L'une des raisons qui peuvent pousser une personne à en critiquer une autre peut être le désir de vengeance. Nous pouvons faire face à des situations qui n'ont pas été assimilées, résolues ou pardonnées. Dans ce cas, la critique est utilisée en tant qu'instrument d'humiliation et de vengeance.
Toute critique, quelle qu'elle soit, retentit comme un signal de changement qui indique que quelque chose ne va pas dans son mode de communication ou son fonctionnement. C'est pourquoi nous réagissons toujours à la critique, même constructive, car elle est toujours vécue comme un choc plus ou moins important.
Utilisez plutôt des techniques d'écoute et d'empathie lorsque quelqu'un vous critique. Répétez simplement ce que cette personne vous dit. Cela lui montre que vous l'écoutez sans vous forcer à répondre à ses demandes déraisonnables. C'est une meilleure technique que si vous commenciez à vous disputer.
Un reproche exprime ce que la personne qui l'émet ne sait pas voir d'elle-même. C'est un besoin qu'elle ne sait pas identifier et combler seule. Aussi elle renvoie la responsabilité de son insatisfaction à l'autre.
Laissez la personne s'exprimer jusqu'au bout, ne répondez que lorsque vous vous sentez prêt. N'hésitez pas à lui demander un moment pour réfléchir. Et faites le tri : ce que l'on vous a reproché ne remet pas en question la totalité de votre être", conseille la spécialiste.
Rabaisser les autres est un moyen qu'il utilise pour tenter de rééquilibrer son regard sur lui-même et s'auto-convaincre qu'il a de la valeur. Mais malheureusement, son habitude est totalement contre productive. Il s'enferme dans une spirale de comparaison, et ne réussit pas à combler son vide intérieur.
Différents facteurs peuvent en être la cause, mais un dénominateur est souvent commun : notre réaction face à cela. Peut-être avons-nous tendance à prendre tout ce qui arrive trop à cœur, comme des attaques sur notre propre personne, sans mettre de la distance et analyser le problème.
Réussir dans la vie, oui, mais ne pas croire en ses capacités. Voici comment l'on pourrait résumer le syndrome de l'imposteur. Découvert aux Etats-Unis à la fin des années 1980, il touche certaines personnes qui ne s'attribuent pas le mérite de leur succès.
Soyez détendu et riez. Les piques sont censées vous énerver alors restez de marbre, en apparence. Lorsqu'une personne vous blesse, essayez de faire comme si ses paroles ne vous ont pas atteintes, quoi qu'elle ait pu dire. Riez et laissez couler.
Montrez-leur que vous êtes fier de votre corps et le risque qu'ils vous harcèlent diminuera. Vous pouvez par exemple leur dire que vous aimez votre corps tel qu'il est, même si ce n'est pas vrai. Dites-leur que vous êtes heureux comme ça et que vous vous moquez de leur opinion.
Nos jugements justes sur les autres peuvent leur fournir des conseils dont ils ont besoin et, dans certains cas, peuvent nous protéger, nous et notre famille. Nous devons toujours juger avec sollicitude et compassion. Autant que possible, nous devons juger les situations des gens plutôt que les personnes elles-mêmes.
Anne-Laure Buffet utilise le mot d'emprisonneur pour désigner les bourreaux, auteurs de violence psychologique (ces emprisonneurs peuvent être des hommes ou des femmes, de tout âge et de toute classe sociale).
Enfin, les narcissiques qui se pensent supérieurs et n'acceptent pas qu'on porte un jugement sur eux. » Dans tous les cas de figure, les conséquences peuvent être lourdes. La psychologue estime ainsi qu'un paranoïaque touché à vif peut se sentir en danger, voire devenir violent.
Les personnes psychorigides manquent en réalité souvent de confiance en elles. "Il faut", "c'est comme ça et pas autrement", "il n'y a que cette manière de faire qui soit la bonne": ces injonctions reviennent sans cesse dans la bouche d'une personne psychorigide.
"Cela peut être par manque de confiance en soi ou par dépendance affective" suggère Chantal Pironi, psychologue. Dans ce dernier cas, le conjoint rabaissé laisse décider l'autre pour lui. A noter : "Une personne qui rabaisse son conjoint manque aussi de confiance en elle", précise notre interlocutrice.
Ce que vous pouvez répondre, c'est un “Je suis peut-être susceptible, mais je n'accepte pas ce genre de remarque condescendante”. Vous avez le droit de fixer vos limites et de ne pas accepter qu'on vous rabaisse. Le plus important, c'est toujours que votre réponse soit en accord avec votre langage non verbal.
La blessure de l'humiliation est une souffrance émotionnelle liée à la peur constante d'être rabaissé, dénigré ou jugé. La personne qui en souffre manque de confiance en elle et a tendance à revêtir un masque dans son couple, avec ses amis, au travail...
Quand quelqu'un vous provoque verbalement et essaie de vous pousser à bout, choisissez tout naturellement de l'ignorer et de ne pas lui répondre, voire même de quitter la pièce sans mot dire. Cette méthode va embarrasser la personne qui essaie de vous toucher, et celle-ci se retrouvera penaud face à votre silence d'or.
Évitez de rajouter à la tension et à la colère ambiante en vous montrant fermé et énervé. Ne croisez ni les bras ni les jambes, évitez de grimacer ou de regarder par terre et n'approchez jamais vos mains du visage de quelqu'un, n'envahissez pas son espace X Source de recherche .
C'est la principale différence entre un commentaire et un reproche : l'intention derrière la remarque, le but poursuivi par l'énoncé de ce qui nous est reproché. Un critique constructive ne sert que la personne qui la reçoit, un reproche ne sert que la personne qui l'émet.