Le rejet peut correspondre à une opposition, un mépris, une exclusion, une mise à l'écart, un refus, un déni, un dédain, un licenciement, une rupture amicale ou amoureuse... "Il s'agit souvent d'une blessure refoulée et donc inconsciente qui se réactive dans le présent, en écho avec le passé.
C'est parler honnêtement et écouter attentivement pour éviter les malentendus et le retour dans le cercle vicieux de l'apitoiement et du rejet. Être en relation demande un investissement de soi et du travail. Il y a peu de place pour la passivité. Il faut aussi apprendre à exister sans le regard de l'autre.
Une des causes principales de cette impression d'être exclu provient d'un manque affectif pendant l'enfance. La croyance va ensuite se renforcer à travers des pensées et des paroles telles que « je suis de trop », « je ne me sens pas à ma place », « on ne veut pas de moi car je suis différent »,…
Avoir une faible estime de soi implique des croyances telles que « je suis inférieur », « je ne suis pas intéressant » ou « je suis incompétent ». Ces croyances accompagnent souvent l'anxiété sociale et le rejet sociale. Par conséquent, une personne souffrant d'anxiété sociale craint les contextes sociaux.
A chaque blessure correspond un masque : Ainsi, le rejet adopte le masque du fuyant : il peut fuir les relations, il peut fuir dans l'imaginaire, les conduites à risques. Il peut même se fuir lui-même.
La réponse est que notre cerveau est structuré pour répondre de cette façon. Lorsque nous sommes rejetés, abandonnés ou subissons une perte, les mêmes zones du cerveau impliquées dans la douleur physique sont activées, à savoir l'insula antérieure et le cortex cingulaire antérieur.
e implique que l'autre, quel qu'il soit, quitte notre existence, mais ce départ peut-être lié à des causes extérieures à nous. Le rejet lui, est beaucoup plus grave car il fait naître une blessure narcissique qui touche à notre existence même, à notre place.
Comment guérir de la blessure d'abandon ? ► Comprendre et accepter cette blessure. Le plus important est ce que l'on ressent et non ce que l'on vit : il faut donc commencer par faire un état des lieux de ce que l'on ressent.
Le rejet par un groupe d'individus peut avoir un effet négatif, particulièrement lorsqu'il engendre un isolement social. L'expérience face au rejet peut conduire à bon nombre de conséquences psychologiques telles que la solitude, une faible estime de soi, une agressivité et une dépression.
Ne pas se sentir à sa place est un sentiment difficile : on se sent souvent incompris, inutile, seul (même si nous sommes entourés de gens) et impuissant, car on ne sait justement pas quoi faire pour trouver notre place.
Aucune réciprocité Les relations toxiques sont souvent peu réciproques. Vous donnez du temps, de l'énergie, et parfois de l'argent, mais ne recevez rien en retour. Lorsque vous participez à une conversation, personne ne vous répond à moins que vous ayez quelque chose à offrir.
Cette attitude a quelque chose de pathologique chez les parents. Elle est le fruit d'un moment douloureux de leur histoire intime. Il peut s'agir d'un secret de famille bien enfoui, une filiation douteuse par exemple." L'exclusion peut aussi être due à un mode de vie que la famille désapprouve.
Éliminez les choses qui vous rappellent la personne qui vous exclut X Source de recherche . Si vous avez été exclus en permanence dans un certain domaine (par exemple à l'école ou au travail) ou par le même groupe de personnes, faites ce que vous pouvez pour éviter les souvenirs douloureux de votre exclusion.
Si vous êtes sensible à la colère ou au comportement des autres, comme boire trop, exprimez-le et dites-lui ce dont vous avez besoin, fixez des limites. Encore une fois, en s'affirmant, vous faites maintenant en tant qu'adulte ce que vous ne pourriez pas pu faire en tant qu'enfant.
Ces masques, au nombre de cinq, « correspondent aux cinq grandes blessures de base vécues par l'humain« , qui, par ordre chronologique, sont: le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison, l'injustice.
L'abandonnique présente des troubles caractériels; il a un sentiment de dévalorisation qui le pousse à des attitudes masochistes, alors même que son besoin d'amour est immense. Toute menace de frustration a pour conséquence de le faire régresser au stade archaïque de la toute-puissance. L'abandon est innommable.
Quand apparaît la peur de l'abandon chez le bébé ? Pour de nombreux bébés, la peur de l'abandon commence à se manifester vers l'âge de 8 mois, mais des signes avant-coureurs de ces angoisses de la séparation peuvent apparaître dès l'âge de 4 mois.
Quel est le comportement-type ? La personne qui souffre d'une blessure de trahison ne montre pas son vrai visage. Elle n'en a d'ailleurs pas conscience mais elle porte un "masque". "Elle arbore une carapace qui lui permet de se protéger d'une éventuelle trahison.
Le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice : cinq blessures fondamentales à l'origine de nos maux, qu'ils soient physiques, émotionnels ou mentaux. Lise Bourbeau, grâce à une description très détaillée de ces blessures, nous mène vers la voie de la guérison.
En fait, ce que l'autre rejette, ce n'est pas vous, mais la perception qu'il a de vous. Si on se définit par le regard de l'autre, c'est un symptôme de dépendance affective. Si on a l'impression de ne pas avoir de valeur parce que l'autre ne nous aime pas, c'est un manque de confiance en soi et il faut s'en occuper.
Le sujet borderline se consumme en essayant d'établir des relations exclusives où le risque d'abandon n'est pas envisageable, mais une fois l'intimité atteinte, la relation désirée, surgit l'angoisse de pouvoir être dévoré par l'autre.
La blessure d'injustice, que l'on peut appeler populairement "syndrome de Caliméro" correspond à un mal-être permanent ponctué par des plaintes répétées et un sentiment constant d'inégalité. La personne qui en souffre se sent généralement victimisée, oppressée, et surtout, ni entendue, ni comprise.
Rejet, abandon, trahison, humiliation, injustice… Selon Lise Bourbeau*, telles sont les 5 blessures qui affectent et dirigent nos états émotionnels et nous empêchent d'être pleinement « nous-mêmes ».