Le tableau donne à voir un programme éducatif néo-platonicien sur l'amour qui s'opère aussi sur la beauté. Par la vision de la beauté on s'élève vers l'amour du divin, nous sommes presque ici dans la notion de transitus, idée chrétienne qui veut que le fidèle s'élève vers Dieu.
Il s'agit d'un mélange de figures allégoriques à la fois profanes (renvoyant à la mythologie gréco-romaine) et sacrées (c'est-à-dire religieuses chrétiennes) sur un fond sombre d'orangers. La confusion entre Vénus et la Vierge est troublante.
Elle fait entrer la déesse dans le monde civilisé (le voile est un produit du travail humain), elle lui fait quitter la nature sauvage (la nudité) pour la faire entrer dans la nature maîtrisée par l'homme. La Naissance de Vénus est ainsi le symbole de la transmission de la beauté de l'ordre divin au monde des mortels.
Le thème antique de la naissance de Vénus permet d'exalter la pureté idéale du beau et d'exprimer la part du divin dans la nature. Il montre aussi l'importance de l'inspiration mythologique à la Renaissance.
La Joconde (Mona Lisa) – Léonard de Vinci (1517)
La Joconde, également connue sous le nom de “Mona Lisa”, est sans aucun doute le tableau le plus connu et célèbre dans le monde entier. Léonard de Vinci, son créateur, est un personnage illustre de la Renaissance.
Simonetta Vespucci, la Vénus de Botticelli
La jeune femme qui inspire La Naissance de Vénus à Sandro Botticelli (1445-1510) s'appelle Simonetta Vespucci. Au XVe siècle, elle est considérée comme l'une des plus belles femmes de Florence.
J. -C., Lucrèce, philosophe et poète latin, associe Vénus au plaisir épicurien et à la génération. Chez lui, Vénus est toujours la déesse du désir associée à la procréation, mais elle devient la figure allégorique de l'épicurisme.
Vénus est la déesse de l'amour, de la séduction, de la beauté féminine dans la mythologie romaine. Elle a été assez tôt assimilée à la déesse grecque Aphrodite.
printemps n.m. Saison qui précède l'été et suit l'hiver (de l'équinoxe de mars [20 ou 21] au solstice de juin [21 ou 22], dans l'hémisphère Nord).
Elle représente la Vénus terrestre ou pandemos, la beauté terrestre qui en semant les fleurs, embellit le monde. Dans le tableau, elle semble enceinte, comme pleine de l'harmonie du monde.
Vénus est au centre de la composition et est donc le personnage principal. Elle domine l'ensemble de la scène d'une bonne tête. De la main droite elle effectue un geste de bienvenue. Elle semble s'adresser aux trois Grâces mais s'adresse sans doute aussi au spectateur.
Dans la mythologie romaine, Vénus s'éprend du troyen Anchise. Ils ont un garçon nommé Énée, mais la déesse de l'amour convainc son amant de garder la naissance de leur fils secrète. Selon la légende, Vénus, à l'aide de son fils mortel Énée, aide les Troyens à s'enfuir afin d'éviter la guerre de Troie.
Cette immense peinture de 172,5 × 278,5 cm est actuellement exposée dans la Galerie des Offices à Florence.
Simonetta Vespucci, à l'origine Simonetta Cattaneo, née en 1453 dans la république de Gênes et morte le 26 avril 1476 à Florence, est une noble italienne de la Renaissance, célèbre à la cour de Laurent le magnifique pour sa beauté et son charme.
D'après Hésiode, Aphrodite est une fille d'Ouranos dont les organes sexuels ont été tranchés par son fils Chronos pour délivrer ses frères et sœurs ; les organes tombèrent dans l'eau où une écume se forma et donna naissance à la déesse Vénus-Aphrodite, fille du Ciel et de la Mer.
Voutier dessine la sculpture dont on découvre que déjà elle n'a déjà plus de bras. Il prévient également le vice-consul de France à Milo. La sculpture qui fait plus de deux mètres de haut et date des années 120-80 avant Jésus-Christ connaît alors un destin mouvementé.
La carrière de Botticelli coïncida avec l'épanouissement du néoplatonisme, une philosophie de la Renaissance basée sur les enseignements de Platon. Le néoplatonisme reconnaissait la suprématie de l'esprit sur la matière et considérait l'intellect et l'amour comme des moyens de conduire l'âme à Dieu.
Les artistes de la Renaissance ont le souci de représenter leurs scènes de façon plus réaliste et non selon des règles. Comme les grecs et les romains qu'ils admiraient, ils se mirent à étudier le corps humain en faisant poser des modèles vivants pour respecter les proportions.
Léonard de Vinci, L'Homme de Vitruve, vers 1490
Ce célèbre dessin de Léonard de Vinci représente les proportions du corps humain, inspirées des théories de l'architecte romain Vitruve.