Des batteries adaptées à nos besoins Dépendante à l'électricité pour rouler et friande de métaux critiques pour être fabriquée, la voiture électrique n'est pas non plus la parfaite élève en matière d'émissions de gaz à effet de serre. Sa fabrication émet plus de gaz à effet de serre qu'une voiture thermique.
— Des incidents imprévus. La voiture électrique n'est pas verte en soi, car sa production est polluante. Surtout celle de sa batterie, l'extraction comme le raffinage des métaux qui la composent (nickel, cobalt, lithium, graphite) sont fortement énergivores et polluent les sols et les eaux.
La voiture électrique réduit l'empreinte carbone par rapport au véhicule thermique, mais comme elle n'est pas neutre en carbone, la substituer au second n'est pas suffisant pour nos engagements climatiques. Nous devons interroger et modifier notre rapport à la mobilité, toujours selon l'Ademe.
Ni Ford ni les autres ne doutent que la voiture électrique est l'avenir de l'industrie automobile. Ils se rendent compte que la route qui y mène sera plus longue et, surtout, plus cahoteuse. La Chine a acheté 60 % de tous les véhicules électriques vendus dans le monde en 2022, l'Europe, 15 % et les États-Unis, 8 %.
La pollution liée à l'extraction des métaux rares
La fabrication des batteries des voitures électriques nécessite l'utilisation de métaux rares : lithium, cobalt, graphite, etc. Leur extraction nécessite beaucoup d'eau et de produits chimiques.
Produire une voiture électrique émet plus de gaz à effet de serre (CO2e) que son équivalent thermique, c'est avéré, essentiellement du fait de la fabrication des batteries.
La durée de vie de la batterie n'est pas liée aux kilomètres parcourus, mais aux cycles de charge / décharge. Que vous rouliez peu ou énormément, la longévité moyenne d'une batterie est de 1 000 à 1 500 cycles de recharge. Ce nombre de cycle peut vous permettre de rouler entre 200 000 à 500 000 km.
Toutes les batteries vieillissent naturellement dans le temps, et ce, quel que soit leur modèle. Ce vieillissement est principalement dû à la puissance de la recharge, la durée d'utilisation ou encore la fréquence d'utilisation avec une batterie en charge pleine ou presque vide.
Une autonomie qui se dégrade avec le temps
Selon une étude menée par Geotab, sur 6000 véhicules électriques, les batteries électriques perdent en moyenne 10% de leurs capacités en seulement 5 ans. Mais cela est très variable suivant les constructeurs. Cette dégradation est normale.
les défauts d'électricité générale et d'éclairage (15,1%) ; les problèmes de pneus (14,2%) ; enfin, les défaillances spécifiques aux véhicules électriques, c'est-à-dire qui concernent le moteur électrique, la batterie de traction ou la recharge, ne représentent que 4,4% des pannes.
En 2025, la question de l'autonomie de votre véhicule électrique ne sera probablement plus qu'un lointain souvenir. En effet, les constructeurs automobiles mettent l'accélérateur sur le développement de gammes 100 % électriques, plus performantes, voire moins chères.
Si, comme Daniel, l'usage de votre voiture est très irrégulier, mieux vaut garder sa voiture thermique le plus longtemps possible, même si elle émet des gaz à effet de serre et des particules.
En Europe, le secteur des transports est le principal responsable de la pollution urbaine. La voiture électrique semble représenter une bonne solution à ce problème de santé publique.
Moins polluante, plus agréable à conduire et même plus économique à l'usage : la voiture électrique présente un certain nombre d'avantages vis-à-vis de son homologue thermique, et séduit de plus en plus de conducteurs. En France, aujourd'hui, 1 voiture achetée sur 5 est électrique.
Et à partir de 2035, la vente des véhicules thermiques neufs sera interdite en Europe, ce qui devrait encore faire augmenter la part de voitures électriques en circulation.
La voiture plus raisonnable à horizon 2040 ressemble donc à d'autres modèles exposés au Mondial : la « Bagnole » de Kilow, la voiture urbaine solaire « Squad » ou celle de City Transformer.
Partager la publication "Voiture : à partir de quand l'électrique devient-il plus intéressant que le thermique ?" En avril 2023, La Commission européenne a adopté un règlement interdisant à partir de 2035 la vente de voitures particulières neuves émettant du CO2.
Quel est l'état du marché des véhicules électriques ? Actuellement la plupart des voitures présentes sur le marché de l'électrique ont une autonomie qui varie de 150 à 600 kilomètres pour les plus puissantes. Certains constructeurs ont même présenté des modèles capables de tenir plus de 700 kilomètres.
Les voitures hybrides ont-elles un avenir ? Terminons par un point qui mérite d'être éclairci, l'avenir des voitures hybrides. Sachez que ces dernières sont aussi dans le viseur des pouvoirs publics, car elles fonctionnent en partie avec un moteur thermique, qui sera interdit à la vente à partir de 2035 en Europe.
On sait ainsi aujourd'hui que le prix d'une batterie varie considérablement d'un constructeur à l'autre. Il est d'environ 8 100 € en 2020, par exemple, pour la batterie de la Renault ZOE, et dépasse 10 000 € pour les accumulateurs des Smart Fortwo et Forfour EQ.
Après les premières années, on estime que les frais d'entretien d'une voiture électrique s'élèvent à environ 800 euros par an, contre 1000 euros par an contre une voiture thermique. La voiture à moteur électrique l'emporte également sur ce point.
Par exemple, changer la batterie d'une Tesla Model 3 pourrait même aller jusqu'à 23 000 euros. Des chiffres à relativiser tant il y a de paramètres qui entrent en compte dans le coût d'un remplacement de batterie.
Est-ce qu'une batterie de véhicule électrique se décharge si elle ne roule pas ? Oui. Il y a des déperditions et la batterie dépense de l'énergie pour maintenir une certaine température. Il est donc nécessaire de recharger la voiture de temps en temps.
Il y a quelques jours, un rapport de TÜV-SÜD montrait que le véhicule électrique Tesla Model 3 était un des véhicules les moins fiables du marché.
Quelle fréquence d'entretien d'une voiture électrique ? Il est conseillé de procéder à la révision d'une voiture électrique tous les 30 000 kilomètres, contre en moyenne 15 000 kilomètres pour une voiture à moteur essence et 20 000 kilomètres pour un diesel.