Ils peuvent avoir plusieurs causes, et perdurer ou s'aggraver du fait d'une réaction parentale mal calibrée. Le plus souvent, il s'agit de simples « jeux relationnels », d'expériences de vie que fait l'enfant. Il découvre les relations, les teste, vérifie leurs limites...
Il peut être issu de nombreux facteurs. Si c'est en général un des deux parents qui est à l'origine des jeux et des activités, qui a une approche douce et pleine d'affection, tandis que l'autre parent est moins présent et plus autoritaire, voilà une première source d'explication.
En cas de simple préférence, votre tout-petit peut osciller entre des périodes "Je ne veux que papa" et des périodes "Je ne veux que maman". Il/elle le manifestera d'autant plus que le parent réagira, car c'est souvent ce que l'enfant cherche à faire, consciemment ou inconsciemment.
Il suffira de lui donner du temps et les choses se rétabliront d'elles-mêmes. Cependant, il est important que le parent «rejeté» soit compréhensif et qu'il ne prenne pas le rejet de l'enfant de manière personnelle. Il est essentiel de ne pas réagir en se fâchant ou en retirant son affection à l'enfant.
Si les propos de votre enfant vous blessent parce que vous avez peur qu'il préfère réellement son père ou qu'il ne vous aime plus pour vrai, il est important de garder votre sang-froid et de toujours vous rappeler que les enfants aiment leurs parents de manière inconditionnelle.
Si elle vous demande comment s'est passée votre journée, ne vous contentez pas de dire qu'elle a été bonne. Si elle vous demande de quoi elle à l'air dans cette nouvelle robe, ne lui dites pas simplement qu'elle lui va à ravir. Donnez-lui des détails et appuyez votre réponse. Ainsi, elle se sentira proche de vous.
Vous pouvez écrire un message comme : « Je comprends que tu souffres beaucoup en ce moment et crois-moi, je suis désolé de t'avoir fait du mal. Lorsque tu seras prêt, j'espère que tu seras disposé à me rencontrer pour en parler. Fais-moi savoir quand tu seras disponible. Je t'aime et tu me manques. »
Si les conflits entre mère et fille sont inévitables, c'est parce qu'il s'agit de deux femmes, qui cherchent d'abord à élaborer, ensuite à séparer leurs destins féminins. Il n'y a pas de lien mère-fille simple: la normalité est que celui-ci soit fait d'accords et désaccords, d'éloignements et réconciliations.
"Être une bonne mère, c'est être une mère suffisamment bonne”, disait Donald Winnicott, éminent pédiatre et psychanalyste anglais (1896-1971). Une mère sachant répondre aux besoins et désirs de son enfant, sans les ignorer... ni les devancer. Il faut le clamer haut et fort, la mère parfaite n'existe pas.
Une mère toxique est une mère qui empoisonne la vie de son enfant en ayant recours à la manipulation, la domination ou encore la violence. Les traumatismes émotionnels sont difficiles à porter pour l'enfant devenu adulte.
À partir de 3 ou 4 ans, un enfant peut vivre une passion exclusive vis-à-vis de son parent du sexe opposé. Il s'agit d'une étape normale du développement des enfants appelée le complexe d'Œdipe. Cette passion pour le parent de l'autre sexe amène d'ailleurs souvent le tout-petit à exclure l'autre parent.
Elle veut qu'elle soit irréprochable, performante, aimée. Ses critiques peuvent aussi résulter de sa propre anxiété: elle a tellement peur que sa fille soit jugée par d'autres et elle veut tellement la préserver des coups qu'elle les porte elle-même en se disant que, venant d'elle, ça fera moins mal.
Maman renvoie à la sphère privée, à l'affectif
Pensons à l'expression C'est l'heure des mamans. À l'école élémentaire, l'enfant gagne en autonomie et le mot s'efface au profit de mère. La différence entre la sphère privée et la sphère publique est cette fois bien claire.
Les mères narcissiques qui se sentent accablées par la maternité négligent leurs enfants, elles leur mettent la honte et les critiquent, parfois parce qu'elles sont trop nécessiteuses ou enfantines. Elles sont elles-mêmes dans le besoin et ne peuvent pas subvenir aux besoins de leur enfant.
Locution nominale
Personne que l'on considère comme sa mère sans avoir de lien biologique avec elle.
Pour rendre votre enfant heureux, ne lui donnez pas tout ce qu'il veut, apprenez-lui à choisir ses priorités, à tolérer la frustration, à limiter ses désirs. Expliquez-lui qu'il y a des choses qu'on peut avoir et d'autres pas, c'est la vie !
Il est important de rester attentif à quelques symptômes récurrents de la maladie mais nouveaux chez l'enfant: difficultés scolaires inexpliquées, irritabilité, moins de motivation pour des activités qui auparavant l'intéressaient, dévalorisation, sommeil perturbé, inquiétudes particulières ou angoisses, tristesse, ...
Les déséquilibres du rythme alimentaire et les changements de poids sont des signes qui doivent vous alerter sur le mal-être, voire l'état dépressif dans lequel peut se trouver votre enfant.