La peur du noir s'explique par l'altération de notre repère sensoriel dominant, la vision. La réalité fait alors place à l'imaginaire, sollicité par les autres sens, en particulier l'audition. Un craquement dans le noir : voleur ?
La nyctophobie désigne une peur démesurée de l'obscurité ou de la nuit.
Les angoisses nocturnes sont souvent le reflet d'une frustration, d'un stress important ou de problèmes persistants. Des facteurs environnementaux, psychologiques, physiologiques ou encore génétiques peuvent aussi en être à l'origine. En présence de l'un ou plusieurs de ces symptômes, consultez votre médecin.
« Le fait que cette peur persiste à l'âge adulte peut avoir plusieurs explications », nous explique le psychiatre Nicolas Neveux. « Une réminiscence de l'enfance, un événement traumatique, ou simplement un trop-plein d'anxiété qui cherche à s'extérioriser…
Au moment du coucher, "elle perturbe la sécrétion de mélatonine et peut retarder l'endormissement", rappelle Aurélie Meyer-Mazel, psychologue spécialiste du sommeil. Durant la nuit, la lumière peut activer les systèmes d'éveil du cerveau et, par ce biais, diminuer la qualité du sommeil.
L'angoisse est associée le plus souvent à la crainte de mourir ou encore la peur de perdre le contrôle, de devenir fou, sans possibilité de se raisonner tant que dure l'attaque de panique, de quelques minutes à plusieurs heures.
Rester positif en prenant du recul sur la situation et en se concentrant sur les aspects positifs de sa vie et sur chaque effort qui aide à surmonter sa peur ; Lâcher prise en évitant de vouloir contrôler à tout prix sa peur et en prenant conscience qu'il est impossible de tout prévoir ni d'avoir la main sur tout.
La peur de devenir fou est parfois la raison-même qui mène au premier rendez-vous avec le psychologue. Il s'agit souvent d'une grosse inquiétude, qui provient généralement de pensées intrusives automatiques et incontrôlables, qui sont souvent à caractère agressif (faire du mal à quelqu'un, à un enfant, à soi-même).
Pour le chercheur français, le fait que ces pensées peu réjouissantes surviennent au moment du coucher peut être aussi lié à une peur du sommeil et/ou de l'abandon de soi qu'il implique.
Vers 2 ans, l'enfant prend conscience qu'aller se coucher correspond à un moment de séparation d'avec ses parents. La peur du « noir » va alors se développer. Elle correspond en fait à la peur d'être seul, « abandonné », livré à lui-même avec son imaginaire. C'est en effet la période où l'imaginaire se met en place.
Utilisez la technique de visualisation (TCC) pour voir votre chambre comme un cocon douillet où il va faire bon se reposer. Restreignez le temps passé au lit pour augmenter la pression de sommeil.
Pour Anne-Charlotte Sangam, la peur de la nuit « prend des proportions plus grandes chez les personnes au tempérament anxieux ou angoissé, même si le stress au travail ou la vie personnelle peut tous nous rattraper au moment où l'on se glisse dans le lit. » Elle précise : « La peur de se retrouver face à soi-même ...
Et, oui, cela est susceptible d'arriver à tout le monde. » Les facteurs de déclenchement sont multiples, assure la psychiatre : « Un deuil brutal, un gros chagrin d'amour, une passion, une trahison… Les situations stressantes, alliées à des facteurs amplifiants comme la prise de toxiques – alcool, drogues, etc.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
Devenir fou, c'est perdre le contrôle, se sentir débordé par une forte inquiétude pour les siens, pour soi-même à ne plus en dormir. L'important c'est d'arrêter la machine à temps.
La peur est une émotion ressentie en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. Elle est un instinct de conservation provoqué par l'analyse du danger et elle permet au sujet de le fuir ou le combattre.
La peur devient parfois inconsciemment de plus en plus grande et, plus vous vous battez contre elle, plus elle devient menaçante. Votre organisme se tend et l'angoisse devient difficilement contrôlable. Les conséquences sont les suivantes : maux de tête, douleurs abdominales, baisse du niveau d'énergie.
Dans le cas de la peur, cela passe par la libération des hormones du stress : la noradrénaline et l'adrénaline. Une fois relâchées dans le cerveau et dans le sang, elles entraînent la modification des paramètres physiologiques du corps, le préparant à agir.
Vérifier, compter, se laver encore et encore, pendant des heures, sans jamais se sentir rassuré, peut être le signe d'un « Trouble Obsessionnel Compulsif » (ou TOC). C'est une forme de trouble anxieux qui se soigne, à bien différencier des petites manies ou inquiétudes que l'on peut ressentir épisodiquement.
Si de nombreux parents ont l'habitude de brancher une veilleuse dans la chambre de leurs enfants au moment du coucher, des scientifiques américains viennent de démontrer que dormir avec la lumière peut affecter notre santé. Cela augmenterait le risque de développer une maladie cardiaque et le diabète.
Vous avez l'habitude de dormir avec les rideaux ou les volets ouverts ? Erreur ! Une étude britannique vient de faire le lien entre l'exposition à la lumière durant la nuit et le risque d'obésité.
" Dormir avec la lumière allumée augmente la fréquence cardiaque pendant le sommeil, diminue sa variabilité et augmente la résistance à l'insuline le lendemain matin par rapport à une nuit dans un environnement faiblement éclairé" selon les auteurs de l'étude américaine.