Selon la première, la morale serait une extension de l'instinct de parenté (notre tendance à nous préoccuper du bien-être de nos proches). La morale serait alors spécifique de l'homme, car elle nécessite réflexion ou normes explicites pour se développer à partir de l'instinct de parenté.
- le qualificatif « humain » qui donne à l'animal appelé homme, son nom, signifie bienveillance, générosité, altruisme comme pour dire que l'homme est animal qui se distingue par cette qualité éminemment morale : faire du bien aux autres.
Elle permet alors de juger nos actions et celles d'autrui. En effet, la morale est là pour réguler nos comportements pour certains en valorisant certains comportements et en considérant que certains sont des actes mauvais à ne pas commettre.
L'homme moral, c'est-à-dire celui qui se veut moral, qui a choisi de vivre moralement, n'est plus immergé dans la pure particularité de ses désirs individuels, il est entré, librement, dans le monde de l'universalité.
La morale est un ensemble de principes de jugement, de règles de conduite relatives au bien et au mal, de devoirs, de valeurs, parfois érigés en doctrine, qu'une société se donne et qui s'imposent autant à la conscience individuelle qu'à la conscience collective.
La morale vise d'une part à la conservation des formes collectives d'organisation sociale, de la société, de l'intérêt général, d'autre part à l'agrément de la vie des individus en société.
Du fait de son origine, la moralité contribue effectivement à faire une cité, au sens où les valeurs sont partagées par ses membres – théoriquement au moins. Ce que souligne ainsi Aristote, c'est donc l'utilité bien spécifique qu'on peut reconnaître à la moralité pour la vie sociale : elle joue comme principe unifiant.
Le devoir moral dépend donc de l'intention de l'individu qui l'accomplit. En ce sens, nous pouvons dire que le devoir est l'intention morale qui guide notre volonté vers l'accomplissement de bonnes actions, dont le principe est moral parce qu'universalisable.
La justice, la loyauté, la générosité et la responsabilité individuelle sont des idéaux supérieurs auxquels on croit important d'obéir : ce sont des valeurs morales. De même, « ne pas faire aux autres ce qu'on ne veut pas qu'ils nous fassent » est une règle que plusieurs trouvent fondamentale.
Morale de la fable Le Loup et l'Agneau : « La raison du plus fort est toujours la meilleure. » La morale se situe au début de la fable. Jean de La Fontaine dresse ici une critique cinglante de sa société. Il critique la justice comme symbole de la violence et de la force.
La vraie morale ne s'occupe pas de ce que nous pensons et voulons, mais de ce que nous faisons. La liberté n'existe pas sans morale, ni la morale sans foi. La vraie sagesse, la vraie supériorité ne se gagne pas en luttant mais en laissant les choses se faire d'elles-mêmes.
Agir moralement, c'est agir, donc s'inscrire dans un monde social et dans un destin collectif. 1) La formulation du sujet (non pas « être moral » ou « juger moralement » mais « agir moralement ») souligne le fait que « la morale » est un art de bien agir.
Les valeurs morales sont les règles et principes qui édictent rigoureusement la conduite et les mœurs appropriées pour être bon, faire le bien et vivre ensemble dans le respect fondamental de l'autre.
La conscience morale d'un enfant se développe petit à petit à mesure qu'il observe la réaction des adultes aux gestes qu'il pose. Cette conscience s'installe aussi en même temps qu'il développe ses habiletés sociales et qu'il apprend à tenir compte de ce que les autres ressentent.
dispositions à bien agir à l'égard de soi-même ou à l'égard des autres, dans la communauté humaine.
La morale apparaît ainsi comme un frein au comportement naturel de l'homme. Elle est en même temps considérée comme spécifiquement humaine. Seul l'homme possède les capacités intellectuelles nécessaires pour réprimer les pulsions de la nature, seul l'homme peut donc être moral.
L'habitude, plus que la raison, est donc une origine de la morale. On n'agit pas moralement parce qu'il serait plus rationnel de le faire, mais parce qu'on en a l'habitude.
D'autres types de morales
Eudémonisme : le but de l'action est la recherche du bonheur. Pessimisme : en moral, consiste à penser que le mal l'emporte sur le bien, l'homme est donc condamner à mal agir. Hédonisme : Le bonheur est le plaisir immédiat, jouissance. Stoïcisme : le destin régit la morale.
Une théorie morale peut tomber sous cette qualification pour trois motifs correspondant à autant de propriétés de la moralité : soit elle en affaiblit l'autorité en affirmant qu'il peut être raisonnable de ne pas toujours respecter ses injonctions, soit elle atténue la rigueur de la moralité en soutenant que ses ...
Kant définit la morale comme la partie de la philosophie qui s'occupe des lois d'après lesquelles tout doit arriver (loi morale), et non selon lesquelles tout arrive effectivement (lois de la nature).
immoral, immorale, immoraux
1. Qui viole les principes de la morale établie par sa conduite, sa pensée : Cet homme est profondément immoral. 2. Qui est contraire à la morale, aux bonnes mœurs : Film immoral.
Le devoir moral oblige de manière catégorique. Cela signifie qu'on doit agir bien, et ce quelles que soient les circonstances et indépendamment de ce qu'on désire ou de ce qui pourrait nous intéresser.
Ce qui constitue une leçon de morale. ➙ apologue, maxime, moralité.
La citation la plus célèbre sur « leçon de morale » est : « Soyez meilleurs, vous serez plus heureux. Voilà la plus puissante leçon de morale car elle est fondée sur l'intérêt. » (Charles-Eugène de Lévis-Charlus).
Le moral n'est donc qu'une image instantanée de l'humeur du moment. La morale, quant à elle, a plus d'atomes crochus avec le juste et l'injuste tels que façonnés par l'alentour.