C'est pourquoi le Gouvernement agit concrètement contre la précarité étudiante en rendant progessivement accessibles à toutes les étudiantes, de manière gratuite, les protections dont elles ont besoin tout au long de l'année.
Cette opération est menée par le CROUS (Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires) et les associations étudiantes qui veillent à ce que toutes les universités, résidences universitaires et sites de restauration soient équipés de distributeurs gratuits de protections hygiéniques.
Il s'agit par exemple de coupes menstruelles, de serviettes hygiéniques lavables ou encore de culottes menstruelles. Pour bénéficier de ces protections périodiques réutilisables, il suffira de se rendre en pharmacie, « sans ordonnance », afin d'être remboursée par la Sécurité sociale.
L'Écosse devient la première nation au monde à inscrire dans la loi l'accès gratuit à des protections périodiques depuis lundi 15 août, date à laquelle la législation est entrée en vigueur.
Le manque d'accès aux protections hygiéniques et l'utilisation de matériaux non hygiéniques tels que de vieux journaux, des chiffons ou de la terre augmentent de 70% les risques d'infections vaginales.
Une mauvaise hygiène menstruelle peut en effet entraîner des infections de l'appareil urinaire ou reproducteur et affecter le bien-être des élèves. Les filles peuvent éviter d'aller à l'école pendant leurs règles par crainte des brimades et à cause de l'insuffisance des installations sanitaires.
La précarité menstruelle touche près de 2 millions de personnes en France. Il leur est impossible d'accéder aux protections périodiques par manque de moyens. Avec toutes les conséquences que cela suppose : mauvaise hygiène, perte de confiance en soi, répercussions sociales…
Durant l'Antiquité les femmes étaient très inventives ! Les premières protections hygiéniques connues remontent à 1550 avant Jésus-Christ chez les Egyptiennes. Ces dernières plaçaient des bande d'ouate ou de papyrus ramolli dans leur vagin pour absorber le sang, tout comme un tampon.
Peu importe l'abondance de vos écoulements, vous devriez changer votre serviette tous les trois ou quatre heures afin d'éviter les odeurs causées par les bactéries qui peuvent se développer dans le sang. Ouache! Aussi souvent que vous en avez besoin.
Aller à la mer avec ses règles
Nager avec une serviette hygiénique n'est donc pas optimal. Par contre, si vous souhaitez seulement prendre un bain de soleil à la plage ou vous prélasser au bord de la piscine, vous pouvez tout à fait en porter une. Optez alors pour une protection fine qui saura se faire discrète.
La coupe menstruelle se place à l'intérieur du corps comme un tampon. La différence, c'est que la coupe n'absorbe pas le sang, elle le récolte. Très confortable, cette alternative demande souvent un petit temps d'adaptation.
L'emballage des serviettes hygiéniques ALWAYS est pourvu d'une languette adhésive prévue juste pour ça. Il te suffit de mettre ta serviette usagée dans l'emballage, d'enrouler le tout et de fermer avec la languette. Tu la jettes ensuite à la poubelle et tu te laves les mains. C'est aussi simple que cela.
On conseille généralement de changer sa serviette hygiénique toutes les 4 heures, pour éviter les irritations, mycoses ou autres infections vaginales. Afin de minimiser ces risques durant la nuit, privilégiez les serviettes périodiques en coton bio pour la nuit, sans parfum ni allergène.
Une serviette hygiénique se change en moyenne toutes les 4 heures, même plus tôt si votre flux est important, pour éviter toute prolifération des bactéries ou débordements. La nuit, il est bien sûr possible de la garder pendant plus de 4 heures !
Utilise des serviettes de nuit
Peu importe ta position quand tu dors, les serviettes ALWAYS Ultra Secure Night sont idéales pour retenir ton sang menstruel la nuit et éviter de tacher tes culottes.
Les femmes, à la préhistoire, avaient leurs règles et leur bassin permettait l'accouchement, même si la forme du bassin féminin a évolué au fil du temps. Vous trouverez plus de détails dans cet article sur la femme dans la préhistoire.
Les manuscrits médicinaux de l'époque médiévale s'accordent avec cette croyance et conseillent aux femmes de se laver les parties du corps en ajoutant dans les bains des plantes purifiantes. Le corps féminin serait donc épris d'un mal qui se libère au moment des règles.
Le cycle menstruel face à la science
Au 17è siècle, le docteur De Graaf fait la découverte de l'existence et du rôle des follicules ovariens. Le docteur japonais Ogino en 1924 précise enfin la période d'ovulation dont les médecins ignoraient jusque-là la datation par rapport à la menstruation.
La grande précarité en France touche plus souvent les jeunes adultes, les personnes seules, les familles monoparentales et les immigrés.
La première aide est à chercher auprès des services d'assistance sociale. Renseignez-vous auprès de votre mairie qui pourra vous orienter vers son Centre communal ou intercommunal d'action sociale (CCAS ou CIAS) ou vers le Centre départemental d'action sociale (CDAS, qui dépend de votre conseil général).
L'hygiène est une science aussi vaste qu'elle est importante. Son but est d'assurer le complet et régulier développement de l'individu et de l'espèce. Ses préceptes, aujourd'hui nets et bien définis, ne sauraient être mis en pratique, de façon sérieuse et profitable, si on ne les connaît pas.
Les mesures d'hygiène ont pour objectif d'empêcher l'infection ou la contamination d'une personne en bonne santé, à partir soit d'une personne malade, soit d'un environnement contaminé.
Objectif : se prémunir contre le risque de maladie en misant sur une bonne hygiène de vie susceptible d'augmenter notre espérance de vie. En matière de prévention santé, agir sur les causes des maladies est complémentaire de l'action pour les soigner.