Les croûtes peuvent démanger et lorsqu'on commence à gratter la plaie et que l'on arrache la croûte, cela crée une nouvelle petite plaie, la cicatrisation est alors retardée.
Les causes ? Le grattage impulsif peut survenir suite à une blessure ou une maladie de peau. Lorsque la plaie commence à cicatriser, une croûte se forme et commence parfois à démanger. Cela peut conduire la personne à prendre du plaisir à gratter ses croûtes pour ressentir du soulagement.
En règle générale, la croute tombe d'elle même au bout d'un moment.
C'est au cours de la maturation, la phase de cicatrisation la plus longue, que la croûte tombe. Cette phase peut durer plus de 15 mois. Au début, la croûte tombe et la peau va retrouver ses différentes couches. Le nombre de fibroblastes va diminuer ainsi que le nombre de vaisseaux sanguins.
Le caillot sanguin devient une croûte à cause de la prolifération des filaments de fibrine. La croûte est un tissu de renouvellement et donc de granulation, c'est le début de l'élaboration de la cicatrice. Sous la croûte, toutes les cellules de tissu conjonctif migrent vers le centre de la lésion.
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps.
Pour aider la peau blessée à guérir, utilisez de la vaseline pour garder la plaie humide. La vaseline empêche la plaie de se dessécher et de former une croûte. Les plaies avec des croûtes mettent plus de temps à guérir. Cela aidera également à empêcher une cicatrice de devenir trop grosse, profonde ou irritée.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Maintenir la plaie en milieu humide, ce qui favorise la cicatrisation. Surtout ne laissez pas sécher à l'air libre. Gardez le pansement en place au minimum 48h. Si vous le retirez plus tôt, les cellules en train de se régénérer risquent d'être arrachées.
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Toutefois, il arrive souvent qu'une croûte apparaisse tout de même et que le grattage de celle-ci entraîne une nouvelle plaie, ce qui retarde la cicatrisation. Au lieu de la gratter, préférez masser la zone avec une crème hydratante ou une huile végétale pour tenter de la ramollir et de la faire tomber d'elle-même.
- Vinaigre. Versez sur un linge doux ou du coton du lait démaquillant additionné de quelques gouttes de vinaigre blanc puis passez-le sur le cuir. Renouvelez le coton dès qu'il sera sale.
Se faire mal en se triturant, en se grattant la peau du visage mais aussi de la poitrine, des jambes, du dos… souvent jusqu'au sang, et parfois plusieurs heures par jour… c'est ce qu'on appelle la dermatillomanie. Ces crises impulsives et incontrôlables surviennent souvent à cause du stress et de l'anxiété.
Avez-vous la mauvaise habitude de vous ronger la peau des doigts, des ongles ou des lèvres ? Si c'est le cas, il est très probable que vous souffriez de dermatophagie, un trouble psychologique du contrôle des impulsions qui peut avoir de graves conséquences s'il n'est pas traité correctement.
Evitez : - l'alcool, qui est irritant et peut aggraver les lésions et retarder la cicatrisation car une peau blessée est très sensible. - l'éosine, le mercurochrome, la bétadine, qui vont colorer la plaie et camoufler une éventuelle complication. En cas de plaie superficielle, nettoyez quotidiennement la plaie.
Une fois nettoyée et séchée, il est conseillé de traiter rapidement la plaie avec une crème cicatrisante antiseptique pour éviter une inflammation.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Lorsqu'une croûte se forme, il ne faut pas chercher à l'enlever, mais la ramollir pour qu'elle tombe d'elle-même, avec une crème hydratante ou une huile végétale, appliquée en massages circulaires.
Le miel comme cicatrisant naturel
Il rappelle dans sa thèse « Le miel comme agent cicatrisant » que les plaies soignées avec du miel se referment de façon spectaculaire et en très peu de jours. Le miel permet aussi d'améliorer l'aspect des cicatrices.
Inversement, à l'air libre, la croûte se forme très vite et empêche les tissus de se régénérer correctement. Il en résulte alors une cicatrisation douloureuse, lente et un fort risque d'en conserver une trace indélébile sur la peau. Mais attention, tout cela ne fonctionne que si l'humidité est bien régulée.
Il s'agit de pansements dits “hydrocolloïdes” ou imprégnés de polyuréthane formant un film étanche à l'eau et aux bactéries. On peut les utiliser à tout âge et ils sont particulièrement intéressants pour éviter la formation d'une croûte susceptible d'être arrachée et d'entraîner une cicatrice inesthétique.
Réputée pour son action hydratante, cette plante grasse est dotée de formidables propriétés cutanées. Elle favorise la cicatrisation, apaise la peau et possède des vertus anti-âge. Depuis la nuit des temps, l'aloe veraest utilisé pour traiter les petits bobos cutanés.
Le remède de grand-mère pour cicatriser une plaie
Recouvrez d'une fine couche de miel votre plaie, préalablement lavée à l'eau. Placez une gaze stérile et un sparadrap. Changez le tout toutes les 12 à 24 heures.