Ne plus chercher à avoir raison, c'est saisir l'opportunité de faire preuve d'ouverture d'esprit. Ce n'est pas non plus parce que l'autre ne pense pas comme vous qu'il se trompe.
Vouloir avoir raison, c'est préserver son équilibre. Et il n'y a pas de mal à préserver son équilibre. En tant qu'êtres vivants nous régulons en permanence ce sur quoi nous avons prise, en fonction des événements, toujours dans un but de conserver notre intégrité physique… et morale.
Une des manières de gérer quelqu'un qui croit toujours avoir raison est de commencer par être d'accord avec lui ou au moins d'admettre que vous comprenez ce qu'il dit. Ensuite, vous pouvez présenter votre contreargument. Par exemple, vous pourriez lui dire : « je comprends ce que tu dis.
"Les “j'ai-toujours-raison” se caractérisent souvent par une difficulté d'écoute et d'empathie. Ils sont trop passionnés et concentrés sur leur discours pour pouvoir écouter quelqu'un d'autre, ou alors ils se braquent par peur d'avoir le dessous", explique Christophe André, psychiatre à Paris.
"On aime tous avoir le dernier mot, dès lors que le sujet est important pour nous. Ça nous structure, ça nous définie, et nous cherchons à être du bon côté de la barrière. On veut être dans le camp des gens intelligents et on ne veut pas céder la dessus", analyse Jean-François Marmion, psychologue.
L'égocentrique monopolise toujours la conversation et n'écoute pas ce que les autres ont à dire car trop centré sur sa personne. L'égocentrique commence souvent ses phrases par “Moi, je”, “Je…”, “Mon…”, “Mes…”, etc. L'égocentrique ne s'intéresse pas aux autres sauf pour savoir ce qu'ils pensent de lui.
Maniaques du contrôle selon leur entourage, parfois appelées control freaks, elles sont décrites par des termes comme « rigidité, froideur, intransigeance, critique inlassable ». Avec elles, il est souvent difficile de garder patience au fil des ans.
là où l'affaire se corse, c'est quand la contradiction systématique est le moyen de solder nos comptes avec notre histoire personnelle. Le plus souvent, la cause est simple : une éducation trop laxiste… ou trop rigide !
On a pu voir que les narcissiques sont des personnes obsédées par la publication quasiment constant de leurs réussites, objectifs atteints, vertus apparentes et compétences élevées. Cependant, ce type de personnalité caractérisé par une vision élevé de soi-même n'admet jamais ses propres erreurs.
Perte du sens des réalités, intolérance à la contradiction, actions à l'emporte-pièce, obsession de sa propre image et abus de pouvoir... Ce seraient quelque uns des symptômes d'une maladie mentale liée à l'exercice du pouvoir, le syndrome d'hubris.
Le trouble de la personnalité narcissique est caractérisé par un sentiment constant de supériorité (mégalomanie), un besoin d'être admiré et un manque d'empathie.
Une personne est qualifiée de psychorigide lorsqu'elle a un comportement particulièrement strict, et qu'elle ne déroge jamais aux règles établies, qu'elle ne se permet pas d'écart, même infime, à ses principes.
Celui ou celle qui ne se remet jamais en question s'empêche de se découvrir et de se comprendre lui-même. Or, l'homme a besoin d'apprendre sur lui-même et sur les autres, sur ses émotions, réactions mais aussi sur ses erreurs, afin de s'améliorer.
Cherchez à ne plus avoir toujours raison, c'est reconnaitre que les autres ont aussi leurs opinions. C'est accepter que l'on puisse se tromper ou que nos croyances sont immuables. Renoncer à vouloir avoir raison tout le temps, c'est preuve de confiance en soi et de maturité.
La personne qui veut avoir raison à tout prix a souvent peur de perdre la face. Selon sa croyance, ne pas gagner son point signifie probablement être faible, stupide, insignifiant. C'est pourquoi elle ne veut céder du terrain à personne.
Or, avoir raison signifie donner tort aux faits, ce qui est improbable car les faits arrivent, indépendamment de notre volonté et de notre jugement. Avoir raison, en ce sens, signifie faire triompher son opinion, la vérifier par des faits ou invalider nos prédictions en montrant que ce qui arrive nous donne tort....
Il ne se remet jamais en question, mais peut très bien jouer la comédie. Il est vide intérieurement, évoluant uniquement dans l'intellect et le calcul. Il instrumentalise l'autre qui n'est pour lui qu'un objet à exploiter, puis à jeter. Quand il a épuisé sa proie, il en choisit une autre.
Cela s'explique par le fait que notre esprit cherche en permanence à déformer la réalité à sa faveur et à se détacher des problèmes. Généralement, ce phénomène émane d'un sentiment inconscient d'insécurité. Accuser l'autre est beaucoup plus facile que de se remettre en question.
Pourquoi rejeter la faute sur les autres ? Si ce n'est pas en se déchargeant sur l'autre de sa faute que l'on se décharge de sa culpabilité, nous utilisons différentes stratégies pour ne pas avoir les torts pour nous. Mais pourquoi ? Être coupable, c'est se rendre fragile aux yeux des autres et de nous.
Les «obstineux» compulsifs.
CONTRADICTEUR, subst. masc. Personne qui contredit, souvent oralement, une opinion, une affirmation.
Présomptueux : Définition simple et facile du dictionnaire.
On ne naît pas psychorigide, on le devient. Selon la théorie psychanalytique, il s'agirait de personnes qui auraient trop idéalisé leurs parents : elles éprouveraient ainsi une grande satisfaction à se conformer à des règles, de la même façon, qu'enfant, elles obéissaient aux adultes.