L'écoute de la musique engendre dans votre cerveau des pics de dopamine et d'opiacés naturels. Elle va aller y stimuler les régions motrices, mais aussi se propager du côté des régions visuelles, activant votre petit cinéma mental.
Un neurologue explique cette insensibilité totale à la musique : l'anhédonie musicale, une maladie qui touche entre 3 à 5 % de la population mondiale et qui s'explique par une absence de connexion entre les régions cérébrales du son et de la récompense.
Pour la beauté et la richesse de l'harmonie, des mélodies
Écouter ou jouer de la musique classique peut être parfois réconfortant, parfois déstabilisant! Une chose est sûre, lorsqu'on y porte attention elle ne laisse pas indifférent et promet de belles découvertes!
Réfléchie et complexe. Deux qualificatifs qui définissent aussi bien la musique classique que la personne qui en raffole. Selon la recherche du psychologue Dr North, les amoureux de musique classique sont créatifs, introvertis et ont d'eux-mêmes une très haute opinion.
Certains diraient tout simplement que cela tient au genre, que beaucoup jugent ennuyeux, ringard, et que de la même manière qu'un public va préférer le rock au rap, le public aime la variété et reste insensible au charme des instruments.
La Suite pour violoncelle n°1 de JS Bach a déjà été écoutée plus de 160 millions de fois. C'est le prélude de la Suite pour violoncelle n°1 en sol majeur de Jean-Sébastien Bach qui arrive en tête de ce classement. Avec 162 millions d'écoutes cumulées, ce morceau a rapporté à ce jour environ 600 000 dollars.
Parmi les interprètes les plus suivis par les jeunes, des valeurs sures comme Maria Callas, Montserrat Caballé, Luciano Pavarotti, Martha Argerich ou Andrea Bocelli mais également toute une jeune génération de musiciens tels que les pianistes Khatia Buniatishvili et Lang-Lang ou le violoncelliste anglais Sheku Kanneh- ...
Les vibrations entrent en résonance avec nos tissus et affectent directement notre corps, de manière positive ou négative. C'est ce qui fait la spécificité de la musique sur les autres arts.
La durée prolongée d'écoute fatigue l'oreille en épuisant les réserves énergétiques des cellules. Il faut les reposer dans le silence, éviter les «after» prolongeant la fête sonore. Plus violent est le traumatisme sonore, véritable fracture des cils de la cochlée…
Être insensible à la musique porte un nom dans la communauté scientifique : l'« anhédonie » musicale. Une nouvelle étude a révélé que 3 à 5 % de la population était soumise à ce symptôme unique, soit une absence de connexions cérébrales entre la zone qui traite les sons et la zone de récompense.
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
Un mélomane est une personne qui aime passionnément la musique. Le terme est composé des mots du grec ancien "mélo" (relatif à la musique et au chant) et "mane" (ayant une manie, adorant quelque chose avec passion).
CERVEAU - Les mélomanes en savent quelque chose, le plaisir procuré la musique peut être quasiment égal à celui que génèrent la nourriture ou encore certains psychotropes.
La musique adoucit les mœurs
Il leur a ensuite demandé de compléter des mots représentés par leur première syllabe : par exemple « bag- » qui peut donner « bag-age » ou « bag-arre », selon que l'on se trouve dans des dispositions d'esprit agressives ou pacifiques.
L'hypersensibilité peut être aussi en soi une cause à des pleurs très réguliers : plus enclins à exprimer leurs émotions, les hypersensibles communiquent avec les autres de cette manière, et ce n'est pas pour autant une faiblesse.
L'anxiété physiologique
La musique d'horreur est une science exacte. Au delà des astuces auditives et psychologiques, certains compositeurs font appel à des effets physiologiques qui jouent sur notre corps pour créer un certain malaise.
A l'écoute de morceaux de musique que nous apprécions le plus, notre cerveau anticipe la libération de dopamine, l'hormone du plaisir. Cela crée même des frissons chez certains. Notre cerveau réagit positivement lorsque nous écoutons une de nos musiques favorites.
L'univers sonore est en effet d'emblée émotionnel, parce que la fonction naturelle des sons, pour l'être vivant, est une fonction d'alerte. Ils l'informent sur ce qui se passe, ils éveillent à chaque instant son système d'alarme biologique. Ces changements permanents de l'état du monde sont la source de toute émotion.
Il s'agit même de la plus vieille population du monde : plus de 10 millions d'habitants ont plus de 80 ans sur les 127 millions de japonais. Autre preuve de la bonne santé de la musique classique au Japon : c'est le pays où l'on vend le plus de disques classiques et de partitions au monde.
La musique classique augmente l'activité des ondes cérébrales directement liées à la mémoire. Cela rend également les tâches répétitives plus agréables et améliore la concentration pour une meilleure productivité.
Beethoven, dont on célèbre le 250 anniversaire en 2020, conserve la première place dans le classement des compositeurs les plus joués, devant Mozart et J.S Bach.
1. Ode à la joie - 9e symphonie - F. Schiller - Beethoven.