Napoléon rêve de dominer l'Europe. Ses motivations sont multiples : gloire personnelle, développement de la France, diffusion de certains principes révolutionnaires. De 1803 à 1815, l'Europe connaît douze années de guerres presque ininterrompues.
Causes de la campagne de Russie
En 1807, le traité de Tilsit règle la paix entre l'Empire et la Russie. Alexandre espérait à travers le général Caulaincourt un traité interdisant le rétablissement de la Pologne. Napoléon désavoua Caulaincourt, et marqua alors la rupture de confiance avec Alexandre.
Héritier d'idées et de conceptions politiques des Lumières françaises mais aussi de la Révolution et du Directoire, Napoléon aurait voulu faire disparaître les inégalités entre la France de la Révolution et les puissances de l'Ancien régime en se servant notamment « d'Etats tampons ».
La bataille d'Austerlitz. Pendant son règne, Napoléon Ier fait face militairement à plusieurs coalitions des pays européens. Ces derniers refusent l'installation en Europe des idées de la Révolution française; ils refusent également la modification de la carte de l'Europe faite par Napoléon.
Parce que les forces françaises comptaient environ 72 000 hommes, Napoléon espérait profiter de la distance qui séparait les Prussiens des Britanniques pour détruire les forces de Wellington dès que possible.
Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête. Ensuite par la météo : une pluie diluvienne avait transformé en bourbier le champ de bataille, déroutant son artillerie.
Des précipitations intenses ont contribué à la déroute de l'armée napoléonienne à Waterloo, en 1815. Des pluies pas tout à fait dues au hasard, selon l'étude que vient de publier un chercheur britannique.
Après son retour de l'île d'Elbe, Napoléon affronte une coalition anglo-prussienne entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean, en Belgique. Face aux troupes du duc de Wellington et du maréchal Blücher, son armée s'incline. Le 18 juin 1815 signe ainsi la fin de l'épopée napoléonienne.
La guerre est due à la volonté de Napoléon de mieux contrôler l'Espagne afin de renforcer le Blocus continental contre le Royaume-Uni. Après avoir contraint le roi d'Espagne Charles IV et son fils Ferdinand à abdiquer en sa faveur (mai 1808), Napoléon donne le trône d'Espagne à son frère Joseph Bonaparte.
Le 18 juin 1815, Napoléon Bonaparte perd une bataille décisive dans une petite commune belge, nommée Waterloo. Devenue aujourd'hui un terme générique, les causes de cette défaite restent pourtant en grande partie méconnues. C'est la mère de toutes les batailles, mais de toutes les batailles perdues.
Napoléon Bonaparte est d'abord un jeune général de l'armée de la République. Il défend les idées de la révolution et se bat contre les royalistes. Il remporte de nombreuses victoires et est très aimé de ses soldats. En novembre 1799, il organise un coup d'Etat et devient premier consul.
Le coupable serait le général Charles de Montholon, un proche de l'Empereur. Il aurait empoisonné petit à petit Napoléon en versant quelques gouttes de poison dans le vin que consommait le général à Sainte-Hélène.
Après une série de défaites militaires, Napoléon finit par abdiquer. Les alliés décident alors de l'exiler à l'Île d'Elbe, qui devient son royaume.
Retour sur la vie d'un navigateur condéen qui gagne a être connu : Aimé Delarue. En 1799, c'est lui qui commandait le navire ramenant Bonaparte de la campagne d'Egypte.
Un désastre militaire
Avec cette marche vers la Russie, Napoléon n'avait pour autre objectif que d'asseoir un peu plus sa supériorité militaire et politique sur le continent européen, à fortiori contre un « allié » rebelle et insoumis.
« Un dictateur »
Napoléon veut tout contrôler et écoute peu les conseils, malgré d'excellents ministres et administrateurs. Il règne en autocrate, appuyé sur une police zélée qui ne tolère aucune opposition politique. La censure est impitoyable.
Le 2 septembre 1870, les Prussiens reçoivent la capitulation d'une armée française enfermée à Sedan, dans les Ardennes. Ils font 83 000 prisonniers y compris l'empereur des Français.
Une volonté de rétablir les colonies françaises
L'empereur Napoléon souhaitait surtout reconstituer un empire colonial français en Amérique. Une garantie de prestige, mais surtout un atout économique : en 1789, un Français sur dix vivait du commerce colonial sous l'ancien régime.
Le conflit est la conséquence de la rivalité personnelle entre le roi Philippe V d'Espagne, petit-fils de Louis XIV, et le Régent de France Philippe d'Orléans. Le prétexte en est fourni par les prétentions du roi d'Espagne sur le trône de France et un projet d'attentat contre la personne du Régent.
De 1792 à 1815, sept coalitions — incluant toutes le Royaume-Uni — se forment contre la France, durant ce qu'on appelle les guerres de Coalitions. Pendant les guerres de la Révolution française, la France bat la Première Coalition, puis, sous le Consulat de Napoléon Bonaparte, elle défait la Deuxième Coalition.
Début 1812, la plus grande partie des territoires compris entre l'Espagne et la Russie était sous son contrôle. Cependant, l'Angleterre maîtrisait les mers, et Napoléon voulait l'Inde, colonie anglaise à l'époque. Le seul espoir de s'en emparer était de la prendre par la terre, et donc de contrôler la Russie.
L'épopée napoléonienne s'achève le 18 juin 1815 à une vingtaine de kilomètres au sud de Bruxelles, entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean, avec la défaite de l'empereur Napoléon Ier (45 ans) par une coalition anglo-prussienne.
La chute du Second Empire et l'exil de Napoléon III
Le 19 juillet 1870, la France déclare la guerre à la Prusse, qui tente depuis quelques années de regrouper les États allemands en un empire allemand unifié. Napoléon III, malade, est à la tête d'une armée française mal préparée, et les défaites s'enchaînent.
Le 5 mai, à 4 h du matin, il prononce avec peine ses derniers mots : « À la tête de l'armée. » À moins que ce ne soit : « France… mon fils… armée… » On l'entend à peine avant qu'il ne plonge dans le coma.