Il veut à tout prix empêcher les Anglais et les Prussiens de s'unir mais échoue lamentablement sur la plaine lors de la bataille de Waterloo le 18 juin 1815. De retour à Paris, Napoléon est contraint d'abdiquer une seconde fois le 22 juin.
26 février : Napoléon quitte l'île d'Elbe. Il veut reprendre le pouvoir, profitant des multiples erreurs de Louis XVIII : en effet, ce dernier avait réintégré des nobles de l'Ancien Régime dans l'armée avec des grades élevés, voulait rétablir la dîme féodale et redonner des privilèges au clergé.
Texte > 1799, le coup d'État du 18 Brumaire : le général Napoléon Bonaparte prend le pouvoir. 9 et 10 novembre 1799 : dix ans après le début de la Révolution française, qui a remplacé la monarchie par la république, le général Bonaparte prend le pouvoir lors du coup d'État du 18 Brumaire.
La France domine l'Europe. Depuis 1792, la France réalise des conquêtes en Europe : Belgique, Hollande, Italie du nord, etc. Napoléon poursuit l'expansion : grâce à ses victoires, il est à la tête d'un vaste empire européen qui compte 130 départements en 1811. D'autres états sont confiés à des membres de sa famille.
Après l'échec de sa campagne de Russie, l'Empereur est contraint de s'exiler sur l'île d'Elbe en 1814. L'Europe croit alors en avoir fini avec Napoléon Ier. Le 1er mars 1815, à la surprise générale, ce dernier débarque avec un millier d'hommes près de Toulon.
Abdication et signature du traité de Fontainebleau
Le 3 avril 1814, le Sénat prononce la déchéance de Napoléon Ier, « coupable d'avoir violé son serment et attenté aux droits des peuples en levant des hommes et des impôts contrairement aux institutions ».
Les « Cent jours » désignent la dernière période du règne de Napoléon Ier, de son retour de l'île d'Elbe et son entrée dans Paris le 20 mars 1815 à sa seconde abdication, suite à la défaite de Waterloo, le 22 juin 1815.
Depuis deux siècles, les historiens multiplient les thèses, échafaudent des hypothèses. Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête.
16 juin : bataille de Ligny et bataille des Quatre Bras. Début de la campagne de Belgique. 18 juin : défaite de Napoléon à la bataille de Waterloo. 22 juin : Napoléon abdique pour la seconde fois et proclame son fils sous le nom de Napoléon II.
Abdication de Charles X.
La Seconde Restauration est le régime politique de la France de 1815 à 1830. Elle succède aux Cent-Jours, qui avaient vu Napoléon revenir brièvement au pouvoir. Après une période de confusion, Louis XVIII revient sur le trône.
Le pouvoir exécutif provisoire, confié à une Commission composée de trois Consuls, est chargé de réorganiser les administrations, de rétablir l'ordre et de conclure la paix. Il doit aussi rédiger une nouvelle constitution.
Son expansion, sa puissance et ses richesses sont pour Napoléon des menaces à la sécurité et à la tranquillité de la France. Contrer sa grandeur pour placer la France au centre de l'Europe continentale tel était l'objectif et le leitmotiv de la « politique » européenne du Consul puis de l'Empereur français.
Début 1812, la plus grande partie des territoires compris entre l'Espagne et la Russie était sous son contrôle. Cependant, l'Angleterre maîtrisait les mers, et Napoléon voulait l'Inde, colonie anglaise à l'époque. Le seul espoir de s'en emparer était de la prendre par la terre, et donc de contrôler la Russie.
La création de la Banque de France (1800) ; la vente de la Louisiane aux États-Unis (1803) ; la création du premier conseil de prud'hommes à Lyon (1806) ; la future Bourse de Paris (1807) ; le Code pénal (1810) ; la création des 22 Chambre de commerce (1822).
A la fin de la révolution, Bonaparte concentre progressivement entre ses mains tous les pouvoirs durant le consulat (1799-1804). Il fait adopter la constitution de l'an VIII qui maintient la République mais fonde un régime exécutif fort : le gouvernement dirigé par le Premier Consul, Bonaparte.
Les 20 et 21 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte demande aux Français s'ils approuvent son coup d'État lors d'un plébiscite (les électeurs doivent répondre par oui ou par non à une question). 76% des votants acceptent le coup d'État et confirment ainsi Louis-Napoléon au pouvoir.
Étant limité à un seul mandat et profitant des divisions politiques de l'époque, il organise un coup d'État en 1851 et accroît son pouvoir. Un premier plébiscite organisé auprès du peuple prolonge son mandat de dix ans, mais c'est le second qui marque un véritable tournant.
Après son retour de l'île d'Elbe, Napoléon affronte une coalition anglo-prussienne entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean, en Belgique. Face aux troupes du duc de Wellington et du maréchal Blücher, son armée s'incline. Le 18 juin 1815 signe ainsi la fin de l'épopée napoléonienne.
- L'armée de Bohême du feld-maréchal Schwarzenberg (commandant suprême des forces coalisées) avec 200.000 Autrichiens, Russes et divers Allemands. - L'armée de Silésie de Blücher avec 150.000 Russo-autrichiens. - L'armée de Bernadotte, ancien maréchal d'Empire lui aussi, et prince-héritier du royaume de Suède.
Battue à Leipzig en octobre 1813, la Grande-Armée brisée par la défaite et décimée par le typhus, Napoléon semble perdu en janvier 1814. Pourtant, son agonie politique va durer cent jours. L'Aigle retrouve le génie et la combativité de ses débuts pour remporter des victoires improbables et repousser l'échéance .
L'Assemblée de 920 membres, élus au suffrage universel masculin pour trois ans, dispose du pouvoir législatif. Le 10 décembre 1848, Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, est élu président de la République avec 75% des suffrages exprimés contre Louis-Eugène Cavaignac (20%) et Alexandre Ledru-Rollin (5%).
Parce que les forces françaises comptaient environ 72 000 hommes, Napoléon espérait profiter de la distance qui séparait les Prussiens des Britanniques pour détruire les forces de Wellington dès que possible.
Napoléon prend le commandement de l'armée et dirige la contre-attaque en Autriche. Une série de petites victoires précédent l'énorme bataille d'Essling, première défaite tactique de Napoléon.
Napoléon rassembla une nouvelle armée et gagna la Belgique. Après quelques succès – à Ligny où il parvint à vaincre les Prussiens, aux Quatre-Bras où Ney remporta une demi-victoire contre les Anglais (16 juin) –, il affronta les Britanniques du duc de Wellington à Waterloo le 18 juin 1815.