Meursault n'est pas un personnage distant et insensible, il souffre… Il ne veut pas montrer ses sentiments car il ne les accepte pas lui-même. Il a une culpabilité latente qui le suit tout au long du roman et il ne l'assume pas. Si il est exposé à la chaleur Meursault perd tout contrôle.
C'est dans la mort que Meursault trouve la libération si attendue «je me sentais prêt à tout revivre ». On peut «jouer à recommencer». Si Meursault refusait de pleurer sur sa mère, c'est pour ne pas nier le bonheur de ses derniers instants. ---+ Le bonheur passe par l'acceptation et par le renoncement.
j'ai tiré encore quatre fois. Meursault, plutôt que de subir le destin, décide ici de le prendre en charge. Plutôt que d'être victime de l'absurde, il décide d'assumer son geste en le réitérant, ostensiblement, quatre fois. Ces quatre coups supplémentaires sont un acte d'affirmation de soi.
"L'Étranger" raconte la méchanceté du quotidien, l'ambivalence du soleil, la tendre indifférence du monde et la folie des hommes, sacrifiant sur l'étal de leurs certitudes celui qui, parce qu'il ne sait pas mentir ni pleurer, ne leur ressemble pas.
Il est taciturne et ne ressent aucun sentiment ; son absurdité se voit aussi à travers les réponses aux questions qu'on lui pose. Il n'y même prise de conscience.
Ainsi la deuxième partie révèle-t-elle le sens du livre : Meursault est donc bien cet « étranger » aux autres qui remet en question notre façon d'être, de sentir ou de penser et dont l'existence même est intolérable parce qu'elle nous rappelle que tout est vanité.
Selon l'accusation, en effet, Meursault a bien tué l'Arabe de façon préméditée, justement parce qu'il a pu tuer symboliquement sa mère.
C'est d'abord la révolte que ce passage montre. Le refus de la religion : « Je me suis mis à crier à plein gosier et je l'ai insulté et je lui ai dit de ne pas prier. Je l'avais pris par le collet de sa soutane. ». C'est le refus d'un au-delà, l'affirmation de la vie immanente, « hinc et nunc ».
Le jour du crime, Meursault veut fuir le soleil, veut fuir les femmes, et retrouver l'ombre de la source qu'il avait entrevue sur la plage. Mais l'Arabe est là, devant la source. Il le tue. On peut lire son acte avec l'hypothèse du refoulement, faire de son acte un retour du refoulé et lui donner un sens œdipien.
Le caractère de Meursault. On se plaît à insister sur la description du dimanche, pour mettre en relief la monotonie de la vie quotidienne, le mythe de Sisyphe que traduit la première partie du récit. «J'ai pensé que c'était dimanche et cela m'a ennuyé: je n'aime pas le dimanche» (p.
Meursault est donc un homme lucide, qui a compris que la vie n'avait pas de sens et vit en conséquence : si le monde n'a pas de sens, s'il n'y a pas de dieu pour dire ce qui est bien ou mal, ce qui est important et ce qui ne l'est pas, alors tout se vaut; il n'y a pas, par exemple, de valeurs plus importantes que d' ...
Meursault est prêt, lucide et calme, proche de la nature et éloigné des hommes. CONCLUSION. Dans ses Carnets, Camus écrit « la mort ! A continuer ainsi je finirai bien par mourir heureux ».
Un homme qui a fondé ses seules certitudes sur le désir, la joie des sens, l'accord avec le monde, le bonheur terrestre. « Le bonheur et l'absurde sont deux fils d'une même terre » dit le Mythe de Sisyphe […] ; Meursault ne renie ni l'un ni l'autre.
Meursault n'est que sensibilité, contact avec la nature, mais il est obligé de vivre parmi les hommes. Et il ne parvient pas à « jouer le jeu » social. Ce que la société attend de lui, il ne sait pas le lui donner . Il aurait dû pleurer à l'enterrement de sa mère, ne pas fumer , demander à voir le corps, etc.
Fiche de lecture l'étranger de camus
Camus, l'Étranger No : 1 Pages de référence Nom du personnage MEURSAULT Portrait physique On en apprend guère sur l'aspect physique de M. Il est bronzé, et a dans les trente ans.
En effet dans un discours plein de véhémence, Meursault rejette la vérité de l'aumônier pour affirmer sa propre vérité : la vie est absurde et n'a pas de sens, les vies se valent toutes.
Sa mort représente donc la fin de son supplice et de son traumatisme intérieur que lui infligeait la vie. Meursault espère trouver la paix – ou du moins il l'anticipe – après sa mort.
Meursault : personnage principal, de prénom et d'âge inconnus, mais jeune. L'Arabe principal : tué par Meursault d'un coup de feu et ensuite criblé de quatre autres coups.
Le soleil joue un rôle important voire crucial dans le roman L'Etranger de Camus. Dans deux des trois événements majeurs autour desquels s'articule le roman, le soleil a une symbolique marquée qui est étroitement liée à la souffrance et surtout à la mort.
I – Un personnage dominé par ses sensations physiques
En effet, c'est « à cause de cette brûlure » (celle du soleil) que Meursault fait « un mouvement en avant », ce qui en retour provoquera le geste de l'Arabe qui sort un couteau. Agressé par le reflet du soleil sur la lame, Meursault lève alors le revolver et tire.
L'étranger - thèmes de réflexion
Le titre est bien choisi car il décrit le protagoniste, Meursault. En effet, Meursault est étranger à la société, à la justice, à lui-même. Il est étranger à la société, parce qu'il ne s'identifie pas à elle. Ils ne se comprennent pas mutuellement, ce qui les met mal à l'aise.
Pendant l'époque, la religion et l'église était très importantes en Algérie au 20ème siècle, mais Meursault est athée. Il ne conforme pas aux normes de la société, notamment, il ne pleurait ni à l'enterrement de sa mère ni à la plage où il a tue l'Arab.
Marie est un personnage cohérent, exprime son désir de se marier, une remarque, ce prénom MARIE est l'anagramme du verbe AIMER. Cohérente dans sa logique elle aime Meursault et veut l'épouser. Or Meursault accepte de l'épouser mais il ne l'aime pas.
Un personnage de roman
Meursault est un employé célibataire habitant à Alger. Il mène une vie routinière à peine dérangée par la mort de sa mère. Il est fasciné par la mer, à l'image de Camus. Il n'exprime aucun sentiment mais éprouve des sensations fortes (sensations exacerbées par l'action du soleil lors du meurtre).