Définition. La perfusion sous-cutanée est utilisée pour l'hydratation du patient lorsque la voie orale n'est pas possible. Le patient ou les proches doivent être informés des effets attendus et des effets secondaires possibles (douleur, chaleur, rougeur, œdème) qui sont à signaler rapidement.
Une perfusion est un soin mis en place lorsqu'il est impossible pour un patient d'être soigné par voie orale (traitement per os). C'est une injection longue et progressive d'un liquide dans le corps se faisant par voie parentérale (différente de la voie entérale qui est la voie digestive).
Plus complexe de mise en place, nécessitant en particulier l'intervention d'un médecin, elle est réservée à des indications bien précises : échec d'une pose de voie d'abord périphérique, nécessité de passer certains médicaments, nécessité d'avoir un gros débit de perfusion, en particulier en milieu de réanimation.
L'eau ou la nourriture peut également faire fausse route et donner une sensation d'angoisse autour du repas. Concernant la fin de vie, la suspension de l'hydratation et de l'alimentation n'entrainent plus de douleur profonde et continue. La sensation de faim s'arrête au bout de deux à trois jours.
(Médecine) (En parlant d'un malade, d'un patient) Être raccordé à une perfusion. Il est encore sous perfusion, il ne sortira de l'hôpital que dans quelques jours.
Perfusion courte de l'ordre de 30 à 60 min, toutes les 4/6/8/12 heures selon la pharmacocinétique des médicaments (ex : Antibiothérapie du patient infecté).
En suspendant la poche lors de l'amorçage, l'air résiduel contenu dans la poche ne serait pas chassé. Ceci empêche l'arrêt automatique de la perfusion : l'air de la poche passe dans la tubulure et expose à un risque d'embolie gazeuse.
L'affaiblissement extrême du corps en fin de vie
Ce ralentissement du corps et des capacités physiques peut également se traduire par un affaiblissement extrême de votre proche. Celui-ci peut avoir de plus en plus besoin de dormir, jusqu'à ne se réveiller plus que quelques heures par jour.
La phase terminale, qui conduit au décès, est souvent annoncée par des signes dits annonciateurs non spécifiques : troubles neuropsychiques (agitation, somnolence), angoisse de mort, modification des téguments : pâleur, teint cireux, respiration bouche ouverte avec chute des mandibules…
Après chaque déplacement du patient, vérifier le débit et vérifier le site de perfusion. Une surveillance en continue du débit est requise. Assurez-vous du calcul du débit aux 15 minutes.
Qui peut prescrire une perfusion à domicile ? Tous les médecins peuvent prescrire ce genre de thérapie. Il est vrai que ce sont souvent les médecins hospitaliers ou en clinique qui sont les plus enclins à le faire.
par voie veineuse, péri-nerveuse ou sous-cutanée.
Pour mettre en place une perfusion intra-veineuse ou sous-cutanée, l'infirmier installe un cathéter grâce à une aiguille adaptée. Puis, un système de ligne (tubulures) relie la poche de perfusion au point de ponction.
Une perfusion est l'administration continuelle de liquide - la plupart du temps en intraveineuse, donc via une veine. Une transfusion implique quant à elle des composants sanguins.
- Les autres effets secondaires qui ont été décrits durant ou après une perfusion de fer sont des troubles gastro- intestinaux (maux de ventre, nausées, vomissements, changement transitoire du goût, constipation, diarrhée, gaz, digestion difficile), des difficultés respiratoires, des bouffées de chaleur, des vertiges, ...
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
La personne pleure. Elle veut parfois exprimer cette tristesse seule et parfois être accompagnée dans l'expression de cette grande peine. Les personnes en fin de vie expriment souvent qu'elles auraient voulu que cette vie se poursuive encore longtemps et comment il est difficile de laisser ceux qu'on aime.
La « fin de vie » désigne les derniers moments de vie d'une personne arrivant en phase avancée ou terminale d'une affection/ maladie grave et incurable.
Sauf que, lorsque c'est le cœur qui s'arrête en premier, le cerveau le suit au bout d'un maximum de dix minutes. La mort de la personne est donc toujours cérébrale et c'est elle qui est irréversible ; il y a simplement plusieurs manières d'y arriver.
En effet, en vertu de l'article 225-17 du code pénal, toute ouverture de cercueil sans autorisation est en principe constitutive d'une violation de sépulture et punie. L'ouverture d'un cercueil exige donc au préalable une autorisation judiciaire ou suppose une exhumation faite plus de cinq ans après le décès.
Une formule familière, du genre « À bientôt » ou « Il faut que j'y aille; on se reparle » pourrait vous amener à regretter de ne pas avoir dit autre chose. Pas besoin de grandes formules à l'eau de rose. Montrez seulement à la personne, par votre façon de lui dire au revoir, qu'elle comptera toujours pour vous.
Cas particuliers
Si le soluté se trouble ou si un précipité apparaît, arrêter immédiatement la perfusion, avertir le médecin et transmettre l'information à la pharmacie.
Le cathéter est donc utilisé dans de très nombreuses situations : aux urgences pour une transfusion sanguine, en cas d'infection pour un traitement antibiotique, en cas de déshydratation, dans le traitement du cancer par chimiothérapie, durant l'accouchement (pour l'administration d'oxytocine), etc.
La réhydratation par voie sous-cutanée (SC) ou hypodermoclyse consiste en l'administration par perfusion continue ou discontinue de solutés dans le tissu sous-cutané (hypoderme). La voie SC est une voie parentérale extravasculaire.
Pour une séance de perfusion courte d'une durée inférieure ou égale à une heure (sous surveillance continue), le tarif est de 28,35€.