Sous l'Ancien Régime, pour tuer quelqu'un sans tâcher le lino, on pouvait l'empoisonner. Une petite dose de poison placée dans le verre de votre ennemi vous permettait de vous en débarrasser rapidement. On a alors instauré un rituel avant de boire : entrechoquer les verres.
L'origine de ce geste est moins joyeuse qu'aujourd'hui… En effet, le geste pour trinquer a été inventé au Moyen-Âge. A l'époque, l'une des manières les plus fréquentes d'assassiner quelqu'un était d'empoisonner son verre. La solution qui a été trouvée : entrechoquer les verres.
Expression chinoise à l'origine, «qing qing» (prononcer «tchin-tchin»), pouvant se traduire par «je vous en prie», était une formule utilisée pour inviter quelqu'un à boire. L'expression, d'après le CNRTL, proviendrait de «tsing tsing» qui signifie «salut» en pidgin de la région de Canton, en Chine.
"En revanche, ajoute-t-elle, croiser les verres en trinquant porte malheur. Et pour cause, de manière générale, faire un signe de croix sans le vouloir attire les mauvais présages".
Se regarder dans les yeux en trinquant, marque aujourd'hui de politesse, provient de la paranoïa active du Moyen-Age. Par peur de se faire empoisonner lors d'un banquet ou d'une célébration, les convives trinquaient en cognant leurs coupes suffisament fort pour s'échanger un peu de liquide.
Et oui, si l'on trinque c'est pour s'assurer que le contenu du verre ne contient pas de poison. Pourquoi donc ? Parce qu'en trinquant, en trinquant fort, le contenu des verres est censé se mélanger, même un tout petit peu. Et donc, celui qui vous a servi à boire est empoisonné aussi.
Mais pourquoi doit-on absolument se regarder dans les yeux ? L'origine de cette tradition vient également du Moyen Âge. Après avoir trinqué, il était de bon ton de se regarder dans les yeux afin de sonder dans le regard de ses convives s'ils étaient venus, ou non, avec de bonnes intentions.
C'est un rite particulier, sans tenir compte de la qualité de celui reçoit ce service : un aîné, un chef ou un invité distingué, voire un ami intime. Concrètement, il tape légèrement sur la table avec le médium et l'index pour exprimer son remerciement.
? ° La coutume voulait que l'on choque son verre contre celui de son convive afin qu'une légère goutte de son breuvage tombe dans le flacon d'en face. Cette technique permettait de vérifier si le verre était empoissonné ou non.
Ne pas boire votre première gorgée si tout le monde n'a pas encore fini de trinquer. Vous devez attendre que chacun ait fini avant de boire. Ne jamais poser son verre sur la table pendant la cérémonie et avant d'avoir bu la première gorgée.
Cette superstition est d'origine religieuse, tout simplement parce que le fait de croiser les verres renvoie à l'image de la croix.
Lever son verre : signification
En levant son verre, on réalise en réalité un geste de reconnaissance. Il s'agit alors d'un moment consacré à une divinité, à une ou des personnes. Déguster un vin est alors une célébration.
Pour trinquer en russe : За ваше здоровье! (Za vaché zdarovié) Si vous souhaitez trinquer avant de boire un verre avec des Russes, c'est l'expression qu'il faudra utiliser. Elle équivaut à l'expression française À ta santé !
Bien que le mot « toast » renvoie à l'anglais, l'expression trouve son origine en France . En effet, la coutume remonte aux XVII-XVIIIe siècles : en Ancien Français, le mot « toste » se rapportait à une tranche de pain grillée plongée dans du vin que l'on buvait au moment de célébrer quelqu'un.
L'action de trinquer est le fait d'entrechoquer son verre avec celui d'une personne avec laquelle on s'apprête à boire. Le verbe « trinquer » vient de l'allemand trinken, qui signifie « boire ». Lorsque ce moment s'accompagne d'un discours, on utilise alors les expressions porter un toast ou lever son verre.
En Chine, on lève son verre avec le mot gānbēi (干杯, littéralement "verre sec"), ce qui est équivalent à notre "santé". Traditionnellement, on est censé boire le verre cul-sec.
Dans la culture hip-hop américaine, la libation consiste à verser une petite quantité de liqueur de malt, ou autre alcool, sur le sol, en hommage à des camarades enterrés (« dead homies ») ou en prison, ou simplement pour consacrer une nouvelle entreprise.
Cette superstition vient du tableau de Léonard de Vinci, la Cène, où l'on voit que Judas a renversé la salière. Le geste est donc associé à la tromperie et à la traîtrise. S'il vous arrivait la même chose, sachez que jeter du sel par-dessus votre épaule a pour but supposé d'aveugler le diable qui se trouve là.
La droite est associée à la vérité, à ce qui est juste, au bon droit, alors que la gauche est associée au mensonge (ce qui n'est pas droit), à l'injustice, au fait d'être dans son tort.
En Chine, pour dire 'tchin tchin' on dit Gānbēi, tandis qu'au Japon c'est Kanpai.
Étymologie. ( XIV e siècle) De l'allemand trinken (« boire ») ; ( XVII e siècle) prend le sens de « porter un toast » ; (1876) sens figuré.
Produit utilisé pour les vitrages traditionnels dans le bâtiment. Ils assurent une fonction d'isolation lorsqu'ils sont composés de plusieurs verres séparés par des espaces d'air ou de gaz déshydratés.
En Allemagne, trinquer avec de l'eau ou un verre a moitié vide possède une signification assez morbide. Cela veut dire que vous souhaitez la mort à la personne avec qui vous trinquez. Rien que ça. En Suède, certaines plaques d'égout portent le signe A en lien avec "avlopsvatten" (eaux usées).
En France l'apéritif moderne a été popularisé, en 1846, par Joseph Dubonnet, chimiste français, qui élabora une boisson à base de vin et de quinine pour lutter contre le paludisme.
Cette habitude remonte au temps où, dans l'Italie du XVIème et XVIIème siècles, il pouvait être très dangereux de boire avec son hôte ; en effet, certains avaient la fâcheuse habitude de chercher à vous empoisonner s'ils vous considéraient comme un ennemi, réel ou potentiel.