Les réseaux sociaux constituent aussi un miroir déformé, qui permet de se représenter pour exister. Un bon moyen de sublimer sa vie, et de montrer à ses contacts une version idéalisée de soi.
La taille du cercle d'amis ne joue aucun rôle. L'essentiel est la qualité des relations que nous entretenons avec les autres. Or elle n'est pas si bonne que ça pour ce qui est de nos amis virtuels. Pire encore: les réseaux sociaux peuvent influencer de façon négative l'image que nous avons de nous.
La cyber-intimidation ou cyber-harcèlement : menaces, insultes, envoi de photos obscènes ou choquantes, rumeurs, tags sur des photos peu glorieuses. Un enfant peut créer un groupe spécifique pour prendre un autre enfant pour cible.
Pourquoi cette dépendance ? Parce que les réseaux sociaux - qui découlent sur des activités sociales - nous flattent et nous font nous sentir vivants. Les notifications stimulent un système de récompense et nous rendent dépendants. De plus, on est addict à notre e-réputation et les smartphones n'ont rien arrangé...
Selon les chercheurs, l'ego désire la reconnaissance, ce qui peut, à son tour, nous conduire à divulguer nos informations personnelles, des photos de nous, etc. afin de gagner des « likes ». Chimie du cerveau : les réseaux sociaux créent une dépendance physique et psychologique.
Aussi lorsqu'une personne est en proie à des émotions négatives – dues, par exemple, à du mobbing, une séparation, un divorce, mais aussi à un trouble psychique comme le TDAH (trouble de l'hyperactivité et de déficit d'attention) – la pratique des jeux vidéo permet de mettre à distance des sentiments comme la solitude, ...
C'est la même chose avec Instagram. Le cerveau est programmé pour rechercher le plaisir, sauf que là, il se fait avoir. Le cerveau croit voir des choses qui lui font du bien, alors que ce qu'il voit ne le nourrit pas. Ce manque crée le sentiment de déprime.
L'exposition à des images choquantes (pornographie, violence, comportements dangereux…) La divulgation d'informations personnelles et leur persistance (paramètres de confidentialité…) Le cyber-harcèlement (insultes, menaces, chantages à la webcam…) Tentatives d'escroquerie, usurpation d'identité et piratage de comptes.
Toujours est-il que globalement, « Instagram et Snapchat se classent parmi les pires réseaux sociaux en termes de santé mentale et de bien-être. Les deux plateformes sont très centrées sur l'image et peuvent susciter un sentiment d'infériorité et d'anxiété chez les plus jeunes », précisent les auteures.
C'est le résultat d'une étude menée par des chercheurs britanniques de la Royal Society for Public Health sur près de 1500 ados et jeunes adultes utilisateurs des réseaux sociaux. Sa conclusion : Instagram est le réseau social le plus nocif pour la santé mentale et le bien-être.
Commentaires malveillants, harcèlement, stress, course aux likes et fatigue mentale : les causes d'un tel désaveu sont nombreuses et variées, révélant les coulisses peu attrayantes d'une industrie supposée faire rêver.
Dans le cadre d'une étude, des chercheurs britanniques ont établi un classement dévoilant les réseaux sociaux les plus nocifs pour la santé mentale des jeunes. Instagram arrive en tête, tandis que YouTube fait figure de bon élève.
Avoir une vie privée vous permet de vous libérer de la pression du monde extérieur et d'être véritablement vous-même. Chacun d'entre nous a besoin d'avoir une vie privée, pour se retrouver, se protéger des autres et se développer.
Les scandales politiques semblent être l'une des principales raisons de l'exode : l'indignation suscitée par le dossier Cambridge Analytica, les réunions secrètes entre Zuckerberg et le président Donald Trump, ainsi que la diffusion massive de données personnelles des utilisateurs, ont nui à la confiance des clients.
Quand un consommateur a conforté son choix par l'intermédiaire d'un réseau social, il achètera le produit dans 40% des cas. Une autre étude a aussi montré que 56% des utilisateurs de Facebook qui sont devenus « fans » d'une marque sont plus enclins à la recommander ensuite auprès d'un ami.
« Le fait que les internautes rendent publique l'attention qu'on leur porte est un moyen supplémentaire pour exister dans le regard de l'autre » précise Michael Stora. Le manque d'estime de soi est quelque chose qui peut tous nous concerner, particulièrement un moment difficile de notre vie.
– L'avantage : Le principal avantage d'Internet est sa capacité à connecter des milliards d'ordinateurs et d'appareils les uns aux autres. Non seulement l'Internet facilite le partage et la réception de l'information entre les utilisateurs, mais un autre avantage de l'Internet moderne est sa capacité d'automatisation.
Il semblerait qu'un ensemble de facteurs interviennent, liés à la personne elle-même, à son contexte et aux caractéristiques de l'activité numérique pratiquée. Le plus souvent, l'activité numérique qui est responsable d'une dépendance est l'utilisation d'Internet (jeux en ligne, relations virtuelles...).
la solitude qui est souvent mentionnée comme un facteur de vulnérabilité majeur face aux écrans de même que les périodes de rupture (chômage, deuil, divorce…) ; le manque d'estime de soi : la plupart des personnes ayant un usage problématique des écrans souffrent d'une image de soi défaillante.
La cybercriminalité
Le piratage de vos comptes par des hackers, qui peuvent alors envoyer des messages à vos amis, leur donner des rendez-vous qui pourraient tourner au guet-apens, publier des statuts qui vont nuire à votre image et vous causer des problèmes personnels et / ou professionnels.
Le droit à l'image découle du droit au respect de la vie privée. Le législateur exige donc qu'une autorisation expresse et spéciale soit établie pour chaque utilisation de l'image d'une personne. En l'absence de cet accord, il n'est pas possible d'utiliser l'image d'autrui.
Cette statistique présente les réseaux sociaux selon le nombre d'utilisateurs dans le monde en janvier 2022. Facebook, le leader sur le marché, est le premier réseau social à avoir dépassé le milliard de comptes enregistrés, et comptait presque trois milliards d'utilisateurs actifs par mois en janvier 2022.
Les enfants de moins de 13 ans sont vulnérables à la fois du fait des propos et autres contenus mis en ligne par d'autres personnes, mais également du fait des contenus qu'ils peuvent être amenés à publier eux-mêmes sur le site, comme les informations personnelles et les photos.