Les troubles circonstances religieuses de l'Europe à l'époque de la dernière contribution de Michel-Ange colorent indiscutablement la chapelle. Couvrant la totalité du mur, la fresque est dominée par le Christ lors du Jugement dernier.
D'abord, la voûte fut peinte en 4 ans, entre 1508 et 1512, selon la volonté du pape Jules II. C'est lui qui en fait la demande à Michel-Ange. Une incroyable commande d'un montant astronomique : l'équivalent de presque 2 millions d'euros ! C'est que bien après que le génie a achevé son Jugement dernier.
La Chapelle Sixtine est pour chaque pape, le lieu qui garde la mémoire d'un jour particulier de sa vie… C'est précisément ici, dans ce lieu sacré, que les cardinaux se recueillent en attendant la manifestation de la volonté du Christ quant à la personne appelée à être le Successeur de saint Pierre.
Si le pape Jules II avait déjà fait appel à Michel-Ange pour son tombeau, il lui demande à présent de recouvrir le plafond de la Chapelle Sixtine de fresques : Jules II réclame seulement l'exécution de 12 apôtres (...). Mais Michel-Ange transforme ici cette commande en un véritables peuples de figures.
Particulièrement influents sont les chants X et XII du Purgatoire de la Divine Comédie. Enfin Michel Ange s'inspire, dans certaines anatomies du jugement dernier, et particulièrement dans la figure du Christ Juge, des sources antiques, grecques et romaines.
Lorsqu'il accepte en 1508 la commande de Jules II pour la voûte de la chapelle Sixtine, Michel-Ange relève le plus grand défi de l'histoire de la peinture : représenter l'histoire du Salut, de la création du monde au Déluge, sur la plus grande surface jamais peinte jusque-là.
Les deux œuvres reflètent l'esprit et les thèmes de l'époque : l'amour de la Renaissance pour le corps humain ; les tensions entre la richesse et la foi ; et surtout, un rendu vibrant des grandes histoires de la Bible.
La Chapelle Sixtine doit son nom au Pape Sixte IV qui la fit construire entre 1477 et 1483. Michel-Ange : Plafond de la chapelle Sixtine C'est dans cette chapelle que se déroule l'élection du Pape. Elle mesure 40 mètres de long sur 13 mètres de large et sa hauteur est de 21 mètres.
'Un génie universel, capable d'embrasser à la fois et de pousser à toutes leur perfection les arts de la peinture, de la sculpture et de l'architecture' selon les mots de Giorgio Vasari, Michel-Ange est avec Léonard de Vinci et Raphaël, l'un des plus grands artistes de son temps.
C'est une représentation de la Parousie, la seconde venue du Christ, et du Jugement dernier, final et éternel de toute l'humanité, par Dieu. Les morts ressuscitent et descendent vers leur destin, tel que jugé par le Christ qui est entouré de saints éminents.
Histoire[modifier | modifier le wikicode]
La chapelle, commandée par le pape Sixte IV della Rovere (1471-1484), est consacrée à la Vierge de l'Assomption. Elle fut au cœur du projet de Sixte IV de relancer la force chrétienne face aux signories telles que Florence.
Dédiée à l'Assomption de Marie, elle est la chapelle principale du palais apostolique, ainsi que l'un des trésors culturels et artistiques les plus célèbres de la Cité du Vatican. Elle a été construite entre 1475 et 1481 environ, à l'époque du pape Sixte IV della Rovere, dont elle tire son nom.
Michel-Ange était aussi un humaniste, plaçant l'homme au centre du monde. Avec La Création d'Adam, figure centrale du plafond, il représente cet idéal humaniste du lien direct entre l'Homme et Dieu. Superposition des états « avant / après » de la chute et expulsion d'Adam et Ève du paradis terrestre.
La décoration du plafond de la chapelle Sixtine est commandée par le pape à la personnalité ambitieuse et amateur d'art, mais aussi habile politique, au début de son pontificat, pour remédier aux dégâts causés par la construction de la basilique Saint-Pierre et de la tour Borgia.
La Pietà (1498-1499)
Sublime représentation de la douleur de la Vierge pleurant son fils crucifié, la Pietà de Michel-Ange transcende tous ceux qui ont la chance de la voir.
Artiste florentin du 15e siècle, Michel-Ange est considéré comme un génie car il s'est formé seul dans tous les domaines artistiques : sculpture, peinture et architecture. Grâce à ses mécènes, comme par exemple le pape ou Laurent de Médicis, il réalise des œuvres monumentales.
Reconnu très jeune comme exceptionnellement talentueux, Michel-Ange entre au service de Laurent de Médicis, dit Le Magnifique.
En somme, Michel-Ange présente l'être humain comme un être divin et noble, capable de créer et d'accomplir de grandes choses, mais également dépendant de la grâce et de l'amour divin pour atteindre son plein potentiel.
Michel-Ange incarne l'ambition universelle qui fut celle de la Renaissance : il fut sculpteur du David, peintre des fresques de la chapelle Sixtine, architecte et organisateur de la bibliothèque des Médicis et de la place du Capitole à Rome, poète et même ingénieur en fortifications.
L'œuvre de Dieu la plus parfaite sur cette terre est l'homme et son corps, créé à Son image. C'est à la création de corps humains admirables que s'adonna constamment Michel-Ange, désireux d'« imiter l'art de Dieu immortel ».
Perspective par chevauchement. partie des objets les plus éloignés derrière ceux du premier plan (de les faire passer derrière) renforce l'effet de profondeur. Les éléments les plus éloignés semblent « monter » dans la feuille alors que ceux qui sont proches de nous sont situés en bas de l'image.
Une fresque est une peinture murale à base de pigments et terres naturelles délayés à l'eau avant d'être étendue sur du plâtre frais. Le plâtre qui doit rester humide tout au long de l'opération est étendu au fur et à mesure en fonction de la surface que l'artiste estime pouvoir peindre sur une journée.
Cette scène de la Création d'Adam, universellement connue est désormais détournée de nombreuses fois, allant de la parodie au pastiche contemporain. Les deux mains sont reprises chez les artistes et créateurs du monde entier comme symbole de création ultime. Michel-Ange, La création d'Adam, fresque.
L'artiste s'inspire essentiellement de La Divine Comédie de Dante. Les damnés tombent, dit Dante, » comme en automne les feuilles s'envolent l'une après l'autre « .