Si vous entrez dans une boulangerie toulousaine pour acheter votre traditionnel pain au chocolat, demandez une « chocolatine ». Oui, c'est ainsi que les habitants de la Ville rose (et du Sud-Ouest en général) nomment cette viennoiserie au chocolat.
L'étymologie du mot « chocolatine » reste incertaine, et plusieurs hypothèses ont été formulées. Une première serait que ce terme proviendrait de l'allemand « Schokoladeen croissant » (avec un -d se prononçant -t) en raison de l'origine autrichienne de ses créateurs.
« Chocolatine » est réservé aux régions bordelaises et toulousaines. En Belgique, on emploie plus volontiers le mot « Couque au chocolat », mais « pain au chocolat » est aussi connu, alors que « chocolatine » est très marginal.
Historiquement, l'inventeur ou plutôt l'importateur serait un boulanger-pâtissier autrichien nommé Auguste Zhang qui, installé à Paris dans les années 1830 aurait introduit le "Schokoladencroissant".
Le mot chocolatine apparaît dans le Larousse. D'après le dictionnaire, il est employé dans le sud-ouest de la France et au Canada pour désigner un pain au chocolat. L'utilisation de ces deux termes est le résultat d'un clivage géographique, entre le nord et le sud de l'hexagone.
Pain au chocolat ou chocolatine : qui remporte la bataille dans la région ? - midilibre.fr.
Selon un sondage IFOP mené auprès d'un échantillon de 1009 personnes, âgées de 18 ans et plus, 84% des Français préfèrent déguster des «pains au chocolat». Les «chocolatines», elles, ne retiennent que 16% des suffrages.
Autrement dit : à Paris, faites comme les Parisiens et dites « pain au chocolat » ; et à Toulouse faites comme les Toulousains en disant « chocolatine » !
L'histoire du chocolat remonte à 4 000 ans, dans l'antique Méso-Amérique qui incluait entre autres le Mexique d'aujourd'hui, où les premiers cacaoyers ont été trouvés. La civilisation Olmèque, l'une des plus anciennes d'Amérique latine, a été la première à transformer le cacao en chocolat.
Soucieuse de soutenir le sud-ouest de la France, le Québec a choisi le mot «chocolatine» plutôt que «pain au chocolat» pour nommer la fameuse viennoiserie matinale. Alors que certains cherchent juste le meilleur moyen de remplir leur estomac, d'autres s'intéressent aux noms.
En Corse c'est Ni Chocolatine, Ni pain au chocolat.
Certes, les locuteurs utilisant « pain au chocolat » sont plus nombreux, en raison de l'uniformisation de la langue, mais le mot « chocolatine » est plus ancien. Si l'on ajoute que le pain au chocolat n'a, au demeurant, rien à voir avec la composition de la viennoiserie, c'est la chocolatine qui gagne le match.
Une chocolatine est un terme employé au Canada et dans certaines régions françaises pour désigner une pâtisserie fourrée au chocolat. C'est en fait une pâte feuilletée contenant deux barres de chocolat. En France, on parle plutôt de pain au chocolat.
Pour les boulangers autrichiens, le « pain au chocolat » évoque tout autre chose, c'est le Schokoladebrot, qui ressemble plus à un cake au chocolat. Il est donc probable que le premier terme pour désigner une viennoiserie fourrée au chocolat ait été « Chocolatine », à cause de cette déformation linguistique.
Pourquoi dit-on chocolatine alors ? Ces pâtisseries viennoises sont à l'époque faites à base de pâte à brioche et de chocolat.
Pourquoi en Belgique un pain au chocolat est appelé une couque ?
En mars, son chocolat de Daloa, ville de l'ouest ivoirien, a été distingué « Meilleur chocolat du monde » au Salon de l'agriculture de Paris. « Un chocolat de zone forestière intense en cacao », décrit le créateur de la marque Le Chocolatier ivoirien.
La Côte d'Ivoire et le Ghana sont de loin les deux plus grands producteurs de cacao, représentant à eux seuls plus de 60% de la production mondiale de cacao, suivis de l'Équateur avec 7%. L'Indonésie est le plus grand producteur de cacao d'Asie.
Ce sont les Aztèques, un peuple d'Amérique centrale, qui sont les premiers aux alentours du XIVe siècle à avoir découvert et fabriqué le chocolat, qu'ils appellent "xocolatl". Ils le consomment sous la forme d'une boisson épaisse réalisée à partir de fèves de cacao.
Egypte. On attribue l'invention du pain aux Egyptiens en 3000 avant JC. En effet en Egypte ancienne, on trouve déjà l'ancêtre de notre pain quotidien à base d'eau, de farine, de sel et de levain.
"Le terme vient directement du néerlandais, qui désigne à peu près toutes les viennoiseries. Vous avez des couques au chocolat et des couques aux raisins." Pour le "pain russe", utilisé à Lyon, son origine fait débat. "De ce que l'on dit, un tsar serait venu à Lyon et il aurait particulièrement aimé cette viennoiserie.
Ce serait Marie-Antoinette d'Autriche, mariée à Louis XVI, qui aurait officiellement introduit, à la cour française, certaines spécialités culinaires de Vienne (sa ville natale), dont le croissant. À savoir que les pâtisseries trouvent, quant à elles, leur place dans les banquets royaux dès le XVIe.
en effet, la production d'un bien nécessite d'utiliser des ressources naturelles car pour produire un pain au chocolat, il faut de la farine qui provient du blé, de l'eau, provenant de la rivière par exemple, du chocolat provenant du vrai cacao, et du fromage provenant du lait de la vache.
Faut-il dire pain au chocolat ou chocolatine ? Le débat sur l'appellation de cette viennoiserie agite la France depuis de nombreuses décennies. D'un côté, les Français du Sud-Ouest pour qui "chocolatine" est le terme correct, de l'autre, le reste du pays, qui opte plutôt pour "pain au chocolat".
Contrairement aux idées reçues, le croissant n'est pas une pâtisserie qui a été créée en France, mais en Autriche. Plus particulièrement dans la ville de Vienne. Selon une des légendes racontées sur le sujet, ce produit du petit-déjeuner est né lors du siège de la ville par les Turcs, en 1683.