Si les taux montent, le prix d'une obligation déjà émise diminue. Les investisseurs préfèrent en effet placer à des taux plus élevés et donc revendent les obligations qu'ils détiennent, ce qui pousse leur prix à la baisse. Ainsi, les obligations déjà émises offrent le même rendement que celui du marché.
En effet, quand les taux d'intérêt montent, de nouvelles obligations sont émises avec des coupons supérieurs à ceux des anciennes. La valeur de ces dernières se met donc à baisser puisque les investisseurs les vendent pour acheter celles qui rapportent plus.
Taux d'intérêt
En général, lorsque le taux d'intérêt augmente, le cours (prix) des obligations baisse. Lorsque le taux d'intérêt baisse, le cours des obligations augmente.
En clair : l'avantage d'une obligation par rapport à une action, c'est la visibilité de son remboursement à maturité qui sera dans cet exemple de 100 euros, quelles que soient les fluctuations avant cette échéance. » Un fonds obligataire est généralement composé de plusieurs dizaines d'obligations.
La faute aux banques centrales
Tout cela a amené les taux directeurs à des minimums historiques, entre 0 et 0,25 % aux États-Unis, à 0 dans la zone euro et à -0,10 % au Japon. centrales. achetant des actifs financiers, essentiellement des obligations. Cela a fait chuter les taux d'intérêt sur les marchés obligataires.
Il est possible de céder une obligation avant son échéance. Le prix sera proportionnel au prix d'émission et la durée restante jusqu'à l'échéance. Le coupon, c'est-à-dire la rémunération pour avoir prêté de l'argent, est alors versé au titulaire de l'obligation.
Le remboursement de l'obligation dépend de la capacité de l'émetteur à faire face à ses engagements. Le risque de défaut est le risque lié à la solvabilité de l'entité qui a émis les titres. Dans le cas d'une défaillance de l'émetteur, vous pouvez perdre une partie voire la totalité du capital investi.
Les investisseurs peuvent gagner de l'argent avec les obligations de deux manières. L'investisseur individuel achète directement des obligations, dans le but de les conserver jusqu'à leur échéance afin de profiter des intérêts qu'elles rapportent.
Vous l'aurez compris, une obligation est moins risquée qu'une action, car la société qui emprunte s'engage à vous rembourser la valeur nominale. Vous avez donc l'assurance de revoir votre argent, à moins qu'il y ait faillite, ce qui est peu probable.
Le rendement d'une obligation (son rendement à l'échéance, exprimé en pourcentage annuel) est affecté par le prix payé par l'acheteur. Lorsque les taux d'intérêt augmentent, le prix des obligations baisse, et lorsque les taux d'intérêt baissent, le prix des obligations augmente.
L'approche traditionnelle des placements obligataires se concentre principalement sur la gestion active de la sensibilité (risque de taux d'intérêt), du risque de crédit et/ou du risque de change – trois paramètres que l'on peut appeler des risques directionnels, c'est-à-dire une forme de « bêta ».
Lorsque vous achetez un titre de créance (une obligation), vous devenez un créancier de l'entreprise (ou du gouvernement). En cas de faillite, vous serez payé avant l'actionnaire. Par contre, si l'entreprise est florissante et dégage des bénéfices, vous n'y avez pas droit.
Le risque d'inflation
Tous les épargnants et les investisseurs doivent faire face à ce risque. Si l'inflation augmente, la valeur et les revenus d'un investissement se dégradent nécessairement. C'est pourquoi certaines obligations sont indexées sur le taux d'inflation.
Risque de taux
En effet, votre obligation sera moins “prisée” que les obligations nouvellement émises. Ce risque est également lié à la durée de vie d'une obligation : plus elle sera longue, plus les fluctuations du taux du marché seront nombreuses et le risque de dévaluation de l'obligation important.
les obligations notées entre AAA (la meilleure note) et BBB- sont appelées Investment Grade (IG). Elles sont considérées comme étant de bonne qualité.
Alors que la valeur de la monnaie ou d'une action est théoriquement susceptible de tomber à zéro en cas d'hyperinflation ou de faillite, un actif physique possédera toujours une valeur intrinsèque, indépendamment des conditions extérieures. L'or est la valeur refuge par excellence.
On peut acheter des obligations émises par un État (dites « souveraines » par traduction littérale du terme anglais « sovereign risk ») ou une entité publique de type région, Banque Européenne d'Investissement, etc. Pour les obligations d'État, on parle en France d'OAT (Obligations assimilable du Trésor).
Une action est un titre de propriété correspondant à une fraction du capital d'une entreprise, elles peuvent verser des dividendes. Une obligation est un titre de créance correspondant à une fraction de la dette d'une entreprise ou d'un Etat, elles peuvent verser des coupons.
Les obligations constituent un placement à moyen/long terme. Vous pouvez investir en direct ou via des fonds et Sicav, par exemple au sein d'un compte-titres ou de l'épargne salariale. Mais ce type de placements n'est pas sans risque.
La mesure du rendement
Le taux de rendement indique combien vous rapporte une obligation. Sa version la plus simple est calculée à l'aide de la formule suivante : rendement = montant des versements d'intérêts/cours.
Les actifs boursiers comme les actions sont volatils. Leur fonctionnement : Ils montent, ils baissent. Souvent, une action chute parce que l'entreprise l'ayant émise traverse une mauvaise passe, par exemple accumulation de pertes, endettement monstre, fonte des capitaux propres, etc.
Le contrat dit multisupport : vous pouvez investir votre capital sur plusieurs supports, qu'il s'agisse du fonds euro, du fonds Euro-croissance, d'unités de compte…
Deuxièmement, si les taux d'intérêts augmentent, cela veut dire que les rendements obligataires repartent à la hausse. Il se pourrait donc que les gérants de fonds viennent investir plus de capitaux sur cette classe d'actifs et un peu moins sur les actions. De fait, la tendance de la Bourse sera baissière.