soleil sont des mauvaises habitudes qu'on fait tous plus ou moins ! Certaines d'entre elles peuvent participer à la fatigue des yeux ou encore représenter un danger pour eux.
De nombreuses études scientifiques ont déjà démontré que l'exposition à la lumière bleue et blanche émise par les écrans des smartphones, tablettes, ordinateurs et autres appareils électroniques empêche notre cerveau de libérer la mélatonine, l'hormone qui agit contre les troubles du sommeil.
- un sentiment de vide ou de déprime loin des écrans ; - une agressivité en cas d'impossibilité d'accéder aux écrans ou au réseau ; - une absence d'intérêt pour toute autre activité, y compris les occupations habituellement appréciées (ex. : scolarité, travail, moments passés en famille ou entre amis).
"L'addiction aux écrans professionnels est reliée elle au phénomène du workaholism, l'envahissement par le travail.
Je vous conseille d'organiser un emploi du temps afin de ne pas tourner en rond et de programmer des sorties, des activités pour pas céder à la tentation des écrans. Commencer petit à petit si vous avez envie de tenter l'expérience, genre de 8h à 20h sans téléphone ou sans écran.