Les serviettes hygiéniques sont les accessoires de protections utilisées par la femme au cours des menstruations. C'est un moyen pour préserver leur hygiène personnelle et éviter de tacher leurs vêtements. Elles sont utilisées de façon périodique et son coût fait partie intégrante du budget de la femme.
L'objectif : lutter contre la précarité menstruelle, qui touche plus de 500 millions de femmes dans le monde. En France, un quart de la population a ses règles tous les mois. L'accès aux protections périodiques est un problème pour 1,7 million de femmes, notamment pour celles qui vivent dans la rue.
À partir de la rentrée 2021, tous les établissements universitaires de France disposeront de distributeurs de protections hygiéniques gratuites, soit environ 1 500 distributeurs répartis dans les résidences des Crous et dans les services de santé universitaires.
Durant la période de l'Antiquité
En période menstruelle, elles fabriquent des tampons périodiques à base de papyrus ramolli. Plutôt astucieux ! Du côté de la Grèce Antique, elles faisaient moins dans la délicatesse, en concevant des tampons avec des sortes de compresses enroulées autour de morceaux de bois...
Quand on a prévu d'aller à la piscine ou se baigner à la plage et qu'on a ses règles, le plus simple pour éviter toute fuite est de privilégier une protection interne, comme par exemple un tampon ou une cup.
Les serviettes hygiéniques sont à changer toutes les 3 à 4 heures et les tampons toutes les 3 à 6 heures.
La découverte majeure reste celle du gynécologue japonais Kyusaku Ogino (1882 - 1975) en 1924, qui met en évidence la loi d'Ogino, précisant la date d'ovulation entre le 12ème et le 16ème jour après le début des règles. Cette découverte changera alors la vision des menstruations par les scientifiques.
Au Moyen-âge, les femmes ne portaient ni protections, ni sous-vêtements, leurs jupons faisant l'affaire.
Les premières preuves de menstruations nous sont parvenues de l'Égypte ancienne. La lecture des hiéroglyphes nous apprend que les règles étaient traitées de manière ambigüe, parfois considérées taboues dans certains temples, parfois utilisées pour produire des médicaments ou pommades grâce à leur effet cicatrisant.
En plus des risques sur leur santé, la précarité menstruelle entraîne d'importantes répercussions psychologiques et professionnelles. Des répercussions plus insidieuses et généralement tues car entourées de honte, qui mènent parfois à la dépression ainsi qu'à l'exclusion sociale.
Privilégiez celles sans phtalate et sans Bisphénol A. Elle doit être vidée régulièrement (toutes les 4 à 6 heures maximum) et nettoyée entre chaque utilisation. Il est essentiel de se laver les mains avant et après utilisation.
Il s'agit notamment d'actions de distribution et d'ateliers organisés dans les lieux où se tiennent ces activités ; - Contribuer à lever les tabous et la stigmatisation relatifs aux menstruations et sensibiliser à la précarité menstruelle et à l'importance d'une bonne hygiène et de la santé intime.
C'est véritablement en 1929, aux États-Unis, lorsqu'une amie lui confia insérer une éponge dans son vagin pour absorber le flux menstruel, que le Dr Cleveland Haas eut l'idée d'inventer le « tampon moderne ».
Il suffit d'une lavette trempée dans une cuvette pleine d'eau et passée rapidement sur tout le corps ». Le terme « rapidement » est là très important : on ne doit pas se laver n'importe comment, morale oblige !
Placé à l'intérieur du corps, le tampon absorbe le sang des règles pour permettre de bouger et de vivre comme tous les autres jours. Il est discret et aussi très pratique pour porter des tenues près du corps ou pour faire du sport. Si vous allez à la piscine, n'utilisez surtout pas de serviette hygiénique.
On appelle "règles" ou "menstruations" ces écoulements qui correspondent au passage à un nouveau cycle. Ce phénomène se retrouve chez d'autres mammifères, notamment chez les grands singes (orang-outan, etc.) et a été décrit chez divers autres primates, lémuriens, marsupiaux, etc.
Certains garçons naissent avec une vulve, un vagin et un utérus. On dit alors d'eux que ce sont des hommes transgenres : ils sont nés dans un corps considéré comme féminin, alors qu'ils se sentent masculins. De part leur anatomie, ces personnes ont donc leurs règles.
D. S'il n'y a pas fécondation (c'est-à-dire pas de grossesse), l'ovaire va considérablement diminuer sa production d'hormones. Par conséquent, cela déclenche le détachement du surplus de muqueuse utérine et l'évacuation de celui-ci par le vagin. Ce surplus, c'est ce qu'on appelle les règles, ou menstruations.
Généralement, la nuit vous êtes allongée la plupart du temps. Le sang ne peut donc pas s'écouler facilement par gravité et il s'accumule au niveau du vagin avant de sortir par trop-plein. C'est ce qui peut provoquer des fuites, car un saignement brusque peut ne pas être absorbé par votre protection hygiénique.
Pendant toute la durée de vos règles, votre corps généralement évacue de 5 ml à 80 ml (soit jusqu'à 6 cuillères à soupe) de sang menstruel (10). Les règles sont en général plus abondantes au tout début du cycle menstruel (autour du premier et du deuxième jour) (10).
Les Tampons sont destinés pour glisser dans le vagin. Les trois orifices, de l'avant à l'arrière, sont l'urètre, le vagin et l'anus. L'ouverture de votre urètre (l'endroit où s'écoule l'urine) est très petite, et il serait très douloureux d'y insérer un tampon, même très petit.
Contrairement aux idées reçues, l'eau ne bloque pas les règles et ne les augmente pas non plus.
En effet, la culotte menstruelle reste avant tout un sous-vêtement. Elle n'a donc pas été conçue pour se baigner. Nous vous déconseillons ainsi de la porter pour aller nager. Pratique, il est aussi discret et agréable à porter qu'un maillot de bain classique.