Bien que le signe de croix soit antérieur au concile de Nicée, il fut rejeté par quelques-uns des Réformateurs comme étant une pratique catholique, et cela en dépit de la vision positive qu'en avait Martin Luther, de la prescription faite par le Livre de la prière commune et le Code de droit canonique anglican de 1604.
La croix huguenote ou croix des protestants reprend la forme de la croix de Malte ou croix de Saint Jean, avec quatre branches de taille égales dessinant un total de huit pointes. Entre chacune de ces branches sont insérées des fleurs de lys.
Les protestants ne vouent pas de culte aux Saints, ni aux défunts. En effet, Dieu est seul juge du Salut de l'homme.
Les protestants ne font pas appel à des intercesseurs comme Marie ou les saints dans leurs prières. Selon eux le croyant est seul responsable devant Dieu et ne doit pas passer par des intermédiaires pour dialoguer avec Lui. Ils croient que Jésus est le seul intermédiaire entre Dieu le Père et eux-mêmes.
Les temples protestants se démarquent des églises catholiques et se caractérisent généralement par un plan centré. L'extérieur, souvent simple, peut être somptueux dans les communautés les plus riches, avec des décors très modernes.
Pour la messe, c'est l'eucharistie, pour le culte, c'est la Bible, c'est-à-dire la lecture de la Bible et la prédication. L'eucharistie, que les protestants appellent la sainte Cène ou la Communion n'est pas nécessairement pratiquée tous les dimanches.
Le culte individuel consiste généralement en louanges, lecture personnelle de la Bible et en prière qui lui répond, prière généralement spontanée. Il existe des listes de lectures quotidiennes et des livrets de commentaires brefs pour aider le croyant dans ce culte.
Le signe de croix est attesté dès le III e siècle et se fait sur le front jusqu'au VII e siècle. Il est commun à la plupart des confessions chrétiennes, encore que les protestants le pratiquent moins et les chrétiens orientaux plus encore que les catholiques.
Un devoir de redistribution. Malgré cette déculpabilisation, les protestants cultivent l'austérité et préfèrent l'épargne à l'endettement. Il faut dire que, pour Calvin, la richesse est un signe de la grâce. Ce don gratuit de Dieu oblige cependant le croyant à redistribuer sa richesse.
Le protestantisme se fonde sur cinq "solas", principes fondamentaux de leur confession : Sola scriptura (l'Écriture seule) : la Bible est l'unique source d'autorité en matière religieuse.
Les catholiques, les protestants et les orthodoxes considèrent Noël comme une fête importante, car elle marque la naissance de Jésus. Pour ces trois religions, Jésus est le fils de Dieu venu dans le monde pour aider tous les hommes.
Ils ne croient d'ailleurs qu'en l'autorité de la Bible et non plus à celle du pape contrairement aux catholiques. Autre différence : les protestants ne vouent pas une adoration pour la Vierge Marie. Ils croient en la conception virginale, c'est-à-dire le fait qu'elle ait conçu Jésus en restant vierge.
Michel Pastoureau. Les réformateurs protestants séparaient les couleurs en deux grands groupes : " honnêtes ", comme le noir, le blanc, le gris et le bleu ; " déshonnêtes ", surtout le rouge, le jaune et le vert.
L'Église protestante n'a pas de signe de croix et aucune référence aux saints. Les fêtes sont Noël, l'Épiphanie, Pâques, L'Ascension, la fête de la Sainte Trinité célébrant Dieu, Jésus et l'Esprit Saint et la fête de la Réformation qui commémore l'affichage par Luther des 95 thèses.
En dehors de cet aspect, les pentecôtistes croient comme tous les chrétiens protestants, catholiques ou orthodoxes que le Saint Esprit est la troisième personne de la Trinité divine.
La communion correspond au temps du repas, plus particulièrement au moment où l'on partage le pain (ou le pain et le vin selon les habitudes). Dans les cultes protestants, où le plus important est la liturgie de la parole, la Cène se situe à la fin de l'office.
L'Église protestante unie de France est gouvernée selon le régime presbytérien-synodal. Jésus, le Christ, est à proprement parler le seul chef de l'Église ; son autorité n'est déléguée à personne.
Le protestantisme est la religion la plus importante au nord de l'Europe, dans les Pays nordiques (Danemark, Finlande, Islande, Norvège et Suède) dans les pays baltes (surtout en Estonie et Lettonie), le nord de l'Allemagne, en Grande-Bretagne et en Irlande du Nord.
Le mariage débute par la signature des registres par les futurs mariés et les témoins. Le couple entre ensuite dans le temple, suivi du cortège. Le pasteur rappelle les valeurs fondamentales de l'engagement. La cérémonie se poursuit avec la lecture d'extraits de la Bible, des prières, des chants et des musiques.
certains évangéliques ne se considèrent pas comme protestants et certains réformés ne les voient pas comme tels non plus. Ainsi, les évangéliques considèrent que « la Bible est la parole de Dieu », alors que les Réformés la voient comme « contenant la parole de Dieu ». Nuance importante.
Pour la théologie protestante, le baptême est un signe. Il signifie donc une grâce déjà offerte, il ne la provoque pas. C'est pourquoi pour les protestants il n'est pas très grave si un enfant n'est pas baptisé tout petit, de toute façon il est, avec ou sans baptème, au bénéfice de la grâce de Dieu.
L'Église protestante ne respecte pas le jeûne du Carême de façon aussi "stricte" que l'Église catholique, car ils refusent l'idée de pénitence, selon laquelle ils pourraient se rapprocher de Dieu en jeûnant.
Chez les protestants, le lieu de culte s'appelle le temple. Il est très dépouillé, l'espace intérieur se fait autour de la chaire, la tribune d'où s'exprime le pasteur.
En ce qui concerne sa formulation, le Notre Père trouve son origine dans la tradition juive antique, puisqu'elle est en partie reprise de prières répétées par les Juifs depuis des millénaires : le Shemômne Ezre (Prière des 18 bénédictions) et le Qadish, notamment pour la première partie, qui concerne la sanctification ...
La confession Luthérienne (de la même manière que la confession dans les rites de l'Église catholique) peut être faite au sein du chœur de l'Église, avec le pénitent de s'agenouiller devant l'autel et le pasteur assis en face d'eux, dans l'intimité du bureau du pasteur, ou parfois dans un confessionnal.