Si un propriétaire immobilier finance son bien à un taux plafonné avant que l'inflation ne reparte à la hausse, les coûts d'emprunt demeureront inchangés, tandis que les revenus immobiliers augmenteront. Par conséquent, l'immobilier est une source potentielle de flux de trésorerie futurs.
L'accès à la propriété avec la hausse des prix immobiliers
Avec l'inflation galopante et la hausse des prix des logements, le pouvoir d'achat des ménages en France est en baisse. La Banque de France souligne d'ailleurs une augmentation de 10 % des incidents de remboursement des prêts en avril, sur un an.
L'inflation est favorable aux emprunteurs
Les salaires progressent en fonction des hausses des prix, mais pas les mensualités de vos emprunts. Par conséquent, le poids relatif de l'emprunt au sein des revenus décroît. La période semble donc propice à un achat immobilier.
Une inflation modérée est bonne pour l'économie
Cela permet aux entreprises d'ancrer leurs anticipations de hausses des prix à moyen et long terme. Le caractère prévisible de ces dernières est favorable à la prise de décision d'investir, car il réduit l'incertitude sur les revenus futurs engendrés par l'investissement.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
Inflation : elle correspond à une perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Indice des prix à la consommation (IPC) : il permet d'estimer la variation moyenne des prix d'un panier fixe de biens et services consommés par les ménages.
Conclusion. Ainsi, l'inflation pénalise les épargnants et de manière générale toutes les personnes ayant des revenus fixes. Elle fait baisser le pouvoir d'achat. Elle entraine également des taux d'intérêts élevés, cela gel la demande de crédits à la consommation.
Cela est dû au fait qu'en période d'inflation, s'endetter est moins coûteux: si vous empruntez 100 000 euros et que l'inflation est à 3%, ces 100 000 euros vaudront 3% de moins l'année suivante. Emprunter plus permet d'investir plus, et donc de se développer.
Lorsqu'un créancier (par exemple une banque) et un débiteur (par exemple un ménage) sont liés par un taux d'intérêt fixe, l'inflation favorise le débiteur au détriment du créancier (créditeur). Considérons un ménage qui emprunte à sa banque une somme S au taux d'intérêt nominal de 8 %, remboursable l'année suivante.
Mais là encore, les réalités seront différentes selon les villes de France. Pour le marché de Paris, une baisse de -3 % est anticipée. D'ici septembre 2023, son prix immobilier devrait donc se rapprocher de la barre symbolique des 10.000€ /m². Les 50 plus grandes villes de France vont augmenter de +3 %.
En août 2022, la moyenne s'établissait à 80 % sur 20 ans (source CSA/Crédit Logement). Or la variation des taux immobiliers dépend du coût de la dette française à 10 ans (OAT 10 ans). À la clôture du 2 septembre 2022 les grands investisseurs prêtaient à la France au taux de 2,14 % sur 10 ans.
Alors que le nombre de logements neufs disponibles à l'achat ne cesse de croître, et que les transactions dans l'ancien sont en chute libre, les prix ne baissent pas.
Une étude suisse, publiée en août, démontre que la mode féminine est plus sensible à l'inflation que celle des hommes.
Un pic d'inflation attendue début 2023
Après un possible pic à 5,8% en moyenne annuelle en 2022, l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH, qui permet de faire des comparaisons européennes) pourrait s'établir à 4,7% en 2023 et 2,7% en 2024.
Le Royaume-Uni dans le Top 10
Comme l'année dernière, le Liechtenstein occupe la première place avec un pouvoir d'achat par habitant de 64 629 euros, soit plus de 4 fois la moyenne européenne. Le podium est complété par la Suisse et le Luxembourg, comme en 2020.
Une inflation trop élevée peut déboucher également sur une forte hausse des salaires, ce qui réduit la compétitivité des entreprises et du pays », indique notre source. Mais une inflation modérée (2% à 5%, c'est le cas actuellement dans le monde) reste bénéfique, et est facilement maîtrisable.
Selon les calculs de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), notre pouvoir d'achat va reculer de 0,8%. C'est la première fois qu'une telle baisse est observée depuis 10 ans. Bruno Le Maire entrevoit une sortie du pic d'inflation vers 2023.
Après une année 2021 marquée par la reprise post-pandémie, le début d'année 2022 se gâte pour les matériaux de construction.
Nous vivons ainsi, depuis le début de l'année 2022 une hausse historique des taux d'intérêt. À titre d'exemple, l'obligation d'État allemande à 10 ans est passée de - 0,2 % à + 1 % depuis le début de l'année. Voilà qui ouvre une fenêtre d'opportunité pour les épargnants.
Pétrole, véhicules propres ou encore transition énergétique, voilà les secteurs qui pourraient bien profiter des relèvements des taux directeurs des banques centrales.