L'opérateur de gazoduc ukrainien a annoncé qu'il arrêterait les expéditions russes via une plaque tournante dans une partie de l'est de l'Ukraine contrôlée par des séparatistes soutenus par Moscou en raison de l'ingérence des «forces d'occupation», y compris le siphonnage apparent du gaz.
Après l'annexion de la Crimée et la crise gazière qui a opposé les deux pays en 2014, l'Ukraine a, en effet, stoppé ses achats à Moscou et ne se fournit plus directement auprès de la Russie depuis 2016. Elle achète désormais son gaz à des pays européens, notamment la Slovaquie, la Pologne et la Hongrie.
Après plus de trois mois de guerre, le gaz russe continue d'affluer en Europe, et sa vente de remplir les caisses de Vladimir Poutine. Or, pour faire le voyage, un tiers de ce gaz transite par l'Ukraine.
France. Gazprom va livrer, ce samedi, 42,7 millions de mètres cubes de gaz naturel à l'Europe via l'Ukraine, a déclaré le géant gazier russe, par voie de communiqué.
L'Union européenne reste le principal acheteur de ces exportations, dont la France qui a maintenu son approvisionnement en gaz russe malgré des sanctions prises contre d'autres secteurs de l'économie russe.
Les principales réserves de gaz naturel
Le pays affichant la réserve la plus importante est la Russie, avec une moyenne de 37,4 milliers de milliards de m3.
C'est-à-dire la quantité totale de tous les biens et services vendus dans le pays. Au niveau mondial, le produit intérieur brut 2021 était d'environ 10.365 Euro par habitant. En revanche, le PIB en Ukraine a atteint 3.861 euros par habitant, soit 169,18 milliards d'Euro pour l'ensemble du pays.
L'Europe peut se passer de gaz russe, selon le commissaire européen Thierry Breton. Ci-dessus, le méthanier « Dream LNG » s'approvisionnant en gaz naturel liquéfié au port de Prigorodnoye, situé sur l'île montagneuse de Sakhaline, à l'est de l'Asie, en janvier 2022.
Ce gazoduc de 1230 kilomètres de long relie Vyborg en Russie, à Greifswald en Allemagne, en traversant la mer Baltique. Il est en service depuis 2012 et fournit chaque année à l'Allemagne 55 milliards de mètres cubes, soit environ la moitié de la consommation nationale.
C'est sous le contrôle de l'Etat, son actionnaire majoritaire, que la compagnie Gazprom, dont la capitalisation boursière de 343 milliards de dollars avoisine celle de Microsoft ou d'Exxon Mobil, exploite cette manne fabuleuse.
La réponse la plus évidente est le retour de la grande Russie. Le maître du Kremlin veut rétablir une zone de protection autour de son pays et cela passe par une zone d'influence sur les pays de l'ex-URSS dont l'Ukraine faisait partie mais qui a pris son indépendance en 1991 (90 % des Ukrainiens ont voté en ce sens).
Le conflit en Ukraine s'inscrit dans le contexte de deux décennies de tensions entre la Russie et l'Occident, durant lesquelles se sont manifestées des divergences sur les différentes questions internationales : l'indépendance du Kosovo en 2008, la guerre de Géorgie la même année, la guerre en Syrie depuis 2011, la ...
Elle dispose également de gisements de pétrole et de gaz, qui couvrent respectivement 18 % et 70 % de la consommation du pays.
A commencer par la Pologne et la Bulgarie. Ces deux pays avaient refusé de payer les livraisons en roubles depuis des comptes russes, comme l'exige Moscou. Pour cette même raison, la Finlande, les Pays-Bas et le Danemark sont également privés de gaz russe.
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
D'abord, parce que l'Union européenne est une très grande consommatrice de ce gaz importé. En 2020, elle s'est fait livrer 400 milliards de mètres cubes de gaz. Quelque 152 milliards de mètres cubes provenaient de Russie, soit près de 40% des importations.
Poutine indique dans son décret que les pays importateurs de gaz ne paieront pas directement en rouble. Ils paieront leur facture en euros ou en dollars auprès de GazpromBank, banque rattachée au géant énergétique russe Gazprom.
La guerre d'Ukraine a surtout révélé l'importance de la volonté d'un peuple à se mobiliser pour défendre son indépendance et son territoire, au prix des plus grands sacrifices.
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays. Les sanctions infligées à la Russie, après l'invasion de l'Ukraine, pourraient également peser sur les échanges commerciaux.
Le plus vaste Etat du monde compte également parmi les premiers producteurs de plusieurs métaux industriels. A l'instar du palladium (pour l'automobile), du cobalt (pour les batteries), du tungstène (pour l'électronique), ou encore du titane (pour l'aviation), l'Hexagone est très dépendant de l'aluminium russe.
Au moment où les livraisons de gaz en provenance de la Russie ont cessé, le gaz russe ne représentait plus que 9% du gaz consommé en France (contre 17% en février 2022). Ce n'est pas notre source principale d'approvisionnement, contrairement à certains autres pays européens.
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.
En moyenne, le salaire moyen en Ukraine est de 405.64 €. Cette donnée est issue de la moyenne des salaires moyens renseignés par les internautes habitant dans le pays. La différence avec le salaire moyen en France est de 82%.
Le G7 et le FMI ont réaffirmé mercredi qu'ils soutiendraient l'Ukraine "le temps nécessaire" afin de faire face aux conséquences économiques de l'invasion russe, qui se chiffrent en milliards de dollars.